Article de David Le Breton, Henri Pierre Bass
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 377, mai 2020, pp. 49-55.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anthropologie, Sociologie, Psychologie, Corps, Souffrance
David Le Breton revient sur les thématiques de ses recherches qui se situent au croisement de plusieurs champs d’épistémologie, dont l’anthropologie qui, selon lui, se doit d’avoir une vision illimitée du monde. De même qu’il rappelle que ce que la vie a fait de nous, nous pouvons aussi la défaire pour nous reconstruire. C’est à cette introspection du monde et de soi à laquelle l’auteur se livre ici, en nous faisant partager une de ses passions, la marche. Marcher, c’est être libre en soi, une façon de se positionner à la frontière.
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Article de Henri Pierre Bass, Denis Mellier
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 52-57.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Institution, Équipe, Psychisme
Dans cet entretien, Denis Mellier revient sur son dernier ouvrage, La Vie psychique des équipes. Marqué par son expérience dans le monde de la petite enfance, et fortement influencé par René Kaës et son concept de « l’appareil psychique groupal », Denis Mellier y développe la thèse d’une « réalité psychique des équipes ». Il tente ainsi de comprendre le fonctionnement « humain » des institutions, les difficultés qu’on y rencontre avec parfois le développement de relations fusionnelles entre accueillis et accueillants, comme Paul Fustier l’avait déjà noté. Et propose des solutions, comme d’introduire une véritable tiercéisation dans ces relations.
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Article de Henri Pierre Bass, Patrice Cuynet
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 360, septembre 2018, pp. 54-57.
Mots clés : Enfance-Famille, Courants de pensée en sciences humaines, Habitat individuel, Psychisme, Famille
S’appuyant notamment sur la théorie du Moi-Peau de Didier Anzieu, Patrice Cuynet, à travers son approche psychanalytique de la maison, invite à repenser l’habitat comme une enveloppe psychique du corps familial, un lieu de décharge des angoisses primitives, mais aussi un lieu refuge, garant de repères stables permettant d’investir le monde extérieur. Une conceptualisation qui pourrait offrir quelques clés dans la prise en charge psychothérapeutique des familles ?
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