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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Santé mentale et pandémie

Article de Jean Luc Brière, Jean Paul Arveiller, Nicolas Franck, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, janvier 2021, pp. 1-91.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Crise, Santé mentale, Étudiant, Habitat, Intégration, Témoignage, Expérience, Droits des usagers, Capacité d'adaptation, Épidémie

Ce numéro devrait aider à tirer des enseignements de la crise Covid pour la santé mentale.
Les inégalités d’accès aux soins et aux accompagnements, liées à l’hétérogénéité des moyens et des pratiques, ont une nouvelle fois été mises en lumière. Mais surtout, des établissements et services ont démontré leur capacité d’adaptation et de remise en question des cadres et organisations préétablis. Des initiatives allant dans le sens d’une mobilité, réactivité et individualisation plus grandes des réponses, ont été développées. La situation de crise a pu, ici ou là susciter une dynamique et une créativité qui ont bousculé la chronicisation dans laquelle a tendance à s’installer inévitablement toute institution. On peut même aller jusqu’à penser que, dans certains cas des équipes ont redécouvert une certaine militance, base de nombreuses évolutions récentes dans nos domaines. Il s’agit désormais de mettre en valeur et de conforter ces découvertes.

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Egalité, citoyenneté et handicap psychique : de la loi du 11 février 2005 à la loi de Santé...

Article de Jean Luc Brière

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2016, pp. 4-91.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale, Citoyenneté, Inégalité, Stigmatisation, Vie quotidienne, Intégration scolaire, Logement, Travail, Accompagnement, Législation, Handicap psychique

La loi de 2005, en reconnaissant la notion de handicap psychique, notion malheureusement encore abstraite pour beaucoup, permet concrètement une reconnaissance de l'égale dignité des personnes souffrant de troubles psychiques graves, qui rencontrent dans la vie quotidienne des difficultés souvent considérables. l'accent est mis sur le potentiel des capacités de chaque personne en situation de handicap psychique, et sur les conditions nécessaires au développement des liens sociaux et de l'insertion dans la société. Les personnes concernées ne relèvent plus uniquement des soins psychiatriques et ne sont plus regardées seulement sous l'angle de la maladie. Notons que cette approche était bien celle de la fédération Croix-marine dès sa création, à un moment où les soins médicaux étaient beaucoup moins performants et où le médicosocial n'existait quasiment pas.
Malgré des avancées (en sont la preuve le travail et les pratiques des adhérents de la FASM et d'AGAPSY, les GEM, la parole des usagers mieux prise en compte), il y a lion des principes à la réalité. Celle-ci reste marquée pour la plupart des personnes souffrant de troubles psychiques par des difficultés en tous genres et un grand isolement lorsque des proches ne sont pas présents, accentué par une stigmatisation qui demeure prégnante. les barrières entre le secteur des soins psychiatriques et celui de l'accompagnement médicosocial et social sont encore solidement installées. Après la loi de 2005 sur le handicap, les dispositions sur la santé mentale de la loi santé qui vient d'être adoptée par l'Assemblée nationale vont dans le sens d'une véritable coopération entre le sanitaire, le médicosocial et le social. Il convient maintenant que nous nous organisions pour demander, suivre et promouvoir leur application réelle sur le terrain, dans les territoires de proximité.

Les GEMS et l'exercice de la liberté

Article de Jean Luc Brière, Dominique Launat

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2015, pp. 4-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Autonomie, Psychiatrie, Résilience, Accompagnement, Lien social, Intégration, Groupe thérapeutique, GEM (Groupe d'entraide mutuelle)

La création des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM) en 2005 est l'aboutissement d'un long processus avec au départ, dans les années 1950-60, l'émergence des clubs thérapeutiques qui cherchaient à répondre, sous une forme associative, aux questions de l'humanisation des soins dans des structures asilaires, de la reconnaissance de la parole, de la vie collective et sociale des malades, et de leur capacité à assumer des responsabilités dans l'organisation d'activités partagées. La quasi-totalité des clubs sont restés des outils du soin liés à l'établissement hospitalier d'origine, hormis quelques-uns comme le club des Peupliers à Paris, qui dès sa création en 1960 en pleine ville, a été un club exclusivement de patients qui, en son sein, n'étaient pas soumis au regard et à l'analyse des soignants. Avant 2005 d'autres initiatives de ce type, fondées sur les ressources et les capacités d'entraide des patients, virent le jour, à l'exemple de l'association "Bon pied, bon œil" devenue GEM, dont un article figure dans ce numéro. Dans la période de préparation de la loi de 2005 sur les personnes handicapées, l'Unafam, la Fnapsy et la Fasm Croix-Marine se sont mobilisées pour que soient reconnus dans la loi le handicap psychique et les dispositifs d'entraide mutuelle gérés par et pour les usagers, et porteurs d'intégration sociale. Les pouvoirs publics et le Parlement ont été au rendez-vous.

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