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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Vieillissement, marginalité urbaine et mal-logement

Article de Hervé Marchal, Thibaut Besozzi

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 85, 2021, 184 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Vieillissement, Personne âgée, Habitat, Foyer logement, Pauvreté, SDF, Réinsertion sociale, Femme, Identité, Exclusion sociale, Accompagnement social, Accueil d'urgence, Hébergement, Rue, Précarité

La question des personnes âgées de la rue n’apparaît pas comme centrale, que ce soit dans les études ou dans le discours public, peu s’en faut : ce sont plutôt les « jeunes en errance » qui focalisent l’attention des chercheurs et des politiques. Pourtant l’absence de domicile correspond à l’une des formes les plus extrêmes de la précarité, dans un monde contemporain de plus en plus urbanisé, comme vient d’ailleurs de le révéler de façon saillante et crue la crise sanitaire inédite liée au Covid-19. Qui plus est, lorsqu’on est âgé.
Alors, comment vivent les sans-domicile vieillissants au quotidien ? Comment ce vieillissement influence-t-il, voire détermine-t-il, les possibilités d’action au jour le jour ? Et que peut vouloir dire « se réinsérer » pour des sans-abri de 60 ou 70 ans en proie à une logique d’abandon de soi ? Quelles institutions médico-sociales accueillent les personnes vieillissantes ayant un parcours de rue et comment les prennent-elles en charge ? Et puis, de fait, la question de la projection identitaire se pose différemment à 70 ans... Ainsi, la logique de « projet de vie » ne peut pas s’appliquer dans les mêmes termes qu’au début ou au mitan de la vie.
Ainsi, à travers les différentes contributions qui forment ce dossier, Retraite et société souhaite rappeler les particularités de ces sans-abri que l’âge discrimine au quotidien et exclut le plus souvent des possibilités existantes de réinsertion.

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Déviances, délinquance, sans-abrisme et mondes de la rue. Classements, déclassements et réactions sociales

Article de Manuel Boucher, Thibaut Besozzi, Mohamed Belqasmi

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 13, année 2020.

Mots clés : SDF, Rue, Exclusion sociale, Délinquance, Prison, Détention, Déviance, Marginalité, Logement insalubre

Le Réseau Thématique « Normes, déviances et réactions sociales » (RT3) [de l'Association française de sociologie] a mené une réflexion focalisée sur l’articulation entre le sans-abrisme, les mondes de la rue, la délinquance, la déviance, le contrôle social et la gestion sociale et pénale de ces mondes. En effet, les procédés de classement, déclassement et reclassement sont au centre des questionnements et des pratiques assistancielles et socio-judiciaires liées à la gestion des mondes de la rue. Ce numéro thématique s’inscrit dans la continuité de cette réflexion en s’intéressant à l’expérience quotidienne « de rue » des personnes et des groupes stigmatisés. Dans ce numéro, nous nous concentrons sur la situation sociale, sanitaire et juridique ainsi que sur les expériences et les épreuves des personnes sans-abri (incluant de façon élargie les personnes privées de logements, les habitants de bidonvilles, de squats, d’habitat non conventionnel…) et plus marginalement sur celles des groupes de jeunes perçus comme déviants et potentiellement dangereux parce que la rue est au centre de leurs sociabilités (Boucher, Belqasmi, Marlière, 2013 ; Boucher, 2016). Nous abordons également les réalités des mondes de la rue en interrogeant les réactions sociales mises en œuvre pour accompagner, encadrer, voire réprimer ces publics marginalisés.

L’ambition de ce numéro est notamment d’offrir un espace scientifique permettant de se situer à la croisée des chemins entre l’expérience vécue et la gestion institutionnelle des « acteurs de la rue » – particulièrement à l’égard des « illégalismes » – et de pouvoir ainsi articuler des espaces de recherche qui ont parfois eu tendance à traiter ces problématiques de façon séparée.

Manuel Boucher,Thibaut Besozzi, Mohamed Belqasmi, "Introduction N°13", Sciences et actions sociales [en ligne], N°13 | 2020, mis en ligne le date 6 juillet 2020