Article de Sophie Le Gall, Roland Giraud
Paru dans la revue Direction(s), n° 163, avril 2018, pp. 24-31.
Mots clés : Travail social : Établissements, Conseil départemental, Partenariat, Management, Relation travailleur social-usager, Mineur isolé étranger, Établissement social et médicosocial, Qualité, Directeur d'établissement, RSA, Association, ASE, Aide à domicile, Territoire
Les relations entre les conseils départementaux et les gestionnaires de structures se sont largement dégradées ces dernières années. Face à des exécutifs locaux mis au régime sec par l'Etat ou jugés trop dirigistes, les professionnels se vivent davantage comme des prestataires. Malgré les difficultés qui les mettent tous au défi, sur quels principes s'entendre pour maintenir la qualité du service aux usagers ?
S'il y a tension, c'est qu'il y a confusion, estime Roland Giraud, président de l'Association nationale des directeurs d'action sociale et de santé des départements et métropoles (Andass). Selon lui, la clé de l'apaisement des relations entre départements et gestionnaires réside dans la clarification des rôles de chacun.
Le nombre de mineurs non accompagnés (MNA) confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) est en constante augmentation. Pour faire face, des départements s'appuient sur les associations pour bâtir des réponses adaptées à ce public comme à leurs propres contraintes budgétaires.
Le département de la Gironde a proposé à cinq gestionnaires de l'aide à domicile de se rassembler pour jouer la complémentarité et assurer une meilleure qualité de service dans ce territoire rural. Le levier? La signature d'un seul et même contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens (CPOM).