Article de Bernard Golse
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 257, juillet 2024, pp. 90-97.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Contre-transfert, Empathie, Émotion, Corps, Enfant
Après l’évocation d’un cas clinique interrogeant le rapport de l’analyste au corps de l’enfant, l’auteur rappelle la distinction entre l’être (préobjectal) et l’existence (objectale) avant de dialectiser les affects au regard de la théorie des pulsions (être) et les émotions au regard de la théorie des relations d’objet (existence).
Une petite histoire des idées amène ensuite à l’émotionalisation des sensations décrite par G. Haag et donc à l’impact contre-transférentiel des émotions.
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Article de Elena Adam, Francis Martens, Bernard Golse, et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 257, juillet 2024, pp. 13-141.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Transfert, Inconscient, Contre-transfert, Sexualité infantile, Souffrance psychique, Empathie, Attachement, Émotion, Traumatisme
La tendresse est omniprésente en creux, implicite dans bien des concepts psychanalytiques qui seraient inopérants hors de sa présence : mère suffisamment bonne, holding, handling (D.W. Winnicott), la capacité de rêverie de la mère (W. Bion), l'accordage (D. Stern), le contact (J. Schotte), le rythme (G. Haag) et nombre d'autres, sans que la tendresse soit explicitement clairement énoncée.
La tendresse est souvent considérée comme un « excès de douceur » ou trop « dans la proximité » parmi d’autres prétextes, pour être mentionnée explicitement.
Et pourtant. La tendresse cadre, n'évacue ni ambivalence ni haine dans le contretransfert mais en permet l’élaboration, la transformation.
La tendresse peut aussi être pensée comme vecteur de transformation de la détresse, sa force permet le jeu psychique, son action anti incestuelle agit contre l'emprise.
La clinique du psychotraumatisme impose la prise en compte de la tendresse, comme sa puissance de transformations et de symbolisation, de la survie vers le rêve.
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Article de Bernard Golse
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 12-22.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Haine, Nourrisson, Violence, Agressivité, Périnatalité
Après quelques rappels visant à distinguer la violence, l’agressivité et la haine du point de vue de la métapsychologie, l’auteur propose de situer l’agressivité dans le cours du développement en différenciant l’agressivité existentielle, l’agressivité de vérification de la survie de l’objet dans l’optique de D.W. Winnicott, et l’enfin l’agressivité œdipienne.
Après quoi, diverses problématiques sont envisagées pour évoquer la dialectique qui existe toujours entre la haine de soi et la haine de l’autre (les dépressions anaclitiques et l’hospitalisme de R. Spitz, le complexe de la mère morte de A. Green) avant d’aborder la question des racines périnatale et infantile de la violence ultérieure, notamment chez les adolescents.
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Article de Michel Manson, Hélène Meyer Roudet, Bernard Golse, Benoit Viroleet al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 85, janvier-mars 2020, pp. 5-139.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Jeu, Jeune enfant, Adolescent, Addiction, Jeu vidéo, Technologie numérique, Ludothèque, Ludothérapie, Psychomotricité
Dix-huit ans ont passé depuis la parution de notre numéro consacré au jeu. Dix-huit années pendant lesquelles l’univers du jouet s’est trouvé bouleversé par l’arrivée du numérique et du virtuel. Nous nous sommes donc demandé ce que veut dire jouer en 2020. À quoi joue-t-on et comment ? Qu’apportent les nouveaux supports de jeu et les nouveaux usages à cette aptitude fondamentale, prélude à tout processus créateur : jouer ?
Nous nous poserons ces questions concernant à la fois la vie psychique, la vie familiale, scolaire et sociale, mais aussi sur le plan thérapeutique. Nous apporterons également un éclairage historique, culturel et anthropologique pour mettre notre propos en perspective. Ce dossier interroge donc l’actualité du jeu, propose d’en considérer toute la vitalité en ayant à cœur de mettre en avant le plaisir que jouer procure.
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Article de Bernard Golse
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 85, janvier-mars 2020, pp. 14-24.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Jeu, Nourrisson, Jeune enfant, Humour, Altérité
Après avoir rappelé les différents types de jeux pouvant exister chez le bébé, l’auteur précise les conditions nécessaires – du côté de l’enfant comme du côté de l’adulte – pour qu’un jeu relationnel puisse advenir chez le tout-petit. Du côté de l’enfant, cela pose la question de l’ontogenèse du sens de l’humour ; du côté de l’adulte, cela renvoie aux problématiques de la malléabilité, de la narrativité et de l’altérité.
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