Comme en témoigne la pratique analytique, il n'y a de clinique individuelle qu'articulée au social et le malaise du sujet s'articule au malaise civilisationnel, sans oublier l'essor de la culture et des arts sans lesquels il n' y a pas de devenir pour la civilisation. Il n'y a pas que des bases pulsionnelles de la psyché. Il y a aussi des bases cultureles qui la structurent.

Cet article se propose d'aborder la question du deuil chez l'enfant à partir d'un cas de psychanalyse d'un garçon de 7 ans présentant des troubles hyperactifs. La mort d'un parent touche doublement l'enfant et porte atteinte à son identité. L'agir est quelquefois une solution de lutte contre l'informe et l'envahissement mortifère. La reprise du deuil passe par une double élaboration imaginaire et symbolique, de reconstruction spéculaire et filiative.