Article de Marie Thérèse Dijoux, Marie Anaut, Claire Leider Soyeur
Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, pp. 4-17.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Difficulté scolaire, Trouble du comportement, Accompagnement, Famille, Résilience, Recherche-action, Approche systémique, Liban
Notre recherche interroge un dispositif d’aide proposé à des familles dont les enfants présentent des troubles scolaires et comportementaux mis en lien avec le contexte d’instabilité socio-politique du Liban. Le périmètre regroupe les cinq acteurs suivants : les parents, l’institution, la classe, l’équipe thérapeutique et l’élève. L’analyse actuelle des résultats de notre intervention montre que multiplier les dispositifs permet de renforcer les chances de rendre efficiente l’émergence d’un chemin de résilience chez l’élève. Si tous les acteurs ont un rôle à jouer dans l’accompagnement de l’individu ou de la famille, ils n’ont pas un rôle égal d’une situation à l’autre. Et enfin, il y a des phases dans lesquelles l’approche systémique se prête bien et des phases d’approfondissement dans lesquelles on a besoin de l’approche clinique. L’enjeu de notre étude est que l’institution scolaire libanaise puisse devenir un point d’appui majeur à la résilience de l’enfant et de sa famille. À travers une imagination créative et un protocole d’évaluation éprouvé, notre ambition est d’habituer le personnel à un climat de promotion de la résilience. Et d’une manière plus large, nous espérons apporter à la notion d’accompagnement à la résilience familiale davantage d’ancrage dans des données empiriques.
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