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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Vies de femmes, vies précaires : les femmes face à des précarités multiples

Livre de Thierry Benoit, édité par Belin, publié en 2016.

Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, Précarité, Inégalité, Travail des femmes, Emploi précaire, Famille monoparentale, Égalité, Espace public, Domination

L'évolution du chômage et le développement du temps partiel ont pour conséquence une précarité qui touche de nombreuses femmes, quel que soit leur niveau de formation, et jusqu'à la retraite. Elles sont d'autant plus fragilisées que les séparations, les accidents de la vie entraînent une progression des familles monoparentales gérées à 90% par les femmes. Après un état des lieux de la précarité des femmes, l'auteur décrit comment, dans les différentes sphères privée, publique et professionnelle qui constituent notre société et la vie de chacune, se construit une précarité des femmes de plus en plus grandissante.
Il s'attache à donner des raisons d'espérer pour que la société et les femmes elles-mêmes n'acceptent plus la précarité comme LA « condition » des femmes. Combattre la précarité des femmes, c'est vaincre l'inégalité entre les femmes et les hommes. Cela se décline à tous les niveaux d'organisation de la société en le décrétant, certes, par des lois, mais surtout en l'enseignant dès le plus jeune âge dans le cadre d'une réelle mixité.

Le non-recours aux politiques sociales

Livre de Philippe Warin, Antoinette Catrice Lorey, édité par Presses universitaires de Grenoble, publié en 2016.

Mots clés : Lien social-Précarité, Prestation sociale, Aide sociale, Politique sociale, Évaluation, Précarité, Exclusion sociale, Statistiques, Accès aux droits, Stigmatisation, Norme sociale, Demande, Usager, Typologie, Politique familiale, Prestation familiale, Dépense, Administration, Échec, Information, Financement, Pauvreté, Protection sociale, CMU, Non-recours

La question du non-recours aux prestations sociales figure sur de nombreux agendas politiques. En France, ce sont jusqu’à 60 % de personnes qui n’ont pas recours à certaines prestations sociales. Il en va de même dans d’autres pays. Peu connu, ce phénomène touche pourtant les politiques sociales et les autres composantes de la protection sociale (Sécurité sociale, assurances privées et organismes de prévoyance, aide et action sociale). Dans cet ouvrage, l’auteur établit un état des lieux de la question, à la fois sur le plan scientifique et sur le plan des politiques publiques. Il développe une synthèse des modèles d’analyse, et met en lumière l’importance du chiffrage du non-recours pour l’évaluation des facteurs d’échec et de réussite de l’action publique. Il en propose des explications, et questionne les ressorts du phénomène. Il interroge en particulier le ciblage des politiques de lutte contre la pauvreté et la précarité. Ce dernier, en entraînant une stigmatisation des personnes ciblées, pourrait-il conduire à un refus de recourir à l’aide publique ? Enfin, l’auteur explore une dernière piste, selon laquelle le non-recours manifesterait l’expression d’un désintérêt ou d’un désaccord pour l’offre publique. Le non-recours, un comportement politique ?

Ce qui nous unit : discriminations - égalité et reconnaissance

Livre de François Dubet, édité par Ed. du Seuil, publié en 2016.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Sociologie, Égalité, Inégalité, Différence, Tiers, Valeur, Identité, Exclusion sociale, Besoin, Individu, Société, Homme, Femme, Immigration, Ethnie, Appartenance sociale, Culture, Laïcité, Reconnaissance, Groupe social

Les discriminations reposent sur une double injustice D'une part, elles portent atteinte au principe d'égalité des individus. D'autre part, elles dénient la valeur des identités. Chez ceux qu'elles frappent, ces exclusions provoquent un désir d'égalité, un effort pour être "comme les autres", ou, au contraire, une revendication d'existence, une manifestation publique de dignité. Demande d'égalité et d'invisibilité, d'une part, besoin de reconnaissance et d'identité, de l'autre. Mais comment pouvons-nous être à la fois égaux et différents ? La seule manière d'échapper à cette contradiction est de construire un tiers définissant ce que nous avons en commun. Au thème de l'égalité des chances, il est nécessaire d'ajouter celui du commun et de l'égalité. Contre la guerre des identités, il faut opter pour la construction du social. François Dubet est professeur émérite à l'université de Bordeaux et directeur d'études à l'EHESS. Il a récemment publié, au Seuil, Pourquoi moi ? L'expérience des discriminations (2013) et La Préférence pour l'inégalité (2014).

Réduire la pauvreté : un défi à notre portée

Livre de Denis Clerc, Michel Dolle, édité par Alternatives économiques, publié en 2016.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Prise en charge, Représentation sociale, Inégalité, Travail, Formation professionnelle continue, Enfant, Scolarité, Accueil, Prestation familiale, Mixité sociale, Revenu minimum, RSA, Insertion professionnelle, Logement, Insertion par l'économique, Approche historique, Reconnaissance, Définition, Déscolarisation

Dans un pays globalement riche comme la France, la pauvreté fait de la résistance : depuis quinze ans, elle concerne 13 à 14 % de la population. Au lieu de renforcer la solidarité, cette réalité pousse une fraction croissante des politiques et de l’opinion à dénoncer « l’assistanat », à désigner les plus démunis comme responsables de leur situation. Pourtant, la majorité des adultes pauvres occupent un emploi, et leur pauvreté résulte bien plus souvent d’un « héritage familial » ou d’accidents de la vie que d’un manque de volonté. Les auteurs proposent de relever ce défi sans alourdir pour autant les dépenses publiques. En actionnant les bons leviers, comme la formation, les contrats de travail, l’insertion par l’activité économique, le soutien renforcé des institutions publiques en faveur des enfants pauvres et la refonte des aides sociales. Réduire la pauvreté est un enjeu de justice sociale, un investissement dont toute la société tirera profit.

Réduire la pauvreté : un défi à notre portée

Livre de Denis Clerc, Michel Dolle, édité par les Petits matins, publié en 2016.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Revenu minimum, Politique de l'emploi, Insertion professionnelle, Jeune, Aide sociale, Emploi précaire, Famille monoparentale

La pauvreté a changé de visage : il y a encore une vingtaine d'années, elle concernait majoritairement des personnes âgées. Aujourd'hui, elle frappe surtout des jeunes : un pauvre sur deux a moins de 30 ans, un enfant sur cinq vit dans une famille pauvre, et il s'agit souvent d'une famille monoparentale, dans laquelle la mère (plus rarement le père) doit se débrouiller pour faire bouillir la marmite et s'occuper des enfants.
Ce constat débouche sur une feuille de route simple : d'abord, faire en sorte que les enfants d'aujourd'hui ne soient pas les pauvres de demain. Ensuite, mieux prévenir le risque de chômage, le plus souvent fruit d'une qualification insuffisante ou d'une absence de possibilités de reconversion. Enfin, aider les pauvres pour qu'ils puissent vivre décemment. Réduire la pauvreté n'est pas une question de charité.
C'est un enjeu de justice sociale, un investissement dans les hommes dont toute la société tirera profit. Et ce n'est pas (seulement) une question d'argent, mais de priorité. On pourrait faire (nettement) mieux sans que cela coûte plus cher.

Surendettement : de l'accompagnement au traitement

Livre de Emmanuelle Vallas Lenerz, Wolfgang Lenerz, édité par ESF, publié en 2015.

Mots clés : Lien social-Précarité, Surendettement, Précarité, Prévention, Accompagnement social, Procédure, Dossier administratif, Travailleur social, Droit social, Endettement, Revenu, Budget, MASP

Le surendettement est devenu un véritable problème de société : le nombre de dossiers déposés auprès des commissions de surendettement d’avril 2014 à mars 2015 s’élève à 226 236. Autant de personnes qui ne parviennent pas à faire face à leurs dettes. Le travailleur social est en première ligne pour aider les usagers qu’il accompagne à bénéficier d’un désendettement effectif. II lui est beaucoup demandé : soutien psychologique, connaissances juridiques, coordination de son action avec celles des autres intervenants sociaux pour une approche globale de la problématique de la personne en difficulté.
Cet ouvrage expose, de façon claire et détaillée, les étapes successives de la procédure du traitement des situations de surendettement : comment apprécier une telle situation, quels critères la définissent ; quand déposer un dossier auprès de la commission de surendettement, quels conseils prodiguer dans cette constitution de dossier, etc. Il explicite les mesures existantes de désendettement : le plan conventionnel de redressement lorsque la situation peut être redressée ; les mesures «imposées» ou «recommandées» lorsque aucun accord n’a pu être trouvé ; la procédure de rétablissement personnel lorsque le débiteur est dans une situation irrémédiablement compromise.
Il présente les différents outils d’aide au désendettement : rééchelonnement des dettes, suspension de l’exigibilité des créances, voire, dans certains cas, effacement des dettes, etc. Force est de constater que l’ensemble des textes de lois est dense et souvent difficile à appréhender. Car il est le fruit de lois successives, chacune ayant tenté d’apporter des solutions à ce problème de société. Des tableaux récapitulatifs permettent une lecture simple et synthétique du dispositif applicable et en facilitent la compréhension.
Cet ouvrage s’adresse à l’ensemble des professionnels qui accompagnent les personnes en difficulté financière, mais aussi aux débiteurs et à leurs proches.

Autorité et légitimité : Le sens du collectif

Livre de Alain Eraly, édité par Erès, publié en 2015.

Mots clés : Lien social-Précarité, Autorité, Légitimité, Communauté, Groupe, Pouvoir, Institution, Langage, Imaginaire, Société

Les types d'autorité varient à l'infini selon les époques, les sociétés et les formes de vie. "Qu'est-ce au juste que l'autorité ?" demandait Hannah Arendt voici plus d'un demi-siècle. Alain Eraly offre sur cette question un point de vue renouvelé. Pour lui, si on réduit l'autorité à une relation d'obéissance, on perd de vue sa fonction première : celle d'inscrire la vie sociale dans l'imaginaire d'une communauté et de construire une identité commune.Alors que la crise de l'autorité est couramment associée au grand mouvement d'émancipation des individus propre à notre modernité, l'auteur y voit avant tout une crise du collectif. Dans toutes les sphères de la vie collective — la famille, la politique, les mouvements sociaux, la religion, l'enseignement, le travail, les médias, la science —, l'autorité continue de s'observer, certes affaiblie et contestée, mais toujours aussi nécessaire.Elle n'est pas un simple pouvoir, elle est le sens incarné du collectif. Là où elle disparaît, disparaissent aussi bien l'appartenance, la solidarité vécue, l'action commune. Comment penser l'autorité dans l'infinie diversité de ses manifestations sans la réduire à une simple domination ? Comment penser, en particulier, la persistance de la transcendance et de l'incarnation dans des sociétés qui se croient libérées des puissances de l'invisible ? Pas de société sans institutions et pas d'institutions sans figures d'autorité qui leur confèrent puissance de parole. Biographie d'Alain Eraly : Alain Eraly est professeur à l'université libre de Bruxelles, directeur du Centre d'études des politiques et de l'administration publiques, et membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Il enseigne la sociologie, la communication et la gestion publique.

Associations et action publique

Livre de Jean Louis Laville, Anne Salmon, édité par Desclée de Brouwer, publié en 2015.

Mots clés : Lien social-Précarité, Action sociale : histoire et perspectives, Association, Action sociale, Vie associative, Évaluation, Régie de quartier, Management, Sport, Solidarité, Prospective, Internet, Participation, Agriculture, Santé, Environnement, Art, Démocratie, Travail social de communauté, Partenariat, Politique, Mode de garde, Économie sociale et solidaire, Ligue de l'enseignement, ARI (Association pour la réadaptation et l'intégration), Association thélèmythe, Greenpeace, Aides, Maroc, Tunisie, Espagne, Québec, Bolivie (Etat plurinational de), Equateur

Confrontées à de nouvelles contraintes, les associations ne sont pas condamnées à l'impuissance. Beaucoup combattent l'uniformisation et résistent à la dépression. Leurs répertoires d'action et leurs domaines d'intervention sont extrêmement variés. Il est difficile d'enfermer leurs activités soit dans la prestation de services soit dans le plaidoyer. Imbriquant l'économique, le social et le politique, elles décloisonnent et dérangent.Comment reconfigurent-elles l'action publique ? La réponse ne peut être définitive. Elle est à construire. Pour y contribuer, le livre s'appuie sur une diversité de cas en France et à l'étranger : centre social et régie de territoire, fédérations d'éducation populaire et de sport, associations sociale et médico-sociale, unions d'associations de solidarité, associations écologistes et de consommation, association pour le maintien d'une agriculture paysanne, associations de lutte contre le sida et de santé environnementale, associations culturelles, de microfinance, d'action communautaire, de garde pour la petite enfance, associations et coopératives d'économie solidaire ou de commerce équitable.Cet effort de réflexion repose sur une collaboration d'acteurs et de chercheurs qui s'enrichit d'une perspective internationale : Maroc, Tunisie, Espagne, Québec, Bolivie. Equateur... La pluralité de références et de points de vue ouvre à de nouvelles approches sur le rôle des associations en démocratie.

Le lien social

Livre de Pierre Yves Cusset, édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Lien social-Précarité, Lien social, Concept, Sociologie, Individu, Société, Réseau, Famille, Évolution, Immigration, Délinquance, Relation familiale, Individualisation, Interaction

C'est en faisant référence à sa crise supposée que l'on aborde le plus souvent, en France, la question du lien social. Les bouleversements que traversent les sociétés européennes du XIXe siècle sont l'occasion de réfléchir aux fondements d'un lien individu/société qui, aujourd'hui, ne va plus de soi. Après avoir présenté les apports les plus récents de la sociologie des réseaux et des réflexions en termes de capital social, l'ouvrage dresse un tableau nuancé de la réalité française.Le lien social moderne, parce qu'il est fondamentalement de plus en plus électif, est aussi plus fragile. Il est sans doute moins mis en danger par les transformations qui touchent la sphère privée que par les problèmes de cohabitation, notamment dans les espaces publics, qui s'imposent à chacun. Cette 2e édition a été mise à jour avec les données les plus récentes. Pierre-Yves Cusset est agrégé de sciences économiques et sociales.

Sociologie des classes populaires : domaines et approches

Livre de Philippe Alonzo, Cédric Hugrée, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Classe sociale, Ouvrier, Employé, Sociologie, Culture populaire, Concept, Individu, Famille, Acculturation, Identité, Comportement politique, Syndicalisme, Travail, Emploi, Qualification professionnelle, Intimité, Logement, Habitat, École, Inégalité, Scolarité, Enquête

Démunis, exclus, nouveaux pauvres ... A l'heure où les conséquences économiques et sociales de la crise financière fragilisent ceux qu'un ministre avait un temps désignés comme " La France d'en bas ", Philippe Alonzo et Cédric Hugrée reviennent sur les travaux et enquêtes sociologiques qui ont forgé la catégorie de " classes populaires " et en ont fait un outil pour décrire et comprendre le monde social. Cet ouvrage retrace tout d'abord les débats sociologiques liés à la définition du " populaire ". Il revient ensuite sur les approches et les enquêtes qui ont analysé les transformations et permanences de ces milieux sociaux : depuis leurs rapports au politique, en passant par le travail et l'emploi, sans oublier leurs styles de vie et l'école. Philippe Alonzo est maître de conférences en sociologie à l'Université de Nantes. Cédric Hugrée est ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche) à l'Université de Nantes. Ils sont tous les deux chercheurs au Centre Nantais de Sociologie (Cens).