Article de Gisèle Dambuyant Wargny
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 85-95.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, SDF, Corps, Honte, Stigmatisation, Travailleur social, Relation d'aide, Soins esthétiques, Vulnérabilité
Tous les publics de l’intervention sociale – exclus, désaffiliés ou fragiles – cumulent des précarités qui marquent les corps, les stigmatisent et les discriminent physiquement et socialement. Ces réalités sont souvent associées à un sentiment de honte et de culpabilité. Dès lors, les prises en charge sont nécessaires pour soutenir et faire évoluer les vulnérabilités et les ressentis négatifs de ces personnes. Si les médecins s’occupent prioritairement de l’aspect médical et les psychologues du traitement psychologique, les intervenants sociaux se partagent la prise en charge sociale, appréhendant l’estime de soi et la revalorisation de la personne. L’aide psychosociale peut prendre en charge le corps désocialisé. Les soins esthétiques peuvent soulager le corps éprouvé. Tous contribuent à soulager le corps stigmatisé, et au-delà à contrer la vulnérabilité contemporaine.
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