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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Faire communauté en société : dynamique des appartenances collectives

Livre de Yvan Sainsaulieu, Monika Salzbrunn, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Individu, Groupe, Groupe d'appartenance, Communauté, Concept, Subjectivité, Lien social, Identification, Individualisation, Étude de cas, Quartier, Territoire, Ethnie, Sociabilité, Identité, Réseau, Travail, Maison de retraite, Famille, Solidarité, École, Classe, Élève, Enseignant, Apprentissage, Réseau d'information et de communication, Internet, Action sociale, DSL, Luhman (Niklas), Stichweh (Rudolf), Esposito (Roberto)

Les notions de " communauté " et " société " mettent en évidence deux configurations sociales où varie la place de l'individu et du groupe dans les pratiques sociales. La " communauté ", issue de la description empirique d'une variété de processus sociaux, est en permanence bousculée par la " communauté " comme idéal et prescription normative. C'est pourquoi l'analyse du processus visant à " faire communauté passe aussi par l'appréhension de la façon dont les groupes se considèrent ou se construisent mutuellement. Tension fondamentale abordée par les auteurs classiques de la sociologie, la relation entre les concepts de communauté et de société demeure au centre de la réflexion théorique contemporaine. La synthèse des débats francophones (marqués par l'historicisme), germanophones (les notions de " Gemeinscbaft "/" Gesdll uhaft " de Tonnies, Weber, Luhmann), anglophones (les " comnumitystuâiee ") et italophones (Roberto Esposito) constitue l'un des points forts du présent ouvrage. L'ouvrage donne également donc une place importante aux études empiriques qui, à partir de terrains variés, permettent d'illustrer la diversité des formes sociales communautaires... Ivan SAINSAULIEU est sociologue et politiste, membre du LISE (CNAM/CNRS, UMR 5262). Monika SALZBRUNN est professeure ordinaire en religions, migrations et diaspora à l'université de Lausanne et membre de l'Institut des sciences sociales des religions contemporaines. Laurent AMIOTTE-SUCHET est maître assistant à l'Observatoire des religions en Suisse (ORS) de l'université de Lausanne.

L'autoproduction accompagnée : un levier de changement

Livre de Daniel Cérézuelle, Guy Roustang, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Autonomie, Vie quotidienne, Autogestion, Solidarité, Logement, Rénovation de l'habitat, Jardinage, Alimentation, Consommation, Atelier, Santé, Coopérative, DSL, Économie, Échange, Don, Socialisation, Sociabilité, Insertion sociale, Précarité, Pauvreté, Lien social, Expérience, Méthodologie, Évaluation, Partenariat, Accompagnement, Débat, Travail, Emploi, Rémunération, PADES (Programme autoproduction et développement social)

L'inégalité des revenus de l'économie monétaire est redoublée par l'inégalité des ressources non monétaires, ce qui favorise un renforcement des logiques d'exclusion. L'autoproduction accompagnée - autoréhabilitation du logement, ateliers cuisine, etc. - consiste à apporter une aide technique et sociale à des publics défavorisés pour leur permettre de " faire par eux-mêmes ". Actives dans l'amélioration de leurs conditions de vie, les personnes touchées par la pauvreté et l'exclusion retrouvent une place dans la société. Ce livre a pour ambition d'inscrire les démarches d'autoproduction accompagnée dans la panoplie des politiques publiques d'action sociale et de développement social. Les auteurs montrent que cet outil, à l'heure actuelle sous-utilisé, a fait ses preuves et qu'il pourrait être généralisé. Ils en présentent la méthodologie et les résultats. Plus largement, ils invitent le lecteur à rechercher une autre articulation entre l'économique et le social, et à initier ainsi un changement, qui s'impose désormais, de nos façons de produire et de consommer. Daniel Cérézuelle est philosophe et sociologue, actuellement directeur scientifique du PADES (Programme autoproduction et développement social). Guy Roustang est directeur de recherche honoraire au CNRS, cofondateur du PADES.

Lutter contre la pauvreté : tome 1 : le développement humain

Livre de Esther Duflo, édité par Ed. du Seuil, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Éducation, Santé publique, Réforme, Prévention sanitaire, Enseignement, Politique sanitaire, Changement social, Prévention, Exclusion sociale

Nul ne conteste que la santé et l'éducation constituent des priorités absolues. Mais la situation actuelle n'incite pas à l'optimisme : neuf millions d'enfants meurent chaque année avant l'âge de cinq ans de maladies que l'on sait guérir et, en Inde, la moitié des enfants scolarisés ne sait pas lire. Pour remédier à cet état de fait, Esther Duflo évalue localement et concrètement les programmes de lutte contre la pauvreté, à l'aide d'une méthode révolutionnaire : l'expérimentation aléatoire. De l'Inde au Malawi, du Kenya au Mexique, cette méthode permet de répondre à de nombreuses questions : comment rendre plus efficaces les campagnes de vaccination ? Comment améliorer l'instruction des enfants à moindre coût ? Comment lutter contre l'absentéisme des enseignants et des infirmières ? La santé et l'éducation sont les préalables non seulement au bien-être social, mais aussi à la liberté : ce livre montre comment les faire progresser de manière décisive.

Les vulnérables : la démocratie contre les pauvres

Livre de Hélène Thomas, édité par Ed. du Croquant, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Politique sociale, Concept, Représentation sociale, Discours, Précarité, Résilience, Égalité des chances, Dignité, Citoyenneté, Victime

Depuis le début des années 1980, les démocraties et les organisations internationales ont modifié leur approche des populations défavorisées, revenant sur plus de deux siècles de développement et de mise en oeuvre des idées progressistes de promotion sociale et d'accès à la citoyenneté.La notion de vulnérabilité est la pierre angulaire de ce changement. Désormais la guerre est déclarée non plus à la pauvreté mais aux pauvres, enrôlés dans ce combat contre eux-mêmes. Ils font l'objet de la vigilance des savants, de la sollicitude des experts et d'une surveillance continue des acteurs publics et ne sont plus traités comme des citoyens malheureux ou mal intégrés mais comme des incapables. Cet ouvrage revient d'abord sur les fondements de cette révolution conceptuelle. Une archéologie des termes permet de comprendre comment ils se sont généralisés dans les discours publics depuis la fin du dernier millénaire. Puis il étudie les instruments de ce nouveau gouvernement des pauvres qui les coupe de l'exercice de leurs droits humains et de leurs libertés fondamentales. Comment ce remplacement de l'égalité par l'équité, de la liberté par la dignité, de la fraternité par la responsabilité s'est-il opéré ? Sur quels principes juridiques fondamentaux et politiques contradictoires, néanmoins conciliés dans une nouvelle théorie sociale, s'appuie-t-il ? Enfin le livre met en lumière les effets de ces dispositifs d'urgence permanente sur l'existence des vulnérables assignés au rôle de victimes.Leur traitement qui combine protection rapprochée et contrôle à distance repose sur l'individualisation et la psychologisation de leur condition et en fait tantôt des martyrs médiatisés tantôt des cibles discrètes d'interventions bienfaisantes condamnées à la désubjectivation et au silence.

La démocratie participative inachevée : genèse, adaptations et diffusions

Livre de Amélie Flamand, Héloise Nez, Ernesto Ganuza, Marie Hélène Bacqué, et al., édité par Yves Michel, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Démocratie, Participation, Démocratie participative, Budget, Évolution, Citoyenneté, Expérience, Vie politique, Projet, Milieu urbain, Développement local, Rénovation urbaine, Gouvernement, Banlieue, Analyse comparative, Enquête, Parti communiste français, Allemagne, France, Paris, Italie, Rome, Inde, Delhi, Ile de France

La démocratie participative, dont les racines sont anciennes, connaît un renouveau retentissant depuis une dizaine d'années. Elle semble s'institutionnaliser dans la durée, dans une dynamique qui se différencie du caractère contestataire des mouvements sociaux des années 60 et 70. Cet ouvrage analyse ses dynamiques de diffusion, le succès particulier de certains dispositifs, les aléas de tel ou tel parcours, la multiplicité des expériences locales et l'inachèvement général d'un processus qui semble, pourtant, porté par des tendances lourdes. Comment expliquer, par exemple, la grande diversité des budgets participatifs, en Europe mais aussi à l'intérieur d'un même pays ? Pourquoi le recours au tirage au sort s'est-il d'abord répandu en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Espagne, puis plus tardivement en France ? Comment comprendre le fait que, malgré les succès des expériences qui ont recours à cette procédure, celle-ci ne soit pas encore devenue une composante standardisée du fonctionnement démocratique ? Pourquoi une telle diversité des dispositifs participatifs liés aux enjeux urbains ? Pour favoriser une meilleure compréhension de ces phénomènes, l'accent est ici mis sur deux aspects peu étudiés jusque-là dans une optique comparative : l'évolution dans le temps et la place des acteurs, individuels ou en réseau. A travers quels réseaux d'acteurs, quelles institutions, se sont opérés des transferts ? Retracer cette généalogie de la démocratie participative permet de mieux en comprendre la portée et les limites. Et donne des clés à ceux qui veulent la faire vivre aujourd'hui.

Bilan de 10 ans d'observation de la pauvreté et de l'exclusion sociale à l'heure de la crise

Livre, édité par la Documentation française, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Évaluation, Bilan, Crise économique, Indicateur, Exclusion sociale, Budget, Évolution, Inégalité, Emploi précaire, Accès aux soins, Logement, Formation, France, Europe

Dix ans après la déclaration du sommet européen de Lisbonne qui avait tracé l'objectif de « donner un élan décisif à l'éradication de la pauvreté », ce sixième rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) porte un regard comparatif sur les évolutions en Europe et dresse un bilan de l'observation de ces phénomènes en France. La crise économique fait l'objet d'une première analyse, notamment pour apprécier ses effets sur les personnes les plus fragiles et sur les aspects multidimensionnels de la pauvreté. Ce rapport présente les travaux de l'ONPES dans deux directions nouvelles : la construction d'un système de veille sur les phénomènes émergents en matière de pauvreté, d'une part, et l'apport des personnes en situation de précarité à l'amélioration de la connaissance de la pauvreté et de l'exclusion sociale, d'autre part.

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Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.

3 Euros par jour

Livre de Nelly Zin, Caroline Fontaine, édité par A. Michel, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Femme, Adulte en difficulté, Mère, Témoignage, Vie quotidienne

Nelly fait partie de ceux que l'on appelle " les nouveaux pauvres ". Un jour, sa vie a basculé. Car rien ne prédestinait cette jeune femme munie d'un bac pro de secrétariat à être obligée de pousser les portes d'une banque alimentaire pour pouvoir nourrir sa famille. Seulement voilà. Une séparation, la perte de son emploi, l'accumulation des dettes et Nelly s'est retrouvée à élever seule ses 2 petites filles avec 3 € par jour. Son histoire est d'une effrayante banalité. Sa lutte éprouvante. Pourtant Nelly garde espoir. Elle refuse de baisser les bras. Pour ses enfants. Digne et émouvant, souvent bouleversant, ce témoignage est exemplaire de la dérive économique de ces millions de Français tombés sous le seuil de pauvreté. Nelly a son histoire, son drame. Comme tant d'autres. Mais elle nous fait sentir que ça n'arrive pas qu'aux autres.

La société du malaise

Livre de Alain Ehrenberg, édité par O. Jacob, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Société, Sociologie, Psychanalyse, Individualisme, Évolution, Autonomie, Valeur, Norme sociale, Personnalité, Changement, Névrose, Moi, Idéal du moi, Lien social, Autorité, Travail, Souffrance psychique, Inégalité, Santé mentale, Politique, Riesman (David), Cavell (Stanley), Tocqueville (Alexis de), Freud (Sigmund), Green (André), Lacan (Jacques), France, Etats Unis

L'émancipation des moeurs, les transformations de l'entreprise et celles du capitalisme semblent affaiblir les liens sociaux ; l'individu doit de plus en plus compter sur sa" personnalité". Il s'ensuit de nouvelles souffrances psychiques qui seraient liées à la difficulté à atteindre les idéaux qui nous sont fixés. Cette vision commune possède un défaut majeur : elle est franco-française. Comment rendre compte de la singularité française ? Et que signifie l'idée récente que la société crée des souffrances psychiques ? Croisant l'histoire de la psychanalyse et celle de l'individualisme, Alain Ehrenberg compare la façon dont les États-Unis et la France conçoivent les relations entre malheur personnel et mal commun, offrant ainsi une image plus claire et plus nuancée des inquiétudes logées dans le malaise français. Alain Ehrenberg est l'auteur de trois livres sur l'individualisme, Le Culte de la performance, en 1991, L'Individu incertain, en 1995 et La Fatigue d'être soi, en 1998. Sociologue, directeur de recherche au CNRS, après avoir créé, en 1994, un groupement de recherches sur les drogues et les médicaments psychotropes, il a fondé, en 2001, le Cesames (Centre de recherches psychotropes, santé mentale, société), CNRS, Inserm, université Paris-Descartes.