Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 103

Votre recherche : *

Des solitudes

Livre de Maudy Piot, Brigitte Brami, Jeanne Cordelier, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Société, Récit de vie, Témoignage, Isolement, Contrainte, Prison, Écriture, Relation familiale, Fratrie, Mère, Maternité, Laïcité, Handicap, HANDICAP AUDITIF, Travail, Relation professionnelle, Télévision, Lien social, Rencontre, Souffrance psychique, Représentation sociale

La solitude peut être choisie, convoitée, subie, imposée. Ce n'est donc pas un phénomène, une situation univoques. Que faire de sa solitude ? Pour la prisonnière, en faire un refuge, une « chambre à soi » ? Pour celle qui a perdu son fils, une épreuve d'où l'on ne sort pas indemne ? Pour celle qui a subi des violences sexuelles, la porte d'un exil bienfaisant ? Et la solitude de la personne handicapée ? Est-elle seulement subie. Ne peut-elle être, parfois, un tremplin vers un autre espace de liberté ?

Jouer : étude anthropologique à partir d'exemples sibériens

Livre de Roberte Hamayon, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Jeu, Anthropologie, Ethnologie, Objet de recherche, Recherche en sciences sociales, HISTOIRE, Représentation sociale, Corps, Imitation, Rite, Société, Civilisation, Imaginaire, Identité, Altérité, Relation, Cognition, Émotion, Conscience, Croyance, Stratégie, Environnement social, Sibérie, Mongolie

Jouer, voilà une évidence bien embarrassante : la notion est unanimement reconnue universelle, applicable à l'animal comme à l'homme, mais rien ne définit ce qui est commun à toutes ses manifestations, de l'amusement enfantin à l'action théâtrale, de la compétition sportive à la spéculation boursière. Sur le terrain d'anthropologue de l'auteur (Mongolie, Sibérie), jouer a une place au plus haut niveau : les fêtes nationales s'appellent « Jeux », faisant écho à leur façon aux jeux du cirque de la Rome antique comme aux jeux Olympiques d'aujourd'hui. Ces Jeux, porteurs d'une identité et d'une éthique, se veulent aussi action sur l'avenir. Leur examen fournit l'occasion d'un parcours à travers les multiples dimensions du jouer. Partant de la lutte et de la danse, passant par l'apprentissage, l'interaction, l'émotion et la stratégie, ce parcours croise aussi bien la chance et la croyance que l'ambiguïté des rapports à la fiction et à la réalité. Il s'achève sur deux caractéristiques du jouer, sa marge et sa structure de métaphore. Restauré dans son unicité, jouer apparaît comme une modalité de l'action à part entière. Si « jouer n'est pas faire au sens courant » comme disait Johan Huizinga, n'est-ce pas faire autre chose, ailleurs, autrement ?

Fins de vie, éthique et société

Livre de Emmanuel Hirsch, édité par Erès, publié en 2012.

Mots clés : Éthique, Société, Mort, Accompagnement de fin de vie, Deuil, Souffrance, Soins palliatifs, Rite, Euthanasie, Loi

La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie confère à de telles questions une dimension politique. Les conditions du mourir interrogent à la fois nos obligations humaines, sociales et les exigences du soins. Désormais doivent s'instaurer au coeur de notre cité une nouvelle culture de la fin de vie, de nouvelles solidarités, des pratiques professionnelles différentes : au service de la personne malade et de ses proches. Cet ouvrage collectif s'intègre à cette démarche et soutient une évolution nécessaire dans le soin. Elle tient pour beaucoup à la qualité des analyses développées à partir des pratiques et aux choix politiques qu'elles imposent. Les situations toujours singulières, irréductibles aux débats généraux portant sur « la mort dans la dignité » justifient une exigence de clarification, la restitution d'expériences et la transmission de savoirs vrais. Cette réédition en poche entièrement revue, actualisée et augmentée, propose dans une approche pluridisciplinaire associant les meilleures compétences, la synthèse la plus rigoureuse et la plus complète de réflexions et d'expériences au coeur des débats les plus délicats de notre société. Au-delà des professionnels de santé, ce livre concerne chacun d'entre-nous.

Violences chaudes, violences froides

Livre de Daniel Ajzenberg, Gérard Bonnet, Colette Combe, Joyce AIN, et al., édité par Erès, publié en 2012.

Mots clés : Violence, Agressivité, Traumatisme, Psychisme, Pulsion, Enfant maltraité, Souffrance psychique, Perversion, Anorexie, Adolescent, Exclusion sociale, Terrorisme, Société, Entreprise, Harcèlement moral

La gérontologie sociale : héritages et réflexions contemporaines

Livre de Catherine Gucher, Alain Villez, Agathe Gestin, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Gérontologie, Concept, Personne âgée, Vieillissement, Société, Identité, Livre pour enfant, Conditions de vie, Recherche universitaire, Sociologie, Sciences humaines et sociales

La solitude des mourants. Suivi de Vieillir et mourir : quelques problèmes sociologiques

Livre de Norbert Elias, édité par C. Bourgeois, publié en 2012.

Mots clés : Mort, Sociologie, Société, Tabou, Représentation sociale, Perception, Isolement, Accompagnement de fin de vie, Vieillissement

Initialement paru en 1998, ce livre, aujourd'hui reproposé au format de poche, n'a rien perdu de son actualité. Jamais la mort n'a été aussi discrète, aussi hygiénique qu'elle l'est aujourd'hui, et jamais aussi solitaire. Si la dissimulation et le secret qui entouraient jadis le domaine sexuel se sont heureusement relâchés, les tabous sociaux se sont déplacés et singulièrement renforcés en ce qui concerne la mort. L'attitude pusillanime de refus et de gêne qui entoure aujourd'hui la fin d'un être humain est tout à fait comparable à celle qui prévalait dans le domaine sexuel à l'époque victorienne. Telle est la thèse que développe Norbert Elias dans ce livre. Norbert Elias (1897-1990), écrivain et sociologue, est né en Allemagne en 1897 dans une famille juive. Après des études de médecine et de philosophie, il se tourne vers la sociologie, puis enseigne en Angleterre où il se réfugie en 1935 pour fuir le nazisme. Il y écrit Sur le processus de civilisation. Il demeure en Angleterre jusqu'à sa retraite. Il obtient en 1954 un poste d'enseignant à l'Université de Leicester. Ce n'est qu'à partir des années 60 que ses ouvrages sont traduits en français : ils portent sur l'histoire de l'autocontrôle de la violence et l'intériorisation des émotions, et révolutionnent la sociologie. En 1975, il s'installe à Amsterdam et devient peu à peu célèbre, notamment grâce à la parution de son oeuvre en poche. Il reçoit le Prix Theodor W. Adorno en 1977. Il meurt à Amsterdam en 1990.

Les théories de la reconnaissance

Livre de Haud Gueguen, Guillaume Malochet, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Concept, Théorie, Philosophie, Image de soi, Identité, Courant de pensée, Travail, Déni, Idéologie, Vie politique, Société, Éthique, Justice, Différence, Dignité, Minorité culturelle, Immigration, Ethnie, Don, Anthropologie, Aristote, Hegel (Georg Wilhem Friedrich), Rousseau (Jean Jacques), Hobbes (Thomas), Machiavel (Nicolas), Ecole de Francfort, Honneth (Axel)

Tous reconnus ! Tel paraît être le mot d'ordre contemporain, qui traverse l'espace intime comme les luttes politiques. Chacun considère aujourd'hui qu'il possède des droits inaliénables, parmi lesquels celui de faire « reconnaître » son identité et sa différence - sexuelle, ethnique, religieuse, politique. Les singularités ne sont plus cachées, mais revendiquées. Cela ne veut certes pas dire qu'elles sont toutes effectivement reconnues. Au contraire, cette revendication semble motivée par l'expérience du « déni de reconnaissance » qui prend des formes diverses : mépris social, absence de respect, souffrance au travail. Ce livre se propose de retracer la généalogie philosophique de cette revendication de reconnaissance et d'en présenter les principales réactualisations dans le champ du travail, de la justice sociale et des politiques multiculturelles. Il expose également les limites du paradigme de la reconnaissance, en présentant les principales critiques qui lui ont été adressées.

Aliénation et accélération : vers une théorie critique de la modernité tardive

Livre de Hartmut Rosa, édité par La Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Urgence, Aliénation, Temps, Espace, Rythme, Qualité de la vie, Technologie, Changement social, Compétition, Communication, Totalitarisme, Idéologie, Norme sociale, Société

Ce livre examine les causes et les effets des processus d'accélération propres à la modernité, tout en élaborant une théorie critique de la temporalité dans la modernité tardive.Dans le sillage de son ouvrage Accélération (La Découverte, 2010), dont il reprend ici le coeur du propos de manière synthétique, Hartmut Rosa apporte de nouveaux éléments en rediscutant la question de l'aliénation à la lumière de la vie accélérée. Ainsi, il soutient et développe avec force l'idée que l'accélération engendre des formes d'aliénation sévères relatives au temps et à l'espace, aux choses et aux actions, à soi et aux autres. Sous la pression d'un rythme sans cesse accru, les individus font désormais face au monde sans pouvoir l'habiter et sans parvenir à se l'approprier.

Sociologie des réseaux sociaux

Livre de Pierre Mercklé, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Réseau, Société, Sociologie, Internet

Avant la mode des réseaux sociaux sur Internet, la notion de « réseau » connaissait en sciences sociales un succès grandissant : les travaux pionniers des anthropologues de l’école de Manchester ou des sociologues du groupe de Harvard ont fait émerger tout un ensemble de concepts, de modèles et de recherches empiriques : cette sociologie des réseaux sociaux consiste à prendre pour objets d’étude non pas les caractéristiques des individus, mais les relations entre eux et les régularités qu’elles présentent, pour les décrire, rendre compte de leur formation, de leurs transformations, et analyser leurs effets sur les comportements. Ce courant, en s’appuyant sur des approches empruntées à l’ethnologie et aux mathématiques, a su ainsi se constituer un domaine propre. Tout en envisageant les apports de la sociologie des réseaux à l’analyse d’objets « relationnels » aussi divers que la sociabilité, l’amitié, le conflit ou la cohésion sociale, cette édition entièrement révisée s’interroge à la fois sur les bouleversements qu’y a introduit depuis les années 2000 le développement des réseaux sociaux sur Internet, et sur la prétention de ce courant à constituer un nouveau paradigme sociologique.

Accès à la version en ligne

La crèche ou l'école pour les 2 ans ? Eléments d'un débat

Livre de Alain Ducousso Lacaze, Céline Baudoin, Nicole Catheline, édité par P. Duval, publié en 2011.

Mots clés : Nourrisson, Enfant, Jeune enfant, Mode de garde, Lieu de vie, HISTOIRE, École, École maternelle, Scolarisation, Professionnel de l'enfance, Psychologie du développement, Crèche, Jardin d'enfants, Assistant maternel, Société, Représentation sociale, Relation équipe éducative-famille, Pratique professionnelle, Analyse de la pratique

Un enfant de deux ans peut tout aussi bien fréquenter une crèche qu'une école maternelle. Sachant que les missions et les fonctionnements de ces deux structures d'accueil et d'éducation diffèrent, comment définir quelle est la meilleure place pour l'enfant ? Au-delà de la question de la plus ou moins grande maturité de l'enfant, l'analyse des discours des professionnels des crèches et des enseignants de l'école maternelle met en lumière une certaine diversité des représentations du jeune enfant et de l'enfance elle-même.
Ce livre est l'occasion de donner des éléments pour suivre ce débat qui n'est pas tant celui des institutions que de la place et du temps réservés à la petite enfance dans notre société. Alors qu'un projet de loi vise à rendre l'école maternelle obligatoire pour les enfants de trois et cherche par là-même à sécuriser l'institution école maternelle, aujourd'hui mise en péril, les auteurs ont ici pris le parti de donner la parole aux acteurs qui accompagnent quotidiennement les jeunes enfants à la crèche et à l'école.