Article de Annie de BUTLER
Paru dans la revue Dialogue, n° 182, décembre 2008, pp. 39-55.
Mots clés : Inconscient, Transfert, Contre-transfert, Mythe, Thérapeute
Face à la densité du matériel apporté par les patients, le thérapeute de couple s'interroge en permanence sur son écoute. Passer de ce qui se dit pendant une séance à ce qui est à entendre, c'est tout un art ! L'expérience clinique montre que lorsque les thérapeutes reprennent leur note dans le cadre d'une thérapie qui dure depuis un certain temps, de travailler sur ces notes peut remettre en question la position dans le transfert et permet de découvrir que des points importants ont été laissés de côté. Les couples viennent demander au thérapeute de voir ce qui ne va pas entre eux et compromet le devenir de leur relation. Hier ils s'aimaient et ont choisi de vivre en couple, mais aujourd'hui rien ne va plus et s'ils sont là, c'est qu'ils ne voient pas comment en sortir. Dans les moments difficile d'une thérapie, la relecture à partir de certains mythes ou bien à l'aide d'oeuvres d'art ou d'auteurs est parfois le moyen de réveiller l'imaginaire pour relancer la créativité...
Article de Annie de BUTLER
Paru dans la revue Dialogue, n° 166, octobre-novembre-décembre 2004, pp. 45-58.
Mots clés : Psychanalyse, Thérapie de couple, Supervision, Groupe, Cadre, Transfert
La supervision individuelle ou en groupe permet à tout thérapeute formé selon les concepts théoriques et l'approche clinique de la psychanalyse de forger ses propres outils. Dans un groupe de supervisoin, chacun apporte les difficultés sur lesquelles il bute dans la mise en place et le déroulement d'une thérapie.
Article de Annie de BUTLER
Paru dans la revue Dialogue, n° 164, avril-juin 2004, pp. 58-71.
Mots clés : Thérapie de couple, Séduction, Transfert, Contre-transfert
la demande en thérapie de couple revet souvent la forme d'une plainte. lorsque l'on s'attache a travailler les éléments conscients et inconscients qui structurent le transfert, on mesure à quel point cette plainte est séductrice. elle exerce sur le thérapeute une emprise directe qui peut modifier son écoute et paralyser le processus thérapeutique