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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Développer le pouvoir d'agir par la reconnaissance du savoir expérientiel des personnes en situation de vulnérabilité. Les apports de la recherche collaborative

Article de Marjorie Lelubre

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 83-88.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Recherche, Coopération, Participation, SDF, Savoir, Vulnérabilité, Expérience, Exclusion sociale, Estime de soi

Les dispositifs participatifs se sont progressivement imposés au sein des politiques publiques, y compris lorsqu'elles concernent des publics particulièrement vulnérables. Face à ce que d'aucuns nomment cette nouvelle "injonction", force est de constater que cette participation rencontre de nombreux obstacles. Dans cet article, nous exposons en quoi certains principes de la recherche collaborative peuvent contribuer à soulever certains de ces obstacles.

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Un autre regard sur les personnes en situation de vulnérabilité. La recherche de l’autonomie de la personne en situation de handicap, seul vecteur pour rendre la personne actrice de sa vie

Article de Sandrine Kloeditz

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 70-79.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Intégration, Autonomie, Vulnérabilité, Personne handicapée, Handicap, Accompagnement

Notre éducation, l’environnement qui nous est proposé, la confiance qui nous est accordée, construisent nos choix de vie. Pourquoi en serait-il différemment pour les personnes vulnérables et dans cet article plus particulièrement, pour les personnes en situation de handicap ? Qu’est-ce qui nous a construit pour être acteur de nos vies, si ce n’est le regard de l’autre valorisant nos compétences, contribuant à une meilleure estime de nous-mêmes ? Rien de révolutionnaire si ce n’est de considérer toute personne dans sa singularité et dans une reconnaissance de sa place dans notre société.

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Témoignages, expériences, démonstrations. La prise en compte de « la culture de la personne » dans l’intervention sociale comme outil d’appropriation du Pouvoir d’Agir

Article de Gwenael Quiviger

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 29-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Intervention sociale, Interculturel, Culture, Vulnérabilité, Travail social, Médiation, Art

Certaines pratiques culturelles collectives comme les danses traditionnelles font intervenir l’héritage culturel individuel, familial et communautaire, un ensemble patrimonial et mémoriel à « activer » en tant que savoir et savoir-faire. Ces « capacités » peuvent être mobilisées au sein d’une intervention sociale interculturelle par la mise en place d’un processus d’appropriation du pouvoir d’agir respectant la culture de la personne.

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Les enjeux. Pouvoir d’agir et expertise d’usage : opportunités et écueils pour le travail social

Article de Séverine Demoustier

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 19-28.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Accompagnement, Vulnérabilité, Expérience, Pouvoir

Nouveaux modes de vie, montée de l’individualisme et du consumérisme, développement d’une société inclusive et promotion du concept de participation, vieillissement de la population et problématique de la dépendance, évolution des formes de pauvreté, complexification des besoins sociaux, évolution des familles, flux migratoires, enjeux climatiques, apogée du numérique, nouveau rapport au travail, transformation des formes d’engagement, nouvelles interventions sociales, rapport différent à la vulnérabilité et au handicap en particulier…, autant d’évolutions qui impactent la façon de penser, concevoir et mettre en œuvre des accompagnements en direction de personnes en situation de vulnérabilité, temporaire ou durable. Ces dernières sont considérées de plus en plus comme des sujets en capacité d’agir et détenant une expertise d’usage issue de leur vécu. Elles-mêmes ou leurs familles le revendiquent d’ailleurs. Les modalités de « faire travail social », beaucoup basées sur des logiques assistantielles et de domination, que les politiques publiques favorisent, doivent donc évoluer. Sans remettre en question des décennies d’accompagnements qui répondaient à des préoccupations sociales dans un contexte donné, le travail social doit prendre en compte un nouveau paradigme : l’exercice du pouvoir d’agir des personnes et la reconnaissance comme la prise en compte de leurs savoirs expérientiels. Identifier soi-même son problème, activer les ressources de son environnement, confronter son expérience de vie avec des pairs, participent de ce paradigme. Celui-ci n’est cependant pas sans poser un certain nombre de questions ni faire émerger des écueils, de l’injonction à agir au désengagement des politiques publiques, jusqu’au maintien de relations asymétriques entre accompagné et accompagnant. Son développement nécessite une réflexion et le partage de conditions préalables à sa mise en œuvre.

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Du travail social à l’intervention sociale : quand le sens fondamental de la prise en charge du corps vulnérable affirme les complémentarités professionnelles et éloigne du corporatisme

Article de Gisèle Dambuyant Wargny

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 18-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Accompagnement social, Éthique, Corps, Vulnérabilité, Corporatisme, Professionnalisation, Prise en charge

Le travail social, par sa création et son évolution, a prouvé son professionnalisme. L’élargissement de ce groupe professionnel s’est développé pour répondre à la « métamorphose » de la question sociale, articulant les réalités aux publics à prendre en charge. En questionnant le sens éthique de ces diverses prises en charge, des plus traditionnelles aux plus novatrices, on peut revenir aux fondamentaux des actions de tous ces métiers, en évitant alors le corporatisme et le repli identitaire. Au final, entre assistance et contrôle, tous vont s’employer de façon complémentaire à accompagner l’autre en situation vulnérable, en privilégiant la relation humaine et la prise en charge du corps fragile dans toutes ses dimensions.

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