PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Parmi les nombreux changements qu'a connu la notion de famille au cours du temps, nous nous intéressons ici à la normalisation/banalisation du divorce (ou séparation). Nous postulons que, dans un contexte où ses modifications sont de moins en moins ritualisées et donc de moins en moins représentables, la famille (dont nous différencierons le caractère achronique du caractère diachronique) n'a pas accès à une représentabilité/acceptabilité sociale de sa ou ses séparations. Selon nous, elle souffre alors d'une crise identitaire dont l'enfant, parfois en plus de ses souffrances individuelles, peut être le symptôme. Reste alors aux thérapeutes à pallier ce manque de représentabilité des séparations, tout en restant lucides quant aux limites de leurs interventions.
Les nouvelles familles sont constamment confrontées au travail de deuil concernant leurs appartenances affectives, culturelles et religieuses. Souvent, dans le cadre de la consultation psychothérapeutique, ces familles se proposent comme systèmes relationnels « endeuillés » dont la perte semble constituer leur identité. A travers un cas clinique, on abordera le statut, les propriétés et l'impact de ces pertes pour la famille tout comme pour les thérapeutes. On proposera, enfin, l'idée que le symptôme n'est pas la conséquence directe de la forme familiale mais d'un processus de transition vers des nouvelles appartenances/identités. Processus qui peut bloquer et empêcher, parfois, une nouvelle réorganisation tant structurelle que mythique de la famille et de son avenir.
L'aliénation parentale a été individualisée comme syndrome. Le concept est repris ici plutôt comme le résultat d'un dysfonctionnement systémique global dans lequel sont impliqués tous les partenaires, parents, enfants et professionnels. Les réponses judiciaires jouent ici un rôle majeur. La clarification d'un contexte en général complexe impose un traitement judiciaire clair, ferme et rapide. L'expertise ne devrait pouvoir intervenir que dans un deuxième temps, et à la condition d'être familiale et relationnelle, ce qui en France n'est pas encore bien inscrit dans les pratiques.
Paru dans la revue Population, 49ème année, n° 6, novembre-décembre 1994, pp. 1419-1435.
Mots clés : Famille monoparentale, Famille, Sociologie, Modèle familial, Natalité, Enfant, Niveau de vie, Revenu, Politique familiale, Conditions de vie, Environnement social, Voisinage, Relation familiale, Divorce, Mère célibataire, Isolement, Solidarité, Réussite scolaire, Égalité des chances
Paru dans la revue Population, 49ème année, n° 6, novembre-décembre 1994, pp. 1157-1583.
Mots clés : Famille monoparentale, Divorce, Séparation, Autonomie, Famille recomposée, Famille élargie, Mariage, Famille, Sociologie, Isolement, Niveau de vie, Précarité, Modèle familial, Solidarité, Prestation familiale, Politique familiale, Groupe d'appartenance, HISTOIRE INDIVIDUELLE, Affectivité, Mode de vie, Environnement social, Relation familiale
Paru dans la revue Population, 49ème année, n° 6, novembre-décembre 1994, pp. 1245-1296.
Mots clés : Enfant, Famille, Environnement social, Sociologie, Relation familiale, Relation enfant-parents, Démographie, Changement social, Modèle familial, Fécondité, Mariage, Couple, Concubinage, Désir d'enfant, Famille monoparentale, Natalité, Divorce, Séparation, Famille recomposée, Famille élargie, Fratrie, Légitimation, Statistiques, Parents, Droit de la famille, Droits de l'enfant, Histoire familiale, Garde des enfants, Niveau de vie, Statut social, Niveau scolaire, Catégorie socioprofessionnelle