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Ségur de la santé : le médico-social mis au ban

Article de Antonin Amado, Maxime Ricard, Sophie Massieu, Brigitte Bègueet al.

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3170, 24 juillet 2020, pp. 6-13.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Action sociale : histoire et perspectives, Santé publique, Concertation, Syndicat, Travail social

Ce dossier est constitué de articles :
- Écarté, le secteur du domicile gronde : le Ségur de la santé, lancé suite à la crise sanitaire, a rendu ses conclusions le 21 juillet 2020. Si les Ehpad ont été quelque peu considérés, principalement par une revalorisation salariale de 183 €, les problématiques du domicile n'ont pas été traités. Ce qui inquiète les acteurs du secteur.
- Soins précoces : de plus en plus d'enfants en attente. : sans prise en charge immédiate, nombre de petits présentant un retard de développement ou un risque de handicap affrontent d'importantes pertes de chances. Aujourd'hui, les files d'attente s'allongent dans les centres d'action médico-sociale précoce. Un problème aggravé par la crise sanitaire, auquel le Ségur de la santé n'a apporté aucune perspective d'amélioration.
- Pour les syndicats, le Ségur est une "mascarade" : le Ségur de la santé, qui a pris fin le 21 juillet, s'est conclu sur une série d'accords et de mesures censés améliorer les conditions de travail des soignants et la prise en charge des patients. Des accords non signés par les syndicats Sud santé-sociaux et CGT santé et action sociale.
- "Les travailleurs sociaux doivent s'allier aux personnes accompagnées" : les travailleurs ont été sur le pont pendant la crise sanitaire, mais n'ont pas été intégrés au Ségur de la santé. Un manque de reconnaissance que les professionnels ne pourront dépasser, selon Marcel Jaeger, que par un décloisonnement des pratiques.