Article de Emeline Le Naour
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 21/2567, Semaine du 31 mai au 6 juin 2021, pp. 32-35.
Mots clés : Jeune, Jeune majeur, Jeune en difficulté, Précarité, Crise, Santé, Épidémie, Lien social, Insertion professionnelle, Chômage, Aide alimentaire, Santé mentale, Souffrance psychique, Emploi précaire, Revenu minimum, Politique des revenus, Collectivité territoriale
La disparition des petits jobs et des contrats d'intérim ou l'annulation des stages ont fait basculer une partie des 18-24 ans dans la précarité. Le ralentissement économique a des conséquences délétères sur l'insertion professionnelle et les études. En marge des hospitalisations liées au virus, une autre crise sanitaire se joue. En effet, les jeunes fragilisés se retrouvent en détresse psychique. Une hausse importante des troubles anxiodépressifs est constatée depuis le début de la pandémie. Loin d'être nouveau, le débat sur l'instauration d'un revenu de solidarité pour les majeurs de moins de 25 ans est ravivé par la crise. Collectivités, parlementaires et économistes se révèlent force de proposition, sans toutefois convaincre le gouvernement.