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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Schizophrénie et cannabis

Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode

Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?

Proposer des soins de remédiation cognitive

Article de Nadine Bazin, Virginie Bulot, David Attali, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 231, octobre 2018, pp. 23-76.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cognition, Thérapie, Psychiatrie, Rééducation, Théorie, Cerveau, Schizophrénie, Déficience cognitive, Infirmier, Méthode, Équipe pluridisciplinaire, Soin, Mémoire, Addiction, Rétablissement, Remédiation cognitive

Dans une perspective de rétablissement, la remédiation cognitive vise à améliorer durablement les processus cognitifs (attention, mémoire, fonctions exécutives, cognition sociale et métacognition), parfois lourdement impactés dans certaines pathologies psychiatriques. Son efficacité repose sur un cadre thérapeutique précis, adapté à chaque patient en fonction de ses capacités et de ses objectifs. Malgré son intérêt incontestable en termes de qualité de vie pour l'usager, elle reste insuffisamment développée sur le territoire. Repères théoriques et pratiques.

Soutenir le développement du nouveau-né prématuré : l'exemple du programme NIDCAP, une nouvelle philosophie de soins centrée sur l'enfant et sa famille

Article de Sandra Lescure

Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 55-61.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Prématurité, Soin, Développement, Nourrisson, Attachement, Cerveau, Relation enfant-parents, Affectivité, Trouble du comportement, Environnement, Hospitalisation

Jusque dans les années 2000, les progrès ont été manifestes dans la prise en charge des nouveau-nés prématurés. Cependant, le suivi de ces enfants nous a permis de mettre en évidence des difficultés développementales neuromotrices, neurosensorielles mais également cognitives et comportementales. La recherche des facteurs de risque de ces difficultés de développement a permis de comprendre l'impact de l'environnement sensoriel mais aussi psychoaffectif sur le cerveau immature du nouveau-né prématuré. Les soins de développement sont une nouvelle philosophie de soins intégrant l'environnement au sens large dans la prise en charge des nouveau-nés prématurés. Ils comprennent des stratégies environnementales mais également comportementales. Le NIDCAP (Programme néonatal individualisé d'évaluation et de soins de développement) est un programme de soins de développement complet, validé scientifiquement, qui permet par une approche individualisée de diminuer le stress des nouveau-nés prématurés et de mieux soutenir leur développement. En réintégrant la famille dans les unités de soins, le NIDCAP redonne aux parents leur rôle auprès de leur bébé hospitalisé.

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Environnement neurotoxique, une pandémie silencieuse ?

Article de Catherine John

Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 100-105.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Cerveau, Vulnérabilité, Développement, Maladie, Environnement, Neurologie

La multiplicité et le sérieux des études neuro-toxicologiques ne permettent plus de ne pas tenir compte de l’impact sur le cerveau du petit d’homme d’innombrables substances auxquelles, dans son état de dépendance absolue, il ne peut se soustraire. Si les capacités d’adaptation physiologiques de l’humain sont immenses, elles peuvent également être débordées par la multiplicité des agressions.
Parler de la vulnérabilité des bébés, c’est donc aussi l’aborder sous l’angle des expositions multiples et permanentes aux toxiques environnementaux, dont bon nombre interfèrent sur le développement précoce du système nerveux, avec des conséquences irréversibles.

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