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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Comment les pratiques administratives contribuent à rendre invisibles socialement des populations

Article de Gilbert Clavel

Paru dans la revue Forum, n° 172, 2-2024, pp. 27-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Administration, Discrimination, Exclusion sociale, Invisibilité sociale, Regard, Bureaucratie, Enquête, Médiation, Pouvoir, Travailleur social, Intimité, Violence institutionnelle

La question de l’invisibilité sociale peut s’aborder sous deux angles : comme question du regard et de l’écoute, deux préalables à la prise en compte des personnes et du traitement des problématiques sociales. Or les logiques administratives et la réponse sociale ont tendance à ne pas voir, à ne pas entendre ce que les usagers demandent, à ne pas répondre à leurs situations réelles, voire à les décourager de faire valoir leurs droits. L’enquête menée sur une cinquantaine de situations a répertorié un certain nombre de dysfonctionnements : cloisonnements administratifs, complexité des dispositifs et des démarches, fonctionnement bureaucratique, gestion dématérialisée, etc. Il en ressort un malaise des travailleurs sociaux qui bricolent des solutions, des processus psychiques chez les usagers qui les poussent à s’autoexclure.

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Les enjeux. Pouvoir d’agir et expertise d’usage : opportunités et écueils pour le travail social

Article de Séverine Demoustier

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 19-28.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Accompagnement, Vulnérabilité, Expérience, Pouvoir

Nouveaux modes de vie, montée de l’individualisme et du consumérisme, développement d’une société inclusive et promotion du concept de participation, vieillissement de la population et problématique de la dépendance, évolution des formes de pauvreté, complexification des besoins sociaux, évolution des familles, flux migratoires, enjeux climatiques, apogée du numérique, nouveau rapport au travail, transformation des formes d’engagement, nouvelles interventions sociales, rapport différent à la vulnérabilité et au handicap en particulier…, autant d’évolutions qui impactent la façon de penser, concevoir et mettre en œuvre des accompagnements en direction de personnes en situation de vulnérabilité, temporaire ou durable. Ces dernières sont considérées de plus en plus comme des sujets en capacité d’agir et détenant une expertise d’usage issue de leur vécu. Elles-mêmes ou leurs familles le revendiquent d’ailleurs. Les modalités de « faire travail social », beaucoup basées sur des logiques assistantielles et de domination, que les politiques publiques favorisent, doivent donc évoluer. Sans remettre en question des décennies d’accompagnements qui répondaient à des préoccupations sociales dans un contexte donné, le travail social doit prendre en compte un nouveau paradigme : l’exercice du pouvoir d’agir des personnes et la reconnaissance comme la prise en compte de leurs savoirs expérientiels. Identifier soi-même son problème, activer les ressources de son environnement, confronter son expérience de vie avec des pairs, participent de ce paradigme. Celui-ci n’est cependant pas sans poser un certain nombre de questions ni faire émerger des écueils, de l’injonction à agir au désengagement des politiques publiques, jusqu’au maintien de relations asymétriques entre accompagné et accompagnant. Son développement nécessite une réflexion et le partage de conditions préalables à sa mise en œuvre.

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« L’enfant-dossier » : une répétition perverse

Article de Florence Aubourdy

Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 123-130.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Désir, Élève, École, Perversion, Pouvoir, Évaluation, Dossier, Violence

Dans un contexte de mutations et de crises, l’évaluation, nouvelle égérie technico-scientifique, dessine la figure de l’imposture scolaire actuelle par la fabrique d’un regard pervers et une logique d’« enfant-dossier ». Cette déshumanisation qui imprègne les pratiques pédagogiques génère une violence symbolique, physique et morale sur un nombre de plus en plus important d’élèves. Cette impasse du désir menace les structures symboliques et la construction même de la pensée.

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L'empowerment en santé mentale

Article de Emmanuelle Jouet, Virginia Gratien, Aude Caria, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, septembre 2016, pp. 23-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Usager, Autonomie, Participation, Santé mentale, Concept, Folie, Projet thérapeutique, Projet de vie, Évaluation, Qualité de la vie, Équipe soignante, Estime de soi, Pouvoir, Empowerment

L'empowerment est un processus par lequel l'individu acquiert du "pouvoir d'agir". Pour l'usager en santé mentale, il reste particulièrement difficile de s'engager dans cette démarche de citoyenneté et d'autonomie. Du côté des soignants, il s'agit de repenser leur modèle de soin. Portées par cette dynamique, des équipes pionnières élaborent des outils pour soutenir concrètement l'empowerment.

Management, encadrement, quelles évolutions ?

Article de Dominique Delpinoy, Florence Bourgoin

Paru dans la revue Forum, n° 147, février 2016, pp. 3-88.

Mots clés : Management, Cadre, Travail social, Identité professionnelle, Action sociale, Direction, Ressources humaines, Santé, Pouvoir, Institution, Chef de service éducatif, Organisation, Ingénierie sociale, Genre

Ce numéro de la revue Forum a pour thème l’évolution des pratiques managériales dans le champ de l’action sociale. Ce choix répond à une préoccupation récurrente qui revient comme un problème non résolu, interpellant à la fois les directeurs, les cadres intermédiaires mais aussi les professionnels de l’action sociale et médico-sociale. Ce problème se pose dans un contexte ressenti comme toujours plus contraignant avec d’une part une pression croissante des approches gestionnaires, l’interpellation sur les résultats des pratiques et leur évaluation, ainsi que la multiplicité des politiques publiques, source d’injonctions contradictoires. D’autre part, quelques déterminants se révèlent comme la nécessité pour les cadres de s’adapter constamment à la complexité des problèmes sociétaux et du vivre ensemble, la mobilisation de compétences diversifiées, l’encadrement d’offre de services concernant des personnes de plus en plus en situations de fragilités.

Les cadres du travail social au prisme du genre : de la tension à l'attention...

Article de Véronique Bayer

Paru dans la revue Forum, n° 147, février 2016, pp. 60-67.

Mots clés : Travail social, Cadre, Pouvoir, Responsabilité, Genre, Care

Cet article traite de l'exercice de l'encadrement dans le travail social, en explorant un double impensé qui caractérise ce milieu professionnel : le genre et l'exercice du pouvoir.
Depuis les années 2000, les recherches académiques montrent que la féminisation des cadres produit des transformations dans la vie des organisations. Jacqueline Laufer affirme que "seule une intégration plus systématique d'une perspective de genre à l'ensemble des recherches sur les cadres pourra permettre de cerner l'ampleur des changements advenus" (2001, p. 146). Si ces constants sont observés pour la catégorie des cadres en général, qu'en est-il plus particulièrement pour ceux du travail social ? S'intéresser à la catégorie des cadres par le prisme du genre aurait une valeur heuristique pour comprendre plus globalement les dynamiques qui affectent le champ professionnel.
Pour appréhender cette question, je m'appuierai sur une vingtaine d'entretiens réalisés auprès de cadres du secteur social, sur mon expérience professionnelle de femme, assistante de service social, conseillère du travail, ayant occupé des postes de cadre dans le travail social, et également sur des matériaux (analyse de dossier, animation de groupe d'analyse de pratique, entretien de sélection de stagiaires CAFERUIS) recueillis dans un centre de formation, l'ETSUP, où j'occupe le poste de responsable des formations des métiers de l'encadrement (CAFERUIS, DEIS et conseillères du travail, le titre rénové de surintendante d'usine). L'ETSUP, créée en 1917 par cinq femmes, a participé à la construction et à la structuration du travail social en se distinguant, d'une part, par son ancrage dans le mouvement féministe et, d'autre part, en formant les premiers cadres de l'action sociale.

L'empowerment à la française ?

Article de Pierre Merle, Jenny Antoine

Paru dans la revue Forum, n° 144-145, avril 2015, pp. 3-102.

Mots clés : Pouvoir, Stratégie, Pratique professionnelle, Travail social, Intervention sociale, Méthodologie, Participation, Recherche-action, Identité, Communauté, Institution, Pédagogie, Santé mentale, Droits des usagers, Innovation, Créativité, Économie sociale et solidaire, Qualification professionnelle, Expertise, Expérimentation, EMPOWERMENT

"L'approche des questions d'empowerment et/ou de participation, telle qu'elle figure dans ce dossier ne constitue pas dans un exposé systématique des programmes de politiques publiques ou de méthodologie en action collective qui s'appuient sur ces notions. Pour autant, les diverses contributions n'esquivent pas les données en la matière. L'article débutant la seconde partie retrace sur longue distance les interactions entre recherche et politique de la Ville, des quartiers nord-américains à ceux des villes françaises. Le rapport tout récent du CSTS [...] se livre à un recensement exhaustif des expériences innovantes, expérimentations conduites en cours, dispositifs déjà institués (avec normes ou simples indications procédurales) concernant la participation des personnes aidées ou accompagnées à certaines politiques et à leur gouvernance." [Présentation de l'éditeur]