PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 3, pp. 215-231.
Mots clés : Trouble du comportement, Enfant en difficulté, Placement familial spécialisé, Évaluation, Prise en charge, Famille d'accueil, Accompagnement, Assistant familial, Émotion, ALTERNATIVE
Huit ans après l'ouverture du centre d'accueil familial spécialisé (CAFS), cet article tente de formaliser les effets thérapeutiques de ce type de prise en charge auprès d'enfants de 3 à 12 ans, manifestant des troubles du comportement et de la conduite. Lorsque les interactions familiales rendent la séparation nécessaire, l'accueil familial - pour des enfants de cet âge - constitue une alternative intéressante à une prise en charge de type internat. Nous verrons dans quelle mesure ce dispositif pluridisciplinaire de soins répond à la problématique carentielle de ces enfants. En s'appuyant sur quelques illustrations cliniques, nous verrons quels enjeux sont mobilisés par l'accueil familial, quels jeux relationnels se développent entre les acteurs de ces systèmes.
A partir d'une enquête ethnographique réalisée dans une unité d'urgences psychiatriques, cet article s'intéresse au suivi des patients ayant des comportements ou des idées suicidaires. Face à l'imprévisibilité du suicide, l'évaluation du potentiel suicidaire permet de donner une assise formelle et scientifique au travail thérapeutique des soignants. Le choix du suivi (hospitalisation ou accompagnement ambulatoire) dépend toutefois de deux dimensions moins explicites : l'autonomie du patient et son adhésion au dispositif psychiatrique. L'analyse du discours des soignants permet de relever les logiques contradictoires qui sous-tendent cette décision : d'une part la nécessité de garder le lien avec le patient (en privilégiant un accompagnement) et l'exigence de protéger sa vie (en optant pour une hospitalisation) d'autre part.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 75-84.
Mots clés : Recherche en sciences sociales, Recherche sociale, Enseignement supérieur, Travail social, Accompagnement, Évaluation, Analyse de la pratique, Savoir, Chercheur, Discours, Théorie, POSITIONNEMENT, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL
La recherche de troisième cycle, que j'ai menée en Sciences de l'éducation à l'université de Provence, intitulée « Approche clinique de l'analyse des pratiques en travail social. Une formalisation de savoirs inédits mobilisés en formation initiale » , dialectise trois pratiques fondamentales du travail social que sont l'accompagnement, l'évaluation et l'analyse des pratiques. Au cour de cette mise en tension, la question des savoirs, de leur conceptualisation à leur formalisation, est posée. Mais aussi la question de la posture du chercheur dans une approche clinique d'investigation qui s'effectue par phases successives, au fil de l'interprétation du discours recueilli et des détours théoriques. Cinq dimensions caractéristiques des savoirs de type clinique ont ainsi été formalisées à partir de la mise en lien du discours des étudiantes et de l'histoire de vie du chercheur.