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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« Phobie scolaire chez l'adolescent migrant » - la construction identitaire dans une approche transculturelle

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 2, mars 2015, pp. 84-90.

Mots clés : Phobie, Scolarité, Migration, Adolescent, Difficulté scolaire, Identité, Culture

En situation de migration, la réussite scolaire peut être une forme d'intégration dans le pays d'accueil. L'adolescent, en quête de son identité, peut être pris entre un désir d'intégration porté par ses parents, son propre désir et le risque de rupture avec son identité familiale.

Quelle place faut-il faire aux animaux en sciences sociales ? : les limites des réhabilitations récentes de l'agentivité animale

Article de Dominique GUILLO

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 135-163.

Mots clés : Animal, Sciences humaines et sociales, Science, Discours, Anthropologie, Sociologie, Représentation sociale, Culture

Les recherches socio-anthropologiques qui visent à réhabiliter l'idée d'une agentivité animale s'appuient sur un noyau d'arguments récurrents : jusqu'à un passé récent, les sciences sociales auraient indûment rangé les animaux du côté des choses, parce qu'elles auraient souscrit au modèle de l'animal-machine imposé par la modernité à travers la frontière que celle-ci dresserait entre la nature et la culture (Philippe Descola), entre les humains et les non-humains (Bruno Latour), en particulier les animaux (Animal Studies). L'objectif du présent article est de montrer, tout d'abord, que cette thèse est historiquement inexacte. À leur naissance, les sciences sociales reconnaissent une subjectivité forte à beaucoup d'animaux et établissent une continuité avec l'homme. Et loin d'être la conséquence d'une inscription dans la modernité - et de son discours par excellence, celui de la science - , le succès du thème de la frontière entre nature et culture est, tout à l'inverse, la conséquence d'un ferme rejet des sciences dures, en particulier de la biologie, par les sciences sociales du XXe siècle. Ce retour sur le passé permet de montrer, ensuite, que ces réhabilitations récentes de l'agentivité animale reconduisent en réalité une autre frontière - entre les sciences sociales et les sciences de la vie - et maintiennent ainsi les vieux dualismes philosophiques qui lui sont associés. Ce faisant, elles contribuent à fermer une voie qui promet d'être particulièrement féconde pour documenter l'agentivité animale : un dialogue sans réductions croisées des sciences sociales avec les sciences de la vie.

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Les embarras de l'identité

Article de Vincent DESCOMBES

Paru dans la revue L'Information psychiatrique (revue mensuelle des psychiatres des hôpitaux), vol. 91, n° 1, janvier 2015, pp. 61-65.

Mots clés : Identité, Culture, Concept, Crise, Sujet, ERIKSON (ERIK)

Rapport inaugural

Article de Bruno TOURNAIRE BACCHINI

Paru dans la revue L'Information psychiatrique (revue mensuelle des psychiatres des hôpitaux), vol. 91, n° 1, janvier 2015, pp. 9-14.

Mots clés : Immigré, Ethnopsychiatrie, Migration, Culture, Mondialisation

Migration et pays d'accueil : une danse entre réalité et préjugés - entre identique et différence

Article de Geneviève PLATTEAU

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 397-407.

Mots clés : Immigration, Identité, Adolescent, Jeune, Enfant de migrant, Groupe d'appartenance, Valeur sociale, Culture, Identité culturelle, Différence

Dans cet article, j'aborde les problèmes posés par l'émigration chez des jeunes adolescents en quête d'identité. L'adolescent, par ses passages à l'acte, réinterroge l'histoire familiale, ses appartenances et ses loyautés. Il provoque un conflit familial tiraillé entre tradition et modernité, entre un « identique » sécurisant et un « différent » plus angoissant. La famille doit se repositionner dans sa lignée traditionnelle et dans ses transmissions ; sans le « portage » du groupe, elle se sent isolée, démunie. Le jeune vit un sentiment de solitude, interpellant le soignant dans une recherche d'identification, réunissant du « semblable » et du « différent ». La transmission culturelle interroge l'articulation entre le changement et la continuité. Le « préjugé » est nécessaire car il protège de la différence qui fait peur, tandis que le sentiment d'appartenance sécurise tout individu. La fonction du passage à l'acte du jeune repositionne le système dans son histoire. Quelle est la place de l'intervenant dans ces contextes ? comment donner une place égale à la famille, au jeune, au contexte ?

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Sports et subjectivations

Article de Florian HOUSSIER, Annie BIRRAUX, Bernard ANDRIEU, et al.

Paru dans la revue Adolescence (revue de psychanalyse psychopathologie et de sciences humaines), tome 32, n° 88, été 2014, 192 p..

Mots clés : Adolescent, Compétition, Corps, Culture, Leader, Obésité, Passion, Psychothérapie, Relation enfant-père, Sport, Subjectivité, Violence

Depuis toujours, le sport est un mobilisateur du lien social, comme il en révèle ses apories. L'origine étymologique de ce terme anglais renvoie au "disport", à l'amusement. Des jeux du cirque aux jeux olympiques, des sphères politiques à celles des finances, le sport relève d'une articulation entre corps social et mise en acte pulsionnelle du corps subjectal. Entre la proie et l'ombre, la professionnalisation des sports les plus populaires a transformé progressivement une modalité d'expression individuelle et/ou groupale en métier ; la performance en est devenue une obligation, oblitérant souvent les aspects les plus ludiques que les amateurs recherchent, encore et encore

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Pratiques artistiques et intervention sociale

Article de John WARD, coord.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 5, mars 2014, pp. 7-214.

Mots clés : Art, Droit, Culture, Politique, Action sociale, Insertion sociale, Jeune, Théâtre, Rue, Quartier, Atelier et chantier d'insertion, Citoyenneté, Société, Atelier, Création, Esthétique, Altérité, Formation, Éducation, Pédagogie, Travail social, Travailleur social, Distance, Relation, Usager, Représentation sociale, Média, Image, Assistant de service social, Technique éducative, Médiation, Expérience, Formation professionnelle, DEIS, THEATRE DU FIL

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Anthropologie

Article de Philippe GUTTON, François RICHARD, Fanny DARGENT, et al.

Paru dans la revue Adolescence (revue trimestrielle de psychanalyse psychopathologie et sciences humaines), tome 32, n° 87, printemps 2014, 250 p..

Mots clés : Anthropologie, Adolescent, COMPLEXE D'ODIPE, Scarification, Rite, Deuil, Identité sexuelle, Langage, Culture, Justice des mineurs, Prison, Identité, Relation femme-homme, Sexualité

Le colloque « Anthropologie de l'adolescence », organisé en 2012 par la revue Adolescence, le Centre d'Etudes en Psychopathologie et Psychanalyse de l'Université Paris-Diderot avec le Collège de France, nous a donnée l'opportunité de relancer le dialogue entre psychanalyse et anthropologie, et d'en rendre compte largement dans ce numéro de la Revue titré « Anthropologie ». « Rencontre de la métapsychologie des psychanalystes et de la métathéorie structurelle formelle des anthropologues » (F. Richard) autour du concept de création du Sujet adolescent se faisant, avec et parmi les autres : subjectalisation, intersubjectalisation. La métamorphose pubertaire, dans son altérité corporelle et psychique, se confronte et compose en interne avec les (re)trouvailles de l'archaïque infantile, de la question des origines, du retour au maternel, du Complexe d'Odipe, de la différence des sexes et des générations, du grand Autre, et en externe avec les représentants actuels de ce passé (notamment les figures parentales avec leurs propres histoires). Rencontre entre « processus pubertaires, leurs incitations fantasmatiques, et processus d'adultité, leurs positions mythiques » développe Philippe Gutton. François Richard travaille ces thèmes et plus précisément la question soulevée entre Odipe et archaïque, subjectivation et différenciation primaire, ce en regard des théories développées par Françoise Héritier sur « l'inceste du deuxième type ». Le débat entre le psychanalyste et l'anthropologue ouvre sur des convergences : inceste du premier type (homosexualité primaire) et du deuxième type (homosexuel indirect) ne seraient pas fondamentalement distincts, mais aussi sur des divergences quant à la notion d'identique au sens anthropologique et d'identification primaire définie par la psychanalyse. La question est posée : parlons-nous du même inconscient, du même Odipe ? Aujourd'hui ce dernier se complexifie, comment le reproblématiser ? Les expériences limites et les pathologies en extériorité signent un échec de l'organisation odipienne et du même coup les structures de parenté sont ébranlées et des formes nouvelles de parentalité se cherchent. A ce propos, Sylvie Faure-Pragier, revisitant « la valeur différentielle des sexes » de François Héritier au travers de l'évolution des modèles de procréation actuels, donne à voir l'émergence d'un nouveau fantasme originaire : le sujet accéderait à la symbolisation plus par « la certitude d'être l'enfant du désir de ses parents que par la mise en ouvre d'un fantasme de scène primitive. Les articles de ce numéro développent le travail de différenciation psychique, de subjectivation, de créativité que l'adolescent effectue avec et en présence de l'autre ; ils témoignent des paradoxes, des achoppements, des impasses qui surgissent tout au long de ce tumultueux parcours. Ces mêmes articles interrogent nécessairement, et en écho, la capacité de l'environnement social, culturel, politique, clinique à recevoir, lier, penser ces processus d'adolescence. Donnons pour exemple, le travail d'élaboration en équipe « d'une épidémie » de scarifications d'adolescents dans une institution, l'analyse de la langue des jeunes immigrés, la question du genre (affaire culturelle et politique)_ Ces instances sont-elles capables d'étayer la différenciation subjectale de la façon suffisamment bonne, de soutenir l'adolescent dans sa créativité, dans son statut émergent de sujet acteur de la collectivité ?
Entre du je, du nous et « on », anthropologues et psychanalystes ont encore beaucoup à inventer, co-créer autour de l'adolescence. [présentation de l'éditeur]

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