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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La gérontologie sociale : héritages et réflexions contemporaines

Livre de Catherine Gucher, Alain Villez, Agathe Gestin, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Gérontologie, Concept, Personne âgée, Vieillissement, Société, Identité, Livre pour enfant, Conditions de vie, Recherche universitaire, Sociologie, Sciences humaines et sociales

La solitude des mourants. Suivi de Vieillir et mourir : quelques problèmes sociologiques

Livre de Norbert Elias, édité par C. Bourgeois, publié en 2012.

Mots clés : Mort, Sociologie, Société, Tabou, Représentation sociale, Perception, Isolement, Accompagnement de fin de vie, Vieillissement

Initialement paru en 1998, ce livre, aujourd'hui reproposé au format de poche, n'a rien perdu de son actualité. Jamais la mort n'a été aussi discrète, aussi hygiénique qu'elle l'est aujourd'hui, et jamais aussi solitaire. Si la dissimulation et le secret qui entouraient jadis le domaine sexuel se sont heureusement relâchés, les tabous sociaux se sont déplacés et singulièrement renforcés en ce qui concerne la mort. L'attitude pusillanime de refus et de gêne qui entoure aujourd'hui la fin d'un être humain est tout à fait comparable à celle qui prévalait dans le domaine sexuel à l'époque victorienne. Telle est la thèse que développe Norbert Elias dans ce livre. Norbert Elias (1897-1990), écrivain et sociologue, est né en Allemagne en 1897 dans une famille juive. Après des études de médecine et de philosophie, il se tourne vers la sociologie, puis enseigne en Angleterre où il se réfugie en 1935 pour fuir le nazisme. Il y écrit Sur le processus de civilisation. Il demeure en Angleterre jusqu'à sa retraite. Il obtient en 1954 un poste d'enseignant à l'Université de Leicester. Ce n'est qu'à partir des années 60 que ses ouvrages sont traduits en français : ils portent sur l'histoire de l'autocontrôle de la violence et l'intériorisation des émotions, et révolutionnent la sociologie. En 1975, il s'installe à Amsterdam et devient peu à peu célèbre, notamment grâce à la parution de son oeuvre en poche. Il reçoit le Prix Theodor W. Adorno en 1977. Il meurt à Amsterdam en 1990.

Changements et pensées du changement : échanges avec Robert Castel

Livre de Robert Castel, Claude Martin, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Changement social, Changement, Sociologie, Théorie, Pensée, Courant de pensée, Société, Capitalisme, Travail, Salarié, Anomie, Classe sociale, Individu, Sociabilité, Assistance, Politique sociale, État, Protection sociale, Pauvreté, Insertion sociale, Travail social, Lien social, Milieu urbain, Famille, Soin, Recherche en sciences sociales, Sociologue, LEONARDIS (OTA DE), GAZIER (BERNARD), CINGOLANI (PATRICK), MAUGER (GERARD), MERKLEN (DENIS), CHAUVIERE (MICHEL), MURARD (NUMA), DUVOUX (NICOLAS), ASTIER (ISABELLE), SOULET (MARC HENRY ), ALVAREZ URIA (FERNANDO), VARELA (JULIA)

La question du changement a toujours représenté un défi pour la réflexion sociologique. Elle a généralement été appréhendée sous l'angle d'une opposition entre innovations à effets limités et ruptures paradigmatiques. En insistant sur les continuités et les lentes recompositions, Robert Castel a proposé une lecture originale de cette question, interprétant le changement comme une métamorphose, une synthèse du passé et du présent. De ses premiers travaux sur la psychiatrie, la psychanalyse et la diffusion de la culture psychologique à ses études sur l'effritement de la condition salariale, qui est pour lui le symptôme d'une nouvelle « grande transformation », Robert Castel a composé une fresque précieuse, incontournable, pour penser notre présent. Constitué d'une vingtaine de textes, cet ouvrage propose une réflexion essentielle sur la sociologie de Robert Castel. Chacun des auteurs y interroge la relation théorique et intellectuelle qu'il entretient à son travail. À la fin de chaque partie, Robert Castel revient sur ces analyses, répondant aux critiques, discutant les propositions. Ce livre-laboratoire, lieu d'un véritable échange, revient sur l'ensemble du travail théorique de l'un des plus grands sociologues français ; il met en lumière sa richesse, ses apports, ses impulsions, tout comme ses besoins de prolongement.

L'essentiel pour comprendre la sociologie

Livre de Dominique Glaymann, édité par Ellipses, publié en 2012.

Mots clés : Sociologie, Théorie, Concept, Individu, Groupe, Société, Inégalité, Droit, Classe sociale, Exclusion sociale, Culture, Norme sociale, Déviance, Socialisation, Identité, Changement social, État, Démocratie, Citoyenneté, Vote, Vie politique, Famille, Évolution, Travail, Emploi, Identité professionnelle, Identité sociale, Chômage, Emploi précaire, Éducation, Rôle, Statut

L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université

L'école et la méritocratie : représentations sociales et socialisation scolaire

Livre de Elise Tenret, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Éducation, Inégalité, Sociologie, Société, Valeur sociale, Ministère, Système, Diplôme, Modèle, Représentation sociale, Réussite scolaire, Légitimation, Socialisation, Université, Démocratie, Discours, Reproduction sociale, Enquête, Égalité des chances

Emblème de la réussite méritocratique, l’école n’en a pas moins été l’objet de nombreuses critiques ces dernières années. La permanence de l’inégalité scolaire des chances ou les phénomènes de déclassement, soulignés de manière récurrente, ont pu faire douter du caractère juste d’une société entièrement bâtie autour de la valeur scolaire de chacun. La popularité de la méritocratie scolaire en a-t-elle été affectée ? Que pensent les acteurs sociaux de ce modèle ? Comment l’école modifie-t-elle la croyance en la méritocratie ?
Mobilisant un grand nombre d’enquêtes, aussi bien internationales que locales, cet ouvrage interroge les représentations sociales attachées à la méritocratie. Il montre que la popularité a priori de ce modèle tranche avec les nombreuses critiques qui lui sont adressées, en particulier dans sa version scolaire. Derrière le « mérite », se cachent en réalité un grand nombre de significations sociales affectées par l’expérience scolaire et sociale de chacun. À une époque où cette notion est abondamment mobilisée, cet ouvrage contribue à enrichir le débat public en soulignant la complexité du raisonnement méritocratique.

Sociologie des réseaux sociaux

Livre de Pierre Mercklé, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Réseau, Société, Sociologie, Internet

Avant la mode des réseaux sociaux sur Internet, la notion de « réseau » connaissait en sciences sociales un succès grandissant : les travaux pionniers des anthropologues de l’école de Manchester ou des sociologues du groupe de Harvard ont fait émerger tout un ensemble de concepts, de modèles et de recherches empiriques : cette sociologie des réseaux sociaux consiste à prendre pour objets d’étude non pas les caractéristiques des individus, mais les relations entre eux et les régularités qu’elles présentent, pour les décrire, rendre compte de leur formation, de leurs transformations, et analyser leurs effets sur les comportements. Ce courant, en s’appuyant sur des approches empruntées à l’ethnologie et aux mathématiques, a su ainsi se constituer un domaine propre. Tout en envisageant les apports de la sociologie des réseaux à l’analyse d’objets « relationnels » aussi divers que la sociabilité, l’amitié, le conflit ou la cohésion sociale, cette édition entièrement révisée s’interroge à la fois sur les bouleversements qu’y a introduit depuis les années 2000 le développement des réseaux sociaux sur Internet, et sur la prétention de ce courant à constituer un nouveau paradigme sociologique.

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Comprendre l'interdit

Livre de Henri Pierre Jeudy, Aleki Cavaillez, édité par Max Milo, publié en 2011.

Mots clés : Interdit, Norme sociale, Société, Interaction, Relation, Philosophie, Sociologie, Éducation, Éducation familiale, Culture, Censure, Règle, Liberté

Quelle est donc cette "manie d'interdire" qui envahit aussi bien l'espace public que l'espace privé ? Qu'implique la prolifération des interdits dans notre vie de tous les jours et quelles conséquences a-t-elle sur nos liens sociaux et nos comportements individuels et intimes ? Imposent-ils une norme nécessaire pour "bien vivre ensemble" ou génèrent-ils une tentation libératrice ? Henri-Pierre Jeudy redéfinit l'interdit sous tous ses aspects, de l'enfant qui doit obéir à la censure aux politiques environnementales ou de santé publique.Henri-Pierre Jeudy, est sociologue et écrivain. Il a publié une quarantaine d'ouvrages sur les phénomènes de conservation et de destruction des sociétés. L'illustrateur, Aleksi Cavaillez, collabore avec la revue XXI et Libération. Pour la collection "Comprendre", il a déjà illustré WikiLeaks (Max Milo, 2011).

Identité et contrôle : une théorie de l'émergence des formations sociales

Livre de Harrison C. White, Michel Grossetti, Frédéric Godart, édité par EHESS, publié en 2011.

Mots clés : Réseau, Identité, Théorie, Concept, Relation, Lien social, Individu, Recherche en sciences sociales, Sociologie, Groupe, Communauté, Culture, Société, Littérature, Dépendance, Communication, Typologie, Modèle, Parenté, Valeur, Discours, Interaction, Vie quotidienne, Environnement social, Rôle, Activité, Repère

"Identité et contrôle" est l'un des textes fondateurs de la sociologie des réseaux. C'est un livre de théorie générale ambitieux qui relie la structure sociale avec le vécu des individus, offrant une perspective riche sur les formations sociales : comment celles-ci apparaissent-elles ? Comment se maintiennent-elles dans un monde mouvant ? Comment les individus interagissent-ils ? Harrison White affine et développe son analyse révolutionnaire de la façon dont les structures sociales et culturelles émergent du chaos et de l'incertitude. Ses deux concepts d'identité et de contrôle fournissent des outils originaux pour penser le monde dans lequel nous vivons. Partant d'analogies avec les sciences de la nature ou d'exemples tirés de la vie quotidienne, Harrison White réinvente la science sociale et présente une panoplie de notions qui seront utiles à un large éventail de chercheurs, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans les politiques publiques, la gestion ou la vie associative et même, au-delà, à tout lecteur qui s'intéresse à la compréhension de la dynamique de la vie sociale. Michel Grossetti et Frédéric Godart ont traduit et participé, avec Harrison White, à la révision de ce texte réputé difficile dans sa langue d'origine. Le cheminement qu'ils proposent à travers les principaux thèmes d'"Identité et contrôle" souligne les innovations théoriques et méthodologiques de l'un des sociologues les plus influents aux Etats-Unis.

L'invention de la violence : des peurs - des chiffres - des faits

Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945

A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.

La formation des bandes : entre la famille l'école et la rue

Livre de Marwan Mohammed, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Bande, Enquête, Sociologie, Jeune, Adolescent, Ouvrier, Classe sociale, Culture populaire, Banlieue, Sociabilité, Lien social, Scolarité, Famille, Parents, École, Collège, Échec scolaire, Société, Hiérarchie, Relation famille-institution, Relation familiale, Famille monoparentale, Rupture, Éducation familiale, Autorité parentale, Parentalité, Fille, Leader, Garçon, Transgression, Déviance, Délinquance juvénile, Enfant de migrant, Ethnie, Communication, VIRILITE, Agressivité, Conflit, Rue, Territoire, Image de soi, Internet, Police, Vie politique

Le phénomène des bandes est à la fois ancien et en constante mutation. La société change, les bandes aussi. Il y a un demi-siècle, leur ampleur et leur durée de vie étaient limitées par le service militaire et surtout par le plein emploi. L'école ne conditionnait pas autant les destins sociaux et les territoires ouvriers n'étaient pas imprégnés par le " bizness ". Aujourd'hui, le public des bandes, essentiellement masculin, se construit principalement dans trois scènes sociales : la famille, l'école et la rue. Trois univers liés entre eux, analysés de l'intérieur dans cet ouvrage, afin de comprendre la " pertinence " des bandes pour ceux qui les forment, la recomposition des liens sociaux qu'elles imposent et leur poids dans le quotidien de ceux qui les côtoient.