Les fusions se multiplient dans le social et le médico-social, portées par les difficultés financières des gestionnaires. Ce mouvement prolonge une concentration initiée il y a une quinzaine d'années, sous l'impulsion des pouvoirs publics, pour recomposer un secteur atomisé et faire des économies d'échelle. Jusqu'où peut-on encore aller dans ces rapprochements ? Avec quelles alternatives ?
Face aux nombreuses fusions qui font émerger des organisations XXL dans le secteur social et médico-social, d'autres acteurs privilégient les coopérations. Leur point commun ? Ne plus faire cavalier seul.
La Société Philanthropique a repris le Pôle handicap Serge-Dassault et les Papillons Blancs de l'Essonne, très attachés à leur identité. Pour faire prendre la greffe, elle a mis en place des ateliers d'intégration et s'est employée à anticiper les sujets de tension grâce au dialogue social.
Deux associations mosellanes ont donné naissance à l'Association Est accompagnement, il y a onze ans. Aujourd'hui, cette organisation a rééquilibré ses finances et triplé ses effectifs comme son budget. La clef de cette absorption ? Une volonté politique partagée.
De nombreux Ehpad publics sont au bord de l'ashyxie. Dans ce contexte, les établissements sont incités à se rapprocher pour mutualiser leurs ressources et renforcer leur attractivité. Fusions, groupements de coopération... Des solutions à même d'assurer leur pérennité ?