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Pourquoi non ? Quand l’opposition s’installe chez l’enfant

Article de Margot Weber, Jean Louis Le Run

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 42-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Interaction, Relation enfant-parents, Agressivité, Affirmation de soi, Comportement

Les conduites d’opposition chez l’enfant constituent un motif de consultation très fréquent. Chez ces enfants, la phase d’opposition ordinaire de la deuxième année semble se perpétuer, les interactions parents/enfant s’inscrivant dans un cercle vicieux difficile à briser où l’opposition de l’un contrarie l’autorité des autres. Ces difficultés sont décrites par le dsm-5 comme troubles oppositionnels avec provocation, mais, au-delà de la description d’un comportement manifeste, il importe de chercher à comprendre le sens de l’opposition pour l’enfant et sa famille. Après un rappel des travaux de Spitz sur le non comme première abstraction, modalité d’affirmation de soi et troisième organisateur développemental, les auteurs exposent deux cas cliniques illustrant cette problématique. Outre l’affirmation de la dimension intersubjective de l’opposition qui opère comme une défense du moi, quelques caractéristiques sont soulignées comme la difficulté pour l’enfant à sortir de la phase d’opposition développementale par une identification à l’agresseur introjective et le recours à une identification à l’agresseur projective. Les défaillances de l’environnement telles que le manque de fiabilité de l’objet entraînent une fragilité des assises narcissiques, des troubles de l’attachement. La défaillance de l’imago paternelle ne permet pas d’entrer dans la triangulation et le recours défensif à une relation d’emprise cherche à maîtriser l’objet. Quelques pistes thérapeutiques sont abordées en conclusion.

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L’enseignant face aux conduites d’opposition dans l’école

Article de Mélina Brusa, Margot Weber, Jean Louis Le Run

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 175-184.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Élève, Difficulté scolaire

Les conduites d’opposition chez l’enfant apparaissent de plus en plus fréquentes sur la scène scolaire au fil des ans. Les enseignants observent différents degrés d’opposition, allant de refus plus ou moins actifs face au travail à des rejets complets du cadre scolaire, associés à des troubles des conduites importants. L’opposition se manifeste chez des enfants présentant des pathologies ou troubles spécifiques (troubles des apprentissages, hyperactivité, autisme, précocité intellectuelle, etc.) mais aussi chez des enfants sans handicap, invalidité ou trouble psychiatrique repéré. Le cadre scolaire lui-même, par les contraintes qu’il soustend et par le système d’évaluation, peut générer des conduites d’opposition. L’enseignant se retrouve parfois seul et démuni face à l’enfant et sa famille. Cette interview a pour objectif de recueillir les propos d’une enseignante expérimentée afin de comprendre davantage les enjeux de l’opposition à l’école, de mieux saisir les attitudes salutaires ou au contraire propices à amplifier les conduites d’opposition et enfin d’envisager les ressources internes ou extérieures à l’école dont les enseignants disposent lorsqu’ils sont confrontés à ce type de difficultés.

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