Article de Clémence Dayan, Laurence Joselin, Elodie Gabriel, et al.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 29-46.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap, Enfant, Enfant handicapé, Scolarisation, École maternelle, Pair aidant, Relation, Interaction, Isolement, Étude de cas, Inclusion, Adulte, Rôle
Les recherches qui s’intéressent aux relations avec les pairs des enfants en situation de handicap soulignent de façon unanime que ces enfants ont moins d’amis, qu’ils sont plus isolés et qu’ils ont davantage besoin de l’adulte que les enfants typiques. Face à ces constats, la recherche Epil vise à mieux comprendre les processus qui interviennent dans la construction des relations avec les pairs ainsi que ce qui entrave et favorise ces relations, notamment à l’école maternelle. Deux observations de 21 enfants âgés de 3 ou 4 ans, réalisées de 12 à 18 mois d’intervalle dans différents contextes écologiques, 16 entretiens de parents et 19 de professionnels des écoles, ont permis de rendre compte d’éléments centraux. Les résultats montrent l’importance i) du processus de séparation-individuation d’avec les figures parentales, ii) de la place de l’adulte, iii) et du type de groupe et d’activité (petit groupe du lieu de soin vs grand groupe de la classe). Des points saillants des résultats de cette étude sont abordés en discussion, liés i) aux relations mère/enfant, ii) au rôle évolutif de l’adulte iii) et aux relations privilégiées entre enfants.
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Article de Elodie Gabriel
Paru dans la revue Dialogue, n° 227, mars 2020, pp. 125-141.
Mots clés : Enfance-Famille, Groupe, Fratrie, Enfant handicapé, Dessin, Handicap, Émotion, CAMSP, Discours
Afin d’accompagner les frères et sœurs d’enfants handicapés, des dispositifs groupaux se développent depuis quelques années dans les services médico-sociaux. L’auteure, psychologue clinicienne, présente ici le fonctionnement d’un groupe fratrie destiné à des enfants de 4 à 10 ans, et plus particulièrement l’utilisation du dessin dans ce cadre. Par le croisement d’éléments théoriques et l’apport de situations cliniques, une réflexion est menée sur l’intérêt du dessin et du récit de celui-ci dans la relance des processus narratifs chez les enfants. Ces capacités de liaison ainsi soutenues permettent, le plus souvent, de contrer les effets traumatiques de la survenue du handicap dans la famille. Ceci permet d’appréhender l’un des facteurs de l’effet thérapeutique de ce dispositif.
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