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Des vécus de carences au désespoir essentiel. Avec Jonas, neuf  ans

Article de Jean Baptiste Desveaux, Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 188-197.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Carence affective, Enfant en difficulté, ITEP

Dans cet article, nous proposons de penser les vécus de carences d’enfants et d’adolescents accueillis en Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (itep), et leurs nombreux retentissements sur le plan psychique, relationnel et social. Les aménagements antisociaux, qui émergent comme une tentative de solution face aux carences précoces, viennent bouleverser radicalement l’économie psychique du sujet tout autant que son écologie psychique subjective, altérant les liens relationnels et intersubjectifs. Nous abordons ainsi le cas de Jonas, 9 ans, sous l’égide de la dialectique espoir/désespoir et tentons de montrer en quoi elle est au cœur de cette clinique de l’extrême. Il s’agit enfin de dégager des propositions psychothérapeutiques, dans une perspective post-winnicottienne.

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« Figures du monstre en psychothérapie analytique. Deux cas d’enfants violents accueillis en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (itep) »

Article de Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 78, 2018, pp. 125-133.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, ITEP, Cure analytique, Violence

Nous proposons d’interroger la figure du monstre telle qu’elle émerge au cours de psychothérapies analytiques d’enfants accueillis en itep. Le monstre, en tant que résurgence et figuration de l’archaïque, offre un support identificatoire aux enfants et permet la relance des processus de pensée au cours d’une période de latence gravement perturbée. Nous aborderons deux cas d’enfants : Nils, de 7 à 9 ans et Tom, de 10 à 12 ans. À leurs côtés, nous tenterons de penser en quoi, et à quelles conditions, les monstres qui les occupent peuvent constituer des tentatives de symbolisation et de subjectivation au sein de la relation transférentielle. Enfin, il s’agira de lier question de l’origine et origine du mal, ou comment penser l’inhumain en l’homme, interrogation éminemment contemporaine au carrefour de la psychopathologie, la psychanalyse et la philosophie.

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