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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Hors les murs : placés sous main de justice

Article de Justine Canonne, Benjamin Guichard, Jessica Vonderscher

Paru dans la revue Direction(s), n° 208, mai 2022, pp. 24-31.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Sortant de prison, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, TIG, Entreprise adaptée, Justice des mineurs, Récidive, Prévention de la délinquance

Financements contraints, politiques en silo, injonctions inatteignables... Les acteurs du monde social concourant à la réinsertion des personnes placées sous main de justice font face à des obstacles récurrents. Si certaines lignes commencent à bouger, il faut encore parfaire les efforts pour libérer davantage les énergies, au bénéfice des publics accompagnés.
Travail d'intérêt général (TIG), structures inclusives en détention, placement extérieur... Autant d'outils destinés à lutter contre la récidive, plaide l'Agence du TIG et de l'insertion professionnelle (Atigip). Le point avec Jessica Vonderscher et Benjamin Guichard, respectivement chefs de service TIG et Politiques et accompagnement vers l'emploi.
Dans la région toulousaine, l'association Envoi Insertion et Handicap a installé une entreprise adaptée (EA) dans un établissement pénitentiaire. Une première en France avec des résultats encourageants.
L'ambition première du Code de justice pénale des mineurs (CJPM) ? Remettre le temps éducatif au coeur des parcours des jeunes placés sous main de justice et ainsi améliorer leur accompagnement. Premier bilan, six mois après son entrée en vigueur.

Entreprises sociales inclusives : maintenant ou jamais

Article de Justine Canonne, Brigitte Klinkert, Thibaut Guilluy

Paru dans la revue Direction(s), n° 194, février 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise adaptée, Crise économique, Travailleur handicapé, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Exclusion sociale, Précarité, Pauvreté, Management, Territoire, Inclusion, Saône et Loire, Allier

Les entreprises sociales inclusives sont en première ligne pour accompagner les publics les plus éloignés de l'emploi dans cette période de crise. Une crise économique et sociale dont elles subissent aussi elles-mêmes les effets. Malgré les mesures exceptionnelles de soutien déployées à leur attention en 2020, auront-elles les moyens de concrétiser toutes les attentes placées en elles ?

Les entreprises sociales inclusives, celles de l'IAE en tête, font aujourd'hui figures de fantassins pour soutenir les publics en difficulté. Pour les y aider, l'appui de l'Etat sera maintenu en 2021, promet Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion.

Rendre le monde de l'entreprise plus inclusif est possible, avec l'appui des structures sociales ad hoc, soutient Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l'Emploi et à l'Engagement des entreprises. En misant sur de nouveaux partenariats.

En Saône-et-Loire, l'association des PEP 71 a bâti un projet expérimental d'appui à trois structures de l'insertion par l'activité économique (SIAE) : une infirmière y intervient pour soutenir les salariés en parcours atteints de troubles psychiques.

A Montluçon (Allier), l'entreprise adaptée Recycléa est pionnière dans l'expérimentation de CDD Tremplin. Dans ce cadre, elle mutualise une chargée de relations Entreprises avec des structures d'insertion du territoire.

Managers du public : donneurs de sens

Article de Justine Canonne, Aurélie Peyrin, Charlotte Parmentier-Lecocq

Paru dans la revue Direction(s), n° 190, octobre 2020, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Service public, Cadre, Gestion, Budget, Recrutement, Ressources humaines, Conditions de travail, Valeur, Santé, Risques psychosociaux, Usure professionnelle, Qualité de la vie, CCAS

Dans une fonction publique en pleine mutation, les cadres et dirigeants voient leur mode de management se rapprocher sensiblement de celui du secteur privé. Ils conservent néanmoins certaines particularités statutaires et des prérogatives spécifiques. Et surtout, malgré les difficultés d'exercice, un engagement chevillé au corps : le sens du service public.

La normalisation de l'emploi hors statut n'est pas sans effet sur le management dans le public, analyse Aurélie Peyrin, chercheuse au laboratoire d'économie et de sociologie du travail et maître de conférences à Aix-Marseille Université.

Instaurer une culture de la santé et de la qualité de vie au travail dans le secteur public est plus que jamais une nécessité, instiste la députée LREM du Nord Charlotte Parmentier-Lecocq, coauteure d'un rapport parlementaire sur le sujet. Car tout le monde y est gagnant : les employeurs autant que les agents.

Ouverte en 2019, la Maison des femmes de Roubaix résulte d'un projet original monté par le centre communal d'action sociale (CCAS). La méthode : une conception collaborative à laquelle ont participé les équipes, les personnes accompagnées et des partenaires.

Dénoncées par leurs représentants syndicaux, les récentes atteintes au corps des directeurs d'établissements sanitaires et médico-sociaux (D3S) ne sont pas sans risque sur leurs prérogatives managériales, mais aussi sur leurs carrières.

Jeunesse : où va la justice des mineurs ?

Article de Justine Canonne, Hélène Chéronnet

Paru dans la revue Direction(s), n° 185, avril 2020, pp. 22-29.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Prévention de la délinquance, Délinquance juvénile, Juge des enfants, Répression, Réforme, PJJ, Service civique volontaire, Autonomie, Insertion sociale, Estime de soi

Systématisation de la réponse pénale, alignement du droit des mineurs sur celui des majeurs, recours accru à l'enfermement... Depuis les années 2000, une logique plus coercitive gagne du terrain sur les principes fondateurs de la justice des enfants. Et la réforme de l'ordonnance de février 1945, applicable en octobre 2020, semble confirmer la tendance. Au grand dam des professionnels.

L'impératif de performance qui a irrigué les politiques publiques depuis les années 2000 n'a pas épargné la justice des mineurs, explique la sociologue Hélène Chéronnet. Un secteur où il a entraîné un bouleversement des pratiques et des identités professionnelles au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse comme de l'institution judiciaire.

A Meaux (Seine-et-Marne), le Fil d'Ariane mise sur l'autonomie des jeunes franciliens placés sous protection judiciaire. Ce dispositif, qui articule logement individualisé et accompagnement soutenu, vise tant la restauration de l'estime de soi que l'insertion dans le cadre d'un projet professionnel.