Le 20 juillet, les membres et partenaires de l'association clermontoise ARTS installaient leurs barnums à Cournon-d'Auvergne, dans le quartier du Lac, et conviaient un large public familial à découvrir les sciences à travers des animations gratuites.

Lorsque l'on découvre que deux tiers des vieux tee-shirts jetés ne sont pas recyclés, mais terminent échoués sur une décharge ou une plage d'Afrique, on porte un regard différent sur nos achats (compulsifs), l'état de nos placards et nos habitudes de consommation dictées par les techniques bien rodées de marketing de la "fast fashion" : des prix toujours plus bas et attractifs, des collections renouvelées plusieurs fois par mois, des achats immédiats, en un clic... une industrie aux conséquences dramatiques pour la planète, ses ressources et les droits humains. Et si, pour sensibiliser votre public à la fast fashion et aux enjeux du recyclage, vous proposiez de petites activités créatives, simples, pour tout âge, bluffantes et originales, dans un esprit non pas de culpabilité mais de convivialité et de créativité ?

Sensibiliser les enfants de 3-6 ans aux enjeux environnementaux : un sacré défi que l'équipe d'animateurs d'un ALSH de maternelles d'un quartier de Montpellier a relevé haut la main, en alternant jeux, albums jeunesse, sorties nature et rencontre avec un spécialiste des fourmis, Matthieu Roffet.

Au sortir de la crise sanitaire, dans cette petite ville des Landes, élus, associations et équipe du service Enfance et jeunesse se sont mobilisés pour renouer du lien entre les générations à travers la découverte du patrimoine local, départemental, régional et national. Un projet mené haut la main qui a permis aux habitants, toutes générations confondues, de retisser du lien.

Premier réseau associatif de culture scientifique et technique en France, l'association Les Petits Débrouillards intervient dans les écoles, centres de loisirs, quartiers... pour éveiller et partager la curiosité scientifique au plus grand nombre, comme ce mercredi, à la médiathèque d'Arradon, dans le Morbihan, pour un atelier sur le thème du vent.

Le Printemps des poètes, pour sa 25e édition, du 11 au 27 mars, promet de jolies découvertes, lectures, créations, partenariats, rencontres... à travers tout le territoire. Une manifestation qui d'année en année fait de nouveaux adeptes et permet d'ouvrir tous les publics à d'autres horizons, de rendre la poésie visible et audible. Car la poésie n'est pas cantonnée au seul registre scolaire. Elle n'est pas réservée à une élite sociale. Elle trouve toute sa place -et son expression- en ACM, centre social, maison de quartier, espace jeunes... Le thème "Frontières choisi cette année questionne notre monde, notre rapport à l'autre, nous invitant à dépasser les frontières, rencontrer d'autres cultures et langages, à nous laisser toucher par des sonorités, des mots, des émotions... Et si vous releviez le défi ?

A travers des escapades nature hebdomadaires dans les principaux parcs publics de la Capitale, Les Décliques proposent aux enfants de se reconnecter à la nature et d'apprendre à gérer leurs émotions, encadrés par un animateur. Des sorties nature, éducatives et ludiques qui, en période de crise sanitaire, remportent un franc succès.

A Aurice, une commune rurale des Landes, dans le cadre du dispositif des TAP, les enfants ont le privilège de rencontrer l'auteur-compositeur-interprète Jean-Baptiste Pène, d'écrire et d'enregistrer avec lui une chanson. Une manière d'ouvrir les enfants à la culture et de suspendre le temps avant le retour en classe.

Alors que les musées développent des initiatives pour attirer un public le plus large possible, leur fréquentation, à l'instar des théâtres et autres lieux culturels, est toujours réservée à un public averti, urbain et cultivé. Pourtant, le musée est un lieu de conservation de notre patrimoine (culturel, scientifique, historique) commun, qui a pour vocation de mettre ses collections à la disposition de tous les publics, même les plus "empêchés", comme les malades, les personnes détenues... Or, les catégories sociales les plus modestes, les plus éloignées de ces lieux n'y entrent pas. Un appel pour les professionnels de l'animation qui, au-delà des activités de loisirs et de consommation, peuvent impulser des habitudes, accompagner leur public et être, à travers leurs actions, des acteurs de réduction des inégalités sociales. La visite au musée prend alors tout son sens !
Transmettre sa passion pour l'art, désacraliser le musée, lever les freins à sa fréquentation, dont la peur, c'est la mission de Sarah Choux, médiatrice culturelle des Beaux-Arts de Bordeaux. Un savoir-faire qu'elle partage volontiers avec les animateurs en les accompagnant dans leur découverte du musée et des oeuvres.