PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 27-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Qualité de la vie, État dépressif, Environnement, Risque, Motricité, Isolement, Suicide, Pathologie, Anxiété, Lien social
La dépression de la personne âgée est délicate à repérer, car souvent masquée par d’autres traits pathologiques. Il est donc important pour tous les intervenants d’être vigilants et d’être capables de demander l’aide d’un professionnel qualifié. L’individu interagit avec son environnement humain et matériel. Or, l’environnement peut être dépressogène. La qualité de vie de la personne intervient dans le cours de la dépression.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 148, mars-avril 2021, pp. 37-39.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Anxiété, Contamination, Épidémie, Équipe soignante, Étude de cas, Isolement, Maladie infectieuse, Personne âgée, Psychiatrie, Psychopathologie, Risque, Soin, Souffrance psychique, Stress, Vulnérabilité, Vieillissement
Les formes graves de la maladie infectieuse à Covid-19 concernent souvent les personnes âgées fragiles. Elles peuvent induire des manifestations psychiatriques inaugurales ou aggravantes de pathologies psychiatriques sous-jacentes. Certains de ces troubles neuropsychiques persistent après l’épisode aigu et nécessitent une prise en charge spécifique. Médecins et soignants concernés par le soin des malades infectés sont eux-mêmes exposés à des difficultés psychologiques, voire psychiatriques, et sont en recherche d’une aide collaboratrice complétant les actions des secteurs de soins somatiques.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 146, novembre-décembre 2020, pp. 30-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Affectivité, Anxiété, Conditions de travail, Crise, EHPAD, Épidémie, Gériatrie, Isolement, Lien social, Personne âgée, Psychologie, Reconnaissance, Relation, Relation familiale, Relation soignant-soigné, Vieillissement
Le développement de l’épidémie de coronavirus a bouleversé l’organisation des services et augmenté la charge de travail du personnel soignant. Les services ou les établissements accueillant les personnes âgées ont été particulièrement exposés à la contagion. Le personnel a exprimé des craintes légitimes et les résidents, âgés, ont développé des formes graves de la maladie. À l’anxiété générée par le risque d’être contaminé s’est ajoutée celle provoquée par la distanciation physique des visiteurs, nécessaire pour les protéger.
L’urgence sanitaire liée à la Coronavirus Disease 2019 a été stressante pour le personnel travaillant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, et doublement douloureuse pour les résidents devant le risque infectieux et la réalité de l’éloignement familial. Des conséquences psychologiques résultant de leur vécu dans la crise sanitaire qui s’éloigne ont été étudiées, en espérant que l’expérience acquise permettra une plus grande efficacité en cas de reprise de la pandémie.
Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas, Gérard Chandès
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 15-20.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Appartenance sociale, Care, Discrimination, Éthique, Exclusion sociale, Inégalité, Isolement, Personne âgée, Précarité, Prise en charge, Représentation sociale, Sémiologie, Souffrance psychique, Santé publique, Technologie de l'information et de la communication, Vieillissement
La précarité des personnes âgées est une menace, surtout lorsque maladies, incapacités et handicaps s’installent. L’accès aux soins devient alors un impératif. Les difficultés de la mise en place des mesures palliatives et de soutien conduisent à une précarisation croissante. Leurs défauts ont des conséquences graves sur la qualité de vie des personnes âgées, et retentissent dans les domaines intersubjectifs et subjectifs, puis sur la thymie des plus vulnérables. Les mécanismes sous-jacents à la précarisation peuvent être analysés et des mesures préventives et palliatives proposées en utilisant l’analyse sémiotique.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 125, mai-juin 2017, pp. 41-43.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Aphasie, Langage, Isolement
La maladie d’Alzheimer s’accompagne d’une aphasie progressive, d’autant plus sévère que les troubles cognitifs sont plus marqués.
La qualité des soins prodigués au malade module cependant l’évolution de ses difficultés langagières.
L’aphasie est ainsi liée à l’insuffisance de communication humaine et peut être limitée par la prise en compte de la fonction phatique de la langue pour garder ouverts les canaux de communication.