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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La parole intérieure : incidences théoriques et cliniques

Article de Olivier Douville, Patrick Conrath, Elsa Godart, Valérie Tartaset al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 404, mai/juin 2023, pp. 22-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Langage, Voix, Pensée, Approche historique, Conscience de soi, Cognition, Développement cognitif, Enfant, Psychose, Hallucination, Saint Augustin, Bovelles (Charles de), Vygotsky (Lev Semionovitch), Piaget (Jean)

Rien de plus banal, au fond, que la parole intérieure, cette voix qui accompagne nos pensées, nos élaborations, nos apprentissages, nos systèmes de connaissance, notre mémoire, nos jugements. Ce phénomène courant, mais sujet à de grands tumultes introspectifs, reste mystérieux à bien des égards et difficile à définir, d’où les multiples acceptions et terminologies utilisées pour tenter de le cerner.

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Répondre aux dérives de l'individualisme et de la quête identitaire

Article de Jacques Tremintin, Elsa Godart, Smaïn Laacher

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 225, janvier 2022, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Individualisme, Identité, Autonomie, Groupe, Individu, Animation, Pédagogie, Parole, Tolérance, Racisme, Homophobie, Narcissisme, Valeur, Militantisme

On déplore volontiers l'égotisme envahissant qui menacerait le vivre-ensemble. Pourtant, la tyrannie qu'exerçait autrefois le groupe de référence sur ses membres n'a rien à envier à celle d'un individualisme contemporain méprisant ses appartenances. Les deux modèles de société présentent bien des vertus (s'inscrire dans un collectif pour l'une et respecter la singularité de chacun(e) pour l'autre) tout autant que des perversités (étouffement de l'individu versus mépris de l'intérêt commun). L'être humain étant avant tout social, ce sont là deux faces d'une même médaille. Si l'interdépendance au coeur de notre espèce a été imprudemment sortie par la porte de devant, elle est revenue par celle de derrière sous forme de la quête identitaire. Tentons non de les opposer, mais de les synthétiser.

Pourquoi on s'énerve ?

Article de Elsa Godart, Maxime Rovere, Gloria Origgi, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 150, juin 2021, pp. 44-69.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Colère, Agressivité, Pulsion, Relation enfant-parents, Risque, Société, Technologie numérique, Neurosciences, Frustration, Transport, Débat, Schopenhauer (Arthur)

Dans un monde idéal, l’épisode de la pandémie et des confinements successifs aurait dû nous servir à prendre du recul, à gagner en sérénité. Et pourtant… ne sentez-vous pas comme une tension dans l’air ambiant ? N’a-t-on pas l’impression, dans la rue ou sur les réseaux sociaux, que les gens ont envie d’en découdre ? Le télétravail et la raréfaction de la vie sociale n’ont-ils pas rendu les rapports humains moins fluides, voire carrément survoltés ?
Que ce soit leurs enfants ou la technologie qui les mette en boule, les philosophes Elsa Godart, Maxime Rovere, Gloria Origgi et Yves Citton racontent qu’ils s’énervent comme tout le monde !
Pourtant, dans l’histoire de la philosophie, c’est la colère qui a ses lettres de noblesse. La colère de Dieu, celle d’Achille sont des passions nobles… Que nous révèle l’énervement sur notre civilisation ?
Peut-être cela : qu’elle carbure à l’électricité et à la fatigue, comme le démontre le philosophe Tristan Garcia.
Pour en savoir plus sur les mécanismes de l’énervement, nous sommes allés à la rencontre des chercheurs en neurosciences Catherine Belzung, Olivier Koenig et Albert Moukheiber. Bizarrement, ils nous disent que s’énerver ne sert à rien – au moins du point de vue physiologique !
S’il y a bien un philosophe qui a perdu son sang-froid, c’est Arthur Schopenhauer, qui a précipité sa voisine dans les escaliers et a dû lui payer une pension à vie. Folie ou aboutissement logique de son système, fondé sur la volonté ?
Quelques journées en immersion dans le métro ou à essayer de traverser des pistes cyclables ont permis à notre journaliste Michel Eltchaninoff d’écrire un reportage informé sur la rage des transports.
Ils ont de l’estime mutuelle, et pourtant… ils ont failli s’énerver ! Tel est le tour étonnant qu’a pris notre dialogue entre la réalisatrice et comédienne Agnès Jaoui et le philosophe Raphaël Enthoven, qui divise la Twittosphère.