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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 103

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Pourquoi le travail social ? Définition - figures - clinique

Livre de Saül Karsz, édité par Dunod, publié en 2011.

Mots clés : Travail social, Concept, HISTOIRE, Évolution, Action humanitaire, Prise en charge, Économie, Société, Approche clinique, Travailleur social, Bénéficiaire, Pratique professionnelle, Croyance, Savoir, Rôle, Sujet, Psychologie, Idéologie, Inconscient, Politique sociale, Théorie, Identité professionnelle, Pluridisciplinarité, Philosophie, Éthique

Confronté à la question centrale de l'identité du travail social, l'auteur : s'engage dans une définition suffisamment rigoureuse et donc discutable de ce qu'est le travail social, de ce qu'il peut fournir, de ce à quoi il échoue ; articule les trois figures majeures de l'intervention sociale : charité, prise en charge et prise en compte ;dessine enfin la clinique de l'intervention sociale, production d'expériences instruites qui à leur tour instruisent les praticiens, démarche transdisciplinaire : incontournable dimension psychique et mise en avant des dimensions idéologiques, politiques et théoriques.

Croire à la normalité : Les représentations sociales des parents de l'enfant déficient intellectuel

Livre de Jean Yves Richier, édité par Presses universitaires de Grenoble, publié en 2011.

Mots clés : Handicap mental, Parents, Altérité, Société, Expertise, Représentation sociale, Annonce du handicap, Image de soi, Handicap, Famille, Identité, Identité sociale, Norme sociale

Comment continuer à vivre lorsque l'anormalité nous atteint ? C'est le sujet traité par cet ouvrage qui s'intéresse aux parents dont l'enfant est déficient intellectuel, et plus particulièrement aux mécanismes cognitifs déployés par ces parents pour atténuer leur ressentiment face à l'altérité.En effet, à la vue de tous, ils doivent faire comme si leur existence n'était pas affectée par les effets de la déficience. Ils vivent alors en fonction d'un statut imposé par la société, mais aussi selon les représentations qu'ils ont de leur situation. Ils doivent parvenir à détruire l'image de l'enfant idéal afin de se reformuler un parcours possible avec un enfant n'intégrant pas les critères sociaux normatifs.L'auteur privilégie ici les capacités d'actions qu'ont les acteurs sociaux à pouvoir agir sur le monde et, dans le cadre de la déficience, à le ré-enchanter pour le rendre vivable. Il prend en compte l'expertise familiale (un sujet encore peu exploité par les sciences humaines) dans la compréhension et la gestion de la déficience. Cette expertise peut également permettre de comprendre d'autres situations semblables, phénomènes individuels ou collectifs traumatisants pour les corps et les esprits (guerre, viols...).Cet ouvrage s'adresse aux étudiants et enseignants en sociologie et disciplines connexes (psychologie sociale, psychologie, connaissance de handicap...). Il peut intéresser également les instituts de formations de travailleurs sociaux et le milieu associatif.

C'est quand il y en a beaucoup... Nouveaux périls identitaires français

Livre de Azouz Begag, édité par Belin, publié en 2011.

Mots clés : Immigration, Discrimination, Ethnie, Violence, Vie politique, Société, Exclusion sociale, Identité, État, Nation, Différence, Identité culturelle, Religion, HISTOIRE, Enfant de migrant, Banlieue, Sport, Image, Représentation sociale, Stigmatisation

La phrase-titre, empruntée à un propos ministériel désormais gravé dans les mémoires, résume le propos du livre. Dans son travail de chercheur comme dans ses oeuvres littéraires, Azouz Begag n'a eu de cesse de s'interroger sur la question de l'immigration, sur la violence des malentendus ou rejets qu'entretient une instrumentalisation politicienne des communautarismes ou des préoccupations sécuritaires. Son expérience de candidat pour le Modem aux élections régionales de 2010 lui a permis d'approcher plus encore la réalité des choses. Sans angélisme ni complaisance, il choisit ici de conjuguer analyse sociologique et constats, anecdotes significatives et petites phrases révélatrices, pour dresser un tableau de la « France identitaire » que d'aucuns tentent de promouvoir, et nous mettre en garde contre les dangers d'exclusion, voire d'explosion, qu'elle sécrète. Son propos incisif et concret s'adresse à tous les citoyens, tout en s'efforçant de donner quelques pistes. Azouz Begag, sociologue, chercheur et universitaire, écrivain, scénariste, a été ministre délégué chargé de l'égalité des chances dans le gouvernement Villepin de 2005 à 2007. Il est né en France de parents algériens immigrés. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le gone du Chaâba, roman autobiographique qui évoque son enfance, et Un mouton dans la baignoire, Dans les coulisses du pouvoir, un récit qui relate son expérience de ministre issu de l'immigration.

Philosophie pratique de la drogue

Livre de Patrick Pharo, édité par Cerf, publié en 2011.

Mots clés : Drogue, Dépendance, Témoignage, Addiction, Sexualité, Alcool, Plaisir, Contrôle, Politique, Philosophie, Liberté, Thérapie, Traitement de substitution, Réduction des risques, Société

Comment devient-on dépendant aux drogues et autres consommations psycho-actives ? Comment essaie-t-on d'en sortir ? Que valent les politiques publiques de la drogue ? Telles sont les questions abordées dans cet ouvrage, traitées à partir de témoignages d'usagers, recueillis à Paris et à New York. Témoins privilégiés des conditions individuelles, sociales et neuropsychiques d'entrée dans un parcours addictif, les anciens usagers revendiquent leur liberté d'avoir consommé, pour leur bien-être, des produits dangereux, tout en rendant compte en détail et sans fard des dégâts personnels qui ont pu en découler. A l'éthique de la drogue succède donc une éthique de la sortie qu'on cherche à garantir par de nouvelles habitudes et de nouveaux engagements. La philosophie pratique de la drogue qui ressort de ces témoignages est libertaire sur un plan individuel, mais collectivement responsable, en termes notamment de prévention, de réduction des dommages et d'accompagnement des usagers. Cette posture implique une reconsidération des politiques publiques répressives mais largement impuissantes devant le phénomène social de l'addiction, qui n'a cessé de croître avec le développement des sociétés marchandes.

Les violences contre les femmes

Livre de Maryse Jaspard, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Violence conjugale, Concept, Statistiques, Violence, Typologie, Victime, Sociologie, Politique sociale, Société, Perception, Abus sexuel

La prise en compte des violences contre les femmes en tant que problème de société s'est consolidée au cours des dix dernières années ; en 2010, la lutte contre les violences faites aux femmes a été déclarée grande cause nationale par l'État français. Mais que recouvre le concept de violences contre les femmes ? Comment identifier les formes de violence ? Quelle est leur ampleur ? Qui sont les victimes ? Qui sont les agresseurs ? Des enquêtes récentes de victimation donnent des estimations des faits de violences. Mais seule une analyse approfondie du phénomène permet de déconstruire les idées reçues et de lever les tabous. L'Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Enveff, 2000) a répondu à cette nécessité ; elle demeure la source principale de l'étude sociologique de ces violences. La mondialisation de la reconnaissance des violences faites aux femmes reste un élément majeur du combat contre les inégalités entre les sexes. Le chiffrage de ces violences relève d'enjeux politiques et sociaux fondamentaux, à l'échelon national et international.

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Notre poison quotidien : la responsabilité de l'industrie chimique dans l'épidémie des maladies chroniques

Livre de Marie Monique Robin, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Santé, Environnement, Enquête, Qualité, Société, Maladie, Interaction, Agriculture, Pollution, Industrie, Entreprise, Mensonge, Groupe de pression, Risque, Danger, Évaluation, Indicateur, Cancer, Maladie invalidante, Maladie neurologique, Maladie professionnelle, Science, Recherche, Chercheur, Droit, Législation, Citoyenneté, Alimentation, Asie, Europe, Europe Septentrionale

Au cours des trente dernières années, le taux d'incidence du cancer a augmenté de 40 % (déduction faite du facteur de vieillissement de la population). Durant cette période, la progression des leucémies et des tumeurs cérébrales chez l'enfant a été d'environ 2 % par an. Et on constate une évolution similaire pour les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) et auto-immunes, ou pour les dysfonctionnements de la reproduction. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C'est à cette question que répond Marie-Monique Robin dans ce nouveau livre choc, fruit d'une enquête de deux ans. S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de chercheurs et de représentants des agences de réglementation, elle montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale : elle est due aux dizaines de milliers de molécules chimiques qui ont envahi notre quotidien et notre alimentation depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour cela, l'auteure retrace le mode de production des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame ou du bisphénol A, et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Surtout, elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.

Où est passé le bien commun ?

Livre de François Flahaut, édité par Mille et une nuits, publié en 2011.

Mots clés : Individu, Société, HISTOIRE, Modèle, Morale, Droit social, Économie, Libéralisme, Politique sociale, Dignité, Inégalité, Média, Vie politique, Droits de l'homme, Philosophie, Anthropologie, Déclaration universelle des droits de l'homme

Dans un monde où le politique est dominé par les puissances économiques et financières, et où le toujours plus de la croissance s'impose comme une fin en soi, la seule référence non économique qui subsiste est celle des droits individuels. La référence au bien commun a été évacuée. Des millions de citoyens, pourtant, continuent de s'en soucier. Encore faudrait-il qu'émerge une conception renouvelée du bien commun. Et que celui-ci reprenne sa place dans les préoccupations des politiques. François Flahault interroge le fondement des droits de l'homme. Il montre comment le progrès des connaissances anthropologiques apporte ce qui leur manque pour penser le bien commun. La vie sociale apparaît ainsi comme le lieu d'être de chacun d'entre nous, l'indispensable poumon de la vie individuelle. La fragile coexistence des humains repose largement sur les biens communs ou biens collectifs (au pluriel) dans lesquels se concrétise le bien commun (au singulier). Cependant, leur importance, ainsi que leur diversité naturelle et culturelle, matérielle et immatérielle, reste sous-évaluée au regard des biens marchands. Comment la lutte politique peut-elle faire évoluer les rapports de force dans un sens favorable au bien commun? L'auteur montre qu'il est possible de s'inspirer d'un autre modèle que ceux dont, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, nous sommes encore tributaires.

Les tyrannies de la visibilité : être visible pour exister ?

Livre de Nicole Aubert, Claudine Haroche, Jacqueline Barus Michel, et al., édité par Erès, publié en 2011.

Mots clés : Intimité, Image de soi, Image, Société, Sujet, Représentation sociale, HISTOIRE, Évolution, Altérité, Réseau, Internet, Média, Vie politique, Attitude, Comportement, Consommation, Émotion, Pudeur, Valeur, Respect, Intériorisation

La visibilité est un terme qui revient aujourd'hui de façon récurrente dans le débat public. Nous vivons une injonction permanente à rendre visible ‒ à travers les médias, les réseaux sociaux, les blogs, Internet... ‒ ce que nous sommes et ce que nous faisons, sous peine d'être voués à une inexistence sociale et psychique.
Pourquoi et comment l'exigence de visibilité a-t-elle pris une telle ampleur aujourd'hui ? Quelles en sont les manifestations et les conséquences à différents niveaux, celui de la société dans son ensemble, celui du travail, de la vie politique, de la façon de communiquer, celui du rapport à soi et à l'autre ? L'invisible est-il devenu inutile ? En acceptant d'être réduits à ce que nous offrons au regard, à nos seules apparences, ne renonçons-nous pas à notre intériorité la plus profonde, cette intimité de soi qu'on appelait le for intérieur ?
Cet ouvrage s'attache à répondre à ces questions en montrant comment le refus de se soumettre à cet impératif de transparence révèle le désir, la volonté, le besoin de préserver quelque chose d'un espace d'expérience intérieure, fondement de l'ultime liberté de l'individu.

A quoi sert vraiment un sociologue ?

Livre de François Dubet, édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Sociologue, Sociologie, Théorie, Rôle, Témoignage, Société, Individu, Expérience, Justice, Média, Politique, Parcours professionnel, Objet de recherche, Recherche sociale, Enseignement supérieur

À quoi sert vraiment un sociologue ? Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe d’utilité ? Est-il contestataire, idéologue, expert… ? Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue s’est-il lui-même posé la question ? Observateur aguerri des grandes questions sociales (école, mouvements sociaux, banlieue, justice), François Dubet nous invite à partager son regard de sociologue. Sans héroïsme ni forfanterie, le sociologue contemporain peut apparaître sous les traits modestes d’un acteur de terrain, se confrontant à la prose du monde, proposant à la société ses services, enquêtant, vérifiant, conseillant souvent, critiquant parfois. Mais lorsque les mythes religieux et les contrats sociaux ne suffi sent plus à expliquer comment tiennent, se forment et se transforment les sociétés, le sociologue peut aussi répondre au besoin des sociétés modernes de se connaître et d’agir sur elles-mêmes. Ni apologiste, ni pessimiste, François Dubet lève le voile sur la suspicion dont on voudrait frapper la sociologie et nous livre un témoignage de l’intérieur, au-delà des sentiers battus.

Une société de soins : santé, travail, philosophie, politique

Livre de Jean François Petit, Fabienne Brugere, Emmanuel Langlois, et al., édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2011.

Mots clés : Soin, Relation d'aide, Accompagnement, Concept, Courant de pensée, Éthique, Attention, Altérité, Société, Anthropologie, Bioéthique, Droit, Santé, Profession médicale, Médecine, Relation soignant-soigné, Violence, Travail, Entreprise, Conditions de travail, Harcèlement moral, Philosophie, Politique

Le care, le soin, l'éthique de la sollicitude, de l'attention à autrui, autant de termes qui font irruption dans le débat public. Élaboré à son point de départ par des féministes impliquées dans la santé, ce courant de pensée peut-il bousculer l'ordre de la société ou n'est-il condamné qu'à soigner les plaies béantes de la société de la performance et de l'hypercompétition de tous contre tous ? Cet ouvrage propose une vision plurielle et structurée de ce qui pourrait fonder une société du soin. Il définit les contours du care, explicite ce que cette pensée remet en cause dans la manière d'envisager l'humain avant d'examiner son impact critique et créatif dans deux lieux clés : les lieux de soins et le travail. En reliant ces approches, ce livre interroge les fondements de l'ordre économique, social et politique actuel. Sortir d'une vision, qui fait du calcul la mesure de toute chose et de la performance une raison d'être, impose de renoncer à l'illusion d'un individu totalement maître de sa vie et de ses choix. Construire une société du soin suppose de partir de la vulnérabilité de chacun non pour s'y complaire, mais pour grandir en humanité.