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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La théorie du complot est au déni ce que le mensonge est au secret

Article de Jean Louis Le Run, Serge Tisseron

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 151-162.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Famille, Secret, Déni, Mensonge, Agresseur, Inceste, Pédophilie, Réseau social

Le silence en famille ou institution sur les abus sexuels, l’inceste ou la pédophilie renvoie notamment au secret. Dans le prolongement de ses travaux sur ce thème, Serge Tisseron étudie le rôle du déni. Secret et déni sont des mécanismes protecteurs pour le sujet. Ils s’accompagnent fréquemment d’un clivage du moi et d’un mécanisme d’identification à l’agresseur comme l’a décrit notamment Ferenczi. Le déni individuel peut devenir collectif et venir s’inscrire dans une théorie du complot. Celles-ci se développent notamment par le biais des réseaux sociaux où les sujets exposés trouvent des chambres d’échos à leurs fantasmes. Favorisé par les situations traumatiques, le déni du sujet est renforcé par le déni de son groupe d’appartenance, famille ou réseau. Quelques pistes pour aider le sujet qui s’installe dans le déni à en sortir sont abordées en conclusion.

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Les balises 3-6-9-12, un guide des écrans en famille, pour apprendre à s’en servir et à s’en passer

Article de Serge Tisseron

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 22-30.

Mots clés : Adolescent, Enfant, Technologie numérique, Internet, Parents, Télévision, Risque, Sommeil, Rite, Famille

Face aux problèmes que peuvent constituer les écrans pour les enfants, les parents ont besoin de conseils adaptés et opérants, étayés sur des constats scientifiques rigoureux. Depuis 2008, les « balises 3-6-9-12 », calées sur les âges 3 ans, 6 ans, 9 ans et 12 ans, donnent des repères à partir desquels les différents types d’écrans et leurs usages possibles peuvent être proposés aux enfants sans risques. Elles soulignent aussi les aspects positifs des écrans dans un usage accompagné et encadré, « pour apprendre à s’en servir et apprendre à s’en passer ». Car limiter les temps d’écran ne suffit pas. Exactement comme la prise de nourriture fait l’objet de rituels sociaux, il nous faut apprendre aujourd’hui à sortir du numérique dérégulé en créant autour des écrans des rituels familiaux qui apprennent à l’enfant à attendre, à ne pas s’énerver et à partager.

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