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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le débat contradictoire : source d'affrontement ou outil précieux ?

Article de Jacques Trémintin, François Balta

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 215, janvier 2021, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Débat, Analyse critique, Opinion, Courant de pensée, Savoir, Animation, Accompagnement, Pédagogie, Liberté d'expression, Parole

S'il est essentiel de pouvoir dire à son interlocuteur que l'on n'est pas d'accord avec son opinion, il l'est tout autant de considérer que de telles divergences ne sont pas une anomalie dans les relations humaines, mais une incroyable chance pour elles. Car toute vision unilatérale du monde dans lequel nous vivons enferme l'esprit humain dans une totalité conceptuelle qui mène au totalitarisme. Alors que de la multiplicité des points de vue naît la richesse des connaissances humaines, de la réflexion et de la pensée. Pour s'en convaincre, ce dossier propose au lecteur un petit état des lieux de ce que recouvre le débat contradictoire, pour ensuite tenter d'identifier les bienfaits que son usage procure sur le terrain, tant aux professionnels de l'animation qu'aux publics qu'ils accompagnent.

"J'ai le droit" : jusqu'où vont les droits de l'enfant ?

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 172, octobre 2016, pp. 20-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Droits de l'enfant, Enfant maltraité, Pédagogie, Citoyenneté, Protection de l'enfance, Sanction, Châtiment corporel, Liberté d'expression, Enfance en danger

Les droits de l'enfant font depuis toujours polémiques. Aux plaidoyers portant sur la maltraitance parfois, l'arbitraire souvent et la domination fréquemment imposés par le monde des adultes sur les jeunes générations, ont répondu des discours sur la dictature de l'enfant-roi et la nécessité de lui parler surtout de ses devoirs avant d'évoquer ses droits.

La Convention internationale des droits de l'enfant, votée à l'unanimité le 20 novembre 1989 par l'assemblée générale des Nations unies et ratifiée à la quasi unanimité des nations du monde, n'a pas clos la controverse. Il reste encore du chemin à parcourir et beaucoup de pédagogie à déployer pour défendre la citoyenneté du petit d'homme et faire respecter ses droits apparaissant comme légitimes pour les uns, mais tyranniques pour d'autres.