PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
De quinze à vingt heures d'activités d'insertion pour conserver le RSA : l'expérimentation devrait être lancée prochainement dans quelques départements. Mais les zones d'ombre n'ont pas été éclaircies par le gouvernement.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 15/2611, Semaine du 18 au 24 avril 2022, p. 34.
Mots clés : RSA, Revenu minimum, Service public, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Inégalité, Exclusion sociale
La demande et le suivi du revenu de solidarité active sont réalisables par la voie numérique. Une "simplification" loin de toucher tous les allocataires.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 13/2609, Semaine du 4 au 10 avril 2022, p. 11.
Mots clés : RSA, Revenu minimum, Politique des revenus, Élection, Politique sociale, Insertion professionnelle, Dispositif d'insertion, Contrainte, Précarité, Stigmatisation
Ne toucher le RSA que si l'on effectue des heures de bénévolat : la proposition est réapparue dans la campagne.
Paru dans la revue La Gazette des communes, vol. 13/2559, Semaine du 5 au 11 avril 2021, pp. 22-23.
Mots clés : RSA, Revenu minimum, Prestation sociale, Politique des revenus, Politique sociale, Contrôle, Contrôle social, Financement, Gestion financière, Département, Collectivité territoriale
Le 11 mars, les sénateurs adoptaient une proposition de loi pour lutter contre la fraude sociale. Encore une loi qui, si elle était définitivement adoptée, viendrait renforcer le contrôle des allocataires des prestations sociales, notamment de ceux qui perçoivent le revenu de solidarité active (RSA). Une politique répressive mise en place dans les années 1990, comme l'explique le sociologue Vincent Dubois dans son nouvel ouvrage "Contrôler les assistés. Genèses et usages d'un mot d'ordre". Avec une cause principale : la volonté de prouver aux citoyens que l'argent public – donc leurs impôts – est bien utilisé. Vingt-cinq ans plus tard, néanmoins, les chiffres manquent toujours pour mesurer l'impact de la fraude.