Article de Naïma Brennetot, Véra Savvaki, Christina Lindenmeyer
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 75, 2017, pp. 198-205.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Image du corps, Malformation congénitale, Prothèse, Appareillage, Enfant, Accompagnement, Famille
Dans cet article nous nous intéressons à la relation entre une mère et sa fille, aujourd’hui âgée de 10 ans, suivie depuis sa naissance pour une malformation sévère de la jambe au Centre de référence des maladies rares des malformations des membres. Cette pathologie a des conséquences sur l’autonomie et la qualité de vie du sujet sans néanmoins toucher la sphère du vital ni du guérissable. Sa prise en charge chirurgicale, à savoir l’amputation du pied malformé, afin d’optimiser l’appareillage et favoriser une marche physiologique, fait l’objet d’une décision parentale complexe aux effets irréversibles concernant le corps de l’enfant. Notre questionnement clinico-théorique porte sur les enjeux psychiques et interculturels suscités par cette décision impliquant plusieurs acteurs : enfant, famille, équipe pluriprofessionnelle de soins. Une réflexion sur le rôle du psychologue dans cette dynamique sera également menée.
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