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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Qu'est-ce que l'amour ?

Article de Martine Fournier, Romina Rinaldi, Marc Olano, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, hors-série n° 13, octobre-novembre 2022, 128 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amour, Affectivité, Émotion

L’être humain est un animal social, disait déjà Aristote. Et l’on sait aujourd’hui que le besoin d’amour sous toutes ses formes est l’un des motifs profonds indispensables à sa vie et à son équilibre : qu’il soit sexuel ou conjugal, parental, fait d’amitié, d’attachement, d’empathie ou même simplement de reconnaissance, le besoin d’amour gouverne les vies humaines et se trouve à la source du lien social.

De l'altruisme à la solidarité

Article de Martine Fournier, Thomas Lepeltier, Romina Rinaldi, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 326, juin 2020, pp. 28-51.

Mots clés : Lien social-Précarité, Solidarité, Don, Empathie, Bilan, Bénévolat, Aidant familial

Durant l’hiver 2020, l’irruption d’un minuscule virus a bouleversé la planète. Face à une pandémie qui a fauché des milliers de vies dans le monde, on a pu assister à de nombreuses manifestations d’entraide et de solidarité. Tout comme lors d’ouragans destructeurs, de tsunamis et de tremblements de terre ravageurs ; comme aussi durant les guerres, lorsque par exemple des Justes cachaient chez eux des familles juives au péril de leur vie…

Les racines de l’altruisme ont fait l’objet de multiples théories. Faut-il y voir un penchant naturel ? La manifestation d’une empathie enracinée dans la psychologie humaine ? Ou une forme détournée d’égoïsme dans laquelle chacun trouverait des gratifications et des bénéfices personnels ? Les sociétés occidentales ont longtemps vu la compétition inscrite dans la nature humaine, et la coopération comme ressortissant de l’idéologie ou de la morale.

Depuis une vingtaine d’années pourtant, on assiste à un foisonnement de travaux faisant de la solidarité, de l’entraide et de la coopération un nouveau paradigme. De la psychologie aux neurosciences, de l’anthropologie jusqu’à l’éthologie, les recherches nous montrent un monde animal où ne règne pas que la loi de la jungle, de tout jeunes enfants doués d’empathie bienveillante, ou encore des adultes prêts à donner un organe pour sauver un inconnu… Même chez les biologistes, les gènes, longtemps considérés comme égoïstes, sont devenus altruistes ! Dans les sciences sociales cependant, les analyses critiques ne manquent pas. Bénévolat, philanthropie, solidarité font l’objet de vifs débats. Ils seraient, selon certains, la face cachée d’intérêts personnels, sociaux ou étatiques. Autrement dit, entre tenants de l’altruisme, de la bienveillance et de la générosité humaine et tenants des approches individualistes, la lutte continue !

Corps et esprits : les influences réciproques

Article de Martine Fournier, Romina Rinaldi, Jean François Dortier, Olivier Luminetet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 317, août-septembre 2019, pp. 30-59.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Maladie psychosomatique, Psychisme

À travers les siècles et les cultures, il a été admis que, dans l’ordre du vivant, devaient coexister des entités matérielles et immatérielles. D’un côté, la substance physique, la chair, concrète, propre à l’observation et mortelle par essence. De l’autre, l’éthéré, l’insaisissable, que l’on nommera selon les convenances et croyances : l’âme, l’esprit, les pensées, la conscience… Ce qui questionne sur notre propre nature, parfois même le sens de nos existences : d’où émerge notre capacité à penser, à rire, à rêver, à créer ? S’agit-il d’une production du corps ? Et si oui, peut-on l’y résumer ?
Des débats séculaires se reformulent en permanence sous l’impulsion des recherches en philosophie, en psychologie, en éthologie, en neurosciences…Pourtant, il reste une part de mystère. Loin d’être clos, l’ancestral problème corps/esprit avance à petits pas dans un parcours continu, fait d’immenses bonds en avant, et de douloureux retours à la case départ.
Ainsi, à l’heure où l’on peine encore à soulager ceux pour qui les pensées, trop prégnantes ou au contraire trop peu accessibles, sont source de douleurs physiques, on cherche encore à mieux comprendre comment à l’aide d’un pendule, un guérisseur parvient à soulager des maux qui jusqu’alors résistaient aux approches médicales traditionnelles.Et nous sommes capables d’observer la façon dont des milliers de neurones communiquent en temps réel, sans pouvoir expliquer précisément comment cette activité donne lieu à une expérience tout à fait unique du monde qui nous entoure.
Dans ce dossier, nous vous invitons dans le grand labyrinthe psychosomatique : entrez-y par le corps ou l’esprit, mais sachez d’ores et déjà que si certains chemins y sont balisés, d’autres restent obscurs.