Article de Sophie Devineau
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 130-136.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant maternel, Vulnérabilité, Genre, Formation, Éducation, Parcours professionnel, Emploi précaire, Reconnaissance, Professionnalisation, Isolement, Risque professionnel
La vulnérabilité des assistantes maternelles constitue un frein au développement professionnel. Parmi les obstacles, on relève le statut social, la configuration de l’espace de travail dans la sphère domestique, la solitude autant que les petits arrangements familiaux. Des conditions d’un travail précaire qui renforcent les assignations de genre faites aux femmes peu diplômées, mariées et ayant des enfants, dont le foyer est installé en zone périurbaine et à la campagne. De surcroît, l’invisibilisation des actes éducatifs contribue au défaut de reconnaissance de l’activité.
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Article de Danielle Michelet Coutama
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 102-105.
Mots clés : Travail social : Métiers, Vie quotidienne, Jeu, Médiation, Accompagnement, Recherche-action, EHPAD, Travail social, Relation, Communication, Formation
La quotidienneté comme support de formation. Cet article propose de repenser les espaces d’activités pour en faire des lieux auto-formatifs à la fois pour les professionnels mais aussi pour les usagers. Penser un faire ensemble, c’est avant tout penser un cadre dans lequel on se risque à la différence mais surtout à la ressemblance. La relation est parfois mise à mal et reste pourtant l’enjeu majeur des pratiques sociales et éducatives, il faut alors penser des brèches dans les espaces institutionnels pour rendre possible la rencontre.
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Article de Florence Fondeville, Bruno Ranchin
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 54-60.
Mots clés : Travail social : Métiers, Professionnalisation, Coordonnateur, Coordination, Transversalité, Innovation, Formation, Action sociale, Expérience
La fonction de coordination apparaît prise dans des injonctions fortes qui conduisent les coordonnateurs à évoluer dans des espaces multiples.
Dans ce contexte, nous défendons la nécessité de considérer la coordination comme une courroie de transmission entre les professionnels, les activités, les projets ; comme une fonction transversale. Nous proposons de penser la formation des coordonnateurs à partir du prisme du réel de l’activité (du travail en train de se faire) et du collectif comme espace d’innovation et de transformation possible.
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Article de Denise Calamy
Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 48-54.
Mots clés : Travail social : Métiers, Motivation, Citoyenneté, Formation, Amour, Travail social, Témoignage, Éducation spécialisée
À l’heure de la « jubilation », comme on dit en Espagne, terme beaucoup plus sympathique, pour qualifier la retraite, il semblerait généreux d’oser le récit d’une carrière d’éducatrice spécialisée, afin de transmettre. Au tournant des années 1980, plusieurs facteurs, du désir d’engagement politique et citoyen à des explications plus intimes, permettent de mieux appréhender les motivations premières de l’envie d’exercer ce métier. Engagement humain, savoirs, attitude professionnelle, la pratique éducative semblerait s’accorder avec une démarche artisanale.
Si des contraintes pèsent sur le secteur de l’action sociale et de l’éducation spécialisée, elles ne peuvent en aucune façon remettre en cause la part d’humanité indispensable qui nourrit ce métier d’éducateurtrice.
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