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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’écriture subjective du temps. La représentation du présent d’après le passé, la réécriture du passé au présent

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 119-132.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Philosophie, Mémoire, Norme, Vie quotidienne, Canguilhem (Georges)

Le temps renvoie, dans sa plus simple définition, au fait que les choses passent. C’est à la fois parce que nous sommes conscients de notre propre existence et de celle des objets qui nous entourent, et parce que nous pouvons nous souvenir de ce que nous ne percevons plus au moment présent, que nous est donné intuitivement le temps : les notions de passé, de présent et d’avenir. Notre représentation ordinaire du temps est linéaire : nous pensons l’existence comme une succession chronologique d’évènements. Cette représentation de l’existence dans le temps présente cependant certains paradoxes, manifestes dans cette formule usuelle : « Tu n’as pas changé. Qu’est-ce que tu deviens ? ». Nous proposons de nous intéresser à ce paradoxe inhérent à notre rapport subjectif au temps, dans une approche croisée entre biologie, psychanalyse et philosophie.

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Imaginer, croire, et désirer le faire exister : Fonction de l'imaginaire dans la normativité

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 66, juin 2019, pp. 101-110.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Désir, Réel, Imaginaire, Norme, Adaptation

L’imaginaire est souvent désigné comme une fonction secondaire, substitut permettant de fuir les exigences de la réalité ; nous le reconnaissons fréquemment comme ce qui insiste au-delà de la raison, source d’une « mésadaptation » proprement humaine. A contre-sens de ces représentations, nous proposerons d’appréhender l’imaginaire comme capacité d’adaptation, capital le plus essentiel à l’orientation de nos pensées et comportements « en réalité ».

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