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Article de Lucas Bemben
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 554-555, juillet-août 2022, pp. 131-150.
Mots clés : Travail social : Établissements, Appartement thérapeutique, Santé, Prévention, Coordination, Contrainte, Accompagnement social, Pluridisciplinarité, Résilience, Mutualisation, Logement, Éthique
Article de Lucas Bemben
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 271-291.
Mots clés : Travail social : Établissements, Communication, Éthique, Établissement social et médicosocial, Relation travailleur social-usager, Secret, Méthode de travail social, Pluridisciplinarité, Réunion d'équipe
Au travers du concept de complexité, nous avons cherché à présenter une réflexion sur certains écueils éthiques pouvant exister au sein des systèmes de communication institutionnelle du secteur social et médico-social. L'écueil de la disjonction pluridisciplinaire, tout comme celui de la réduction institutionnelle, nous semblent signer un rapport parfois problématique aux différentes nappes de complexité inhérentes à l'accompagnement des personnes vulnérables. Cela peut amener les structures à s'ancrer malgré elles dans des logiques de réification, en raison d'une recherche de maîtrise et de stabilisation de leurs réalités. A ce titre, la réflexion au sujet du lien entre pouvoir et puissance nous paraît être essentielle à cultiver et à promouvoir.
Afin de contribuer à cet objectif, nous proposons une méthode interrogative dont le but est d'inscrire les systèmes de communication dans une complexité propice à leur protection face aux problématiques identifiées.
Article de Lucas Bemben
Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 79-97.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Éthique, Philosophie, Consentement, Légitimité, Contrainte, Aristote, Kant (Emmanuel), Mill (John Stuart)
Cet article explore la question du consentement des personnes vulnérables et de la démarche éthique qui vise à favoriser son expression libre et éclairée. En présentant quelques considérations étymologiques et en se basant sur la pensée philosophique d’Aristote, de Kant et de Mill, il cherche à proposer un cadre conceptuel aux institutions désireuses de penser leurs pratiques.
Par cet étayage, il souhaite montrer que le consentement n’est que l’avers d’une pièce constituée d’un revers prenant la forme de l’assentiment. Consentir est une décision, assentir est l’implication personnelle sur le chemin singulier menant à celle-ci. Les deux doivent donc être abordés ensemble, ce qui peut être soutenu par la pensée aristotélicienne (l’acte en tant que tel), par la pensée kantienne (l’acte en tant qu’expression de la volonté), et enfin au travers des jalons de Mill au sujet de ce qui constitue la légitimité d’une contrainte.