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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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De la honte à la culpabilité : à partir des échanges dialogués autour de honte, culpabilité, angoisse

Livre de Jean Richard Freymann, Daniel Lemler, Guy Chouraqui, et al., édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Honte, Culpabilité, Anxiété, Émotion, Perception, Biographie, Psychanalyse, Théorie, Relation, Désir, Discours, Complexe d'Œdipe, Complexe de castration, Pudeur, Phobie, Institution, Censure, Conscience, Morale, Éthique, Identification, Loi, Libido, Symptôme

"J'ai la honte ", " Arrête de me culpabiliser ", "Ça me donne de l'angoisse " : comment saisir la genèse de ces affects partagés par le tout-venant et les interroger à partir de la psychanalyse ? C'est l'ambition de ce nouveau séminaire où Jean-Richard Freymann a choisi d'adopter la méthodologie de travail proposée par Lucien Israël, " les échanges dialogués ". Les auteurs proposent ici un certain nombre de déploiements de la question de la honte, de théorisations et de différenciations de la place de la honte qui paraît tributaire avant tout de la relation à l'autre. La honte se dessine comme une structure liée au désir de l'Autre et aux effets du discours de l'Autre, la culpabilité ouvrant sur le complexe d'Oedipe dans ses rapports à la castration. Quant à l'angoisse, qui est un moteur du désir et notamment du désir de l'analyste, elle apparaît comme une zone de transition entre désir et jouissance. En filigrane, c'est l'éthique de la psychanalyse, située du côté du désir et non de la culpabilité, qui se trouve ici questionnée. Jean-Richard Freymann est écrivain, psychanalyste, psychiatre, directeur scientifique des éditions Arcanes. Il est aussi président de la FEDEPSY (Fédération européenne de psychanalyse et Ecole psychanalytique de Strasbourg)."

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Etre développeur de territoire : mobiliser les acteurs

Livre de Marc Vandewynckele, Joseph Licata, édité par Chronique sociale, publié en 2010.

Mots clés : DSL, Territoire, Recherche-action, Observation, Méthodologie, Démocratie participative, Élu local, Projet, Cadre de l'intervention sociale, Citoyenneté, Expérience

"Si le mot " développement " est apparu après le choc de la seconde guerre mondiale, le mot local l'a été comme une interrogation au coeur d'une société de consommation et de grands projets. Une opposition est apparue dans les années 1960 entre le descendant et l'ascendant, entre l'aménagement et le développement, entre le programme et le projet. Comment construire des espaces publics réinvestis et partagés par les élus, les techniciens et les habitants ? Quels processus éducationnels imaginer ? Cet ouvrage propose, dans une première partie, une philosophie d'action, une méthode d'intervention : la recherche-action participative. La seconde partie, sous la forme d'un glossaire, est une proposition pour aider les différents acteurs à gagner en maîtrise de leurs outils de réflexion, de communication et d'action."

La justice pénale entre rituel et management

Livre de Jean Danet, Antoine Garapon, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Justice, HISTOIRE, Management, Instruction judiciaire, Sécurité, Changement, Récidive, Sanction pénale, Procédure, Drogue, Prostitution

"La justice pénale se métamorphose sous nos yeux. Entré le rituel hérité du XIXe siècle et le management propre à une société obsédée par la gestion, naissent de nouvelles façons de juger, de sanctionner, de Presses universitaires de Nancyir. Dans tous les cas le rituel judiciaire est en cause, le mot étant entendu ici en son sens le plus large, c'est-à-dire l'ensemble des formes sous lesquelles la justice pénale est rendue et donc sa manière même de produire la vérité judiciaire, de penser la pénalisation, les peines et la manière de les appliquer. Non pas que le rituel ancien disparaisse. La réalité est plus complexe. Ici, il se transforme, là, il résiste en sa forme précédente, ailleurs, il se délite sans parvenir à se reconstruire. Le management public que la justice aura découvert très tard ne se limite pas à introduire un nouveau mode de direction des juridictions. Il va bien au-delà des seules préoccupations de gestion du temps, des hommes et des deniers de l'Etat. II introduit de nouvelles valeurs (la concurrence) et il récuse les anciennes. Il approche tout autrement le sens et les finalités du rite, à moins qu'il ne le prive de sens. Il travaille la justice au plus près des pratiques. Ce livre explore quelques-unes de ces métamorphoses. La question dès lors est de comprendre comment fonctionnent les nouveaux dispositifs par lesquels notre société continue de Presses universitaires de Nancyir. Pour saisir de quels abus cette justice transformée pourrait se rendre coupable, pour détecter ses faiblesses au regard des principes du procès équitable, pour faire émerger les nouvelles tâches de la défense. Pour mettre en évidence les incohérences de certains de ces nouveaux dispositifs, pour souligner les points sur lesquels le débat démocratique doit porter afin de mieux fonder les interventions de cette justice. Sans cet exercice critique, la justice pénale se perdra quelque part entre les rigueurs pesantes d'un rituel suranné et les règles brutales d'un management à court terme."

Clinique du suicide

Livre de Geneviève Morel, Brigitte Lemonnier, Carine Decool, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Suicide, Psychanalyse, Approche clinique, Passage à l'acte, Cure analytique, Parole, Séparation, Pulsion de mort, Symptôme, Névrose, Psychose, Risque, Prévention, Jouissance, Répétition, Identification, Objet transitionnel, Amour, Anxiété, Corps, Crise, Culpabilité, Désir, Deuil, Écriture, Fantasme, Imaginaire, Inconscient, Loi, Mélancolie, Littérature, Philosophie, Anthropologie

Pourquoi un être humain se donne-t-il la mort ? Dès sa parution, Clinique du suicide s'est imposé comme une contribution essentielle à l'étude de cette question énigmatique qui convoque ici psychanalystes, philosophes, critiques littéraires et anthropologues.
Si le cadre de ces essais est psychanalytique, leur portée est incontestablement plus large. Les "épidémies" de suicide qui ont attiré l'attention du public ces dernières années - chez France Télécom en Europe, chez Toyota et d'autres entreprises en Asie - témoignent de ce changement radical de la vie moderne. L'individu en est réduit à n'être, sur le marché, qu'un agent de la compétition pour l'obtention de biens et de services. Les aspects de sa subjectivité qui ne peuvent devenir les acteurs d'aucune de ces opérations dites de "ressources humaines" font retour dans le réel sous la forme de suicides comme effets de la conception libérale moderne de la vie humaine. L'ironie de l'affaire est que, plus le suicide devient la chose à éviter à tout prix, plus régresse la compréhension réelle du suicide. Le manque à savoir du sujet sur sa tentative de suicide rencontre celui des discours ambiants. Or, aider le sujet à élaborer ce savoir est un enjeu crucial, non seulement pour réduire les risques d'une récidive, mais aussi pour qu'il devienne le sujet de son expérience et établisse les bases d'un travail sur son histoire, en fait, sur la question de vivre elle-même.

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Le crépuscule d'une idole : l'affabulation freudienne

Livre de Michel Onfray, édité par Grasset, publié en 2010.

Mots clés : Psychanalyse, Philosophie, Idéologie, Analyse critique, Freud (Sigmund)

Le freudisme et la psychanalyse reposent sur une affabulation de haute volée appuyée sur une série de légendes. Freud méprisait la philosophie et les philosophes, mais il fut bel et bien l'un d'entre eux, auteur subjectif d'une psychologie littéraire... Freud se prétendait scientifique. Faux : il avançait tel un "Conquistador" sans foi ni loi, prenant ses désirs pour la réalité. Freud a extrait sa théorie de sa pratique clinique. Faux : son discours procède d'une autobiographie existentielle qui, sur le mode péremptoire, élargit son tropisme incestueux à la totalité du genre humain. Freud soignait par la psychanalyse. Faux : avec la cocaïne, l'électrothérapie, la balnéothérapie, l'hypnose, l'imposition des mains ou l'usage du monstrueux psychrophore en 1910, ses thérapies constituent une cour des miracles. Freud guérissait. Faux : il a sciemment falsifié des résultats pour dissimuler les échecs de son dispositif analytique, car le divan soigne dans la limite de l'effet placebo. Freud était un libérateur de la sexualité. Faux : son oeuvre légitime l'idéal ascétique, la phallocratie misogyne et l'homophobie. Freud était un libéral en politique. Faux : il se révèle un compagnon de route du césarisme fasciste de son temps. Chamane viennois, guérisseur extrêmement coûteux et sorcier post-moderne, il recourt à une pensée magique dans laquelle son verbe fait la loi. Ce livre se propose de penser la psychanalyse de la même façon que le Traité d'athéologie a considéré les trois monothéismes : comme autant d'occasions d'hallucinations collectives. Voilà pourquoi il est dédié à Diogène de Sinope...

Les professionnels face à l'enfance en danger : lorsque la méconnaissance fait mal

Livre de Pierre G Coslin, Brigitte Tison, édité par Elsevier Masson, publié en 2010.

Mots clés : Enfance en danger, Violence, Maltraitance, Éducation familiale, Théorie, Professeur des écoles, Médecin, Psychologue, Assistant de service social, Maltraitance psychologique, Pratique éducative, Représentation sociale, Enquête, Enfant

Les professionnels exerçant dans le champ de l'enfance se doivent de déceler les enfants en situation de danger. Cette notion de danger intègre toutes les conditions éducatives défaillantes ou encore toute situation qui pourrait nuire au bon développement de l'enfant. C'est pourquoi l'on parle aujourd'hui d'enfants en danger et non plus d'enfants maltraités. Il est alors fondamental que ces professionnels aient une définition claire de la violence (qu'elle soit physique ou psychique) et une compréhension fine de ses conséquences. Cela ne peut se faire que par la prise de conscience de leurs propres représentations. Cet ouvrage est fondé sur une étude minutieuse auprès de travailleurs sociaux, écoutants téléphoniques, psychologues, médecins, professeurs des écoles et gendarmes. Il met au jour les représentations inconscientes qui peuvent parfois conduire ces derniers à interpréter paradoxalement les situations qu'ils rencontrent, influencer leur attitude ou leurs décisions. Il leur a été demandé de définir la bientraitance et la maltraitance de l'enfant, de juger de la violence de certains comportements des adultes et de sa justification. Ils ont évalué les styles éducatifs, les attitudes parentales favorables et traits de caractère souhaitables chez un enfant à leurs yeux. Ainsi, les résultats de cette étude permettent d'éclairer les programmes de formation et font de cet ouvrage un outil précieux d'aide à la décision pour les professionnels, afin d'orienter leurs actions pour mieux protéger l'enfant. Pierre G. Coslin, professeur de psychologie de l'adolescent, membre associé du Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie et Brigitte Tison, psychologue clinicienne en service de pédopsychiatrie, post-doctorante au Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie, université Paris-Descartes, sont coordonnateurs de l'ouvrage.

Politique de l'association

Livre de Jean Louis Laville, édité par Ed. du Seuil, publié en 2010.

Mots clés : Association, Vie politique, Société, Modèle, Démocratie, Économie, Économie sociale et solidaire, Liberté, Libéralisme, Crise, Capitalisme, Solidarité, Idéologie, État, Politique sociale, Autonomie, Autogestion, Coopérative, Entreprise, Innovation sociale, Aide à domicile, Vie quotidienne, Crédit, Échange, Système d'échange local, Citoyenneté

Depuis longtemps, les débats politiques se sont centrés sur les places respectives du marché et de l'Etat. C'est encore le cas aujourd'hui. Pourtant ce débat s'avère incomplet. L'ampleur des défis sociaux et écologiques appelle désormais la prise en compte de la société civile au-delà des clichés qui l'ont réduite à une affirmation privée ou à un désengagement public.Tel est l'objectif de cet ouvrage qui propose une économie politique de l'association. Pour ce faire, il présente la première synthèse d'ensemble des expériences américaine et européenne de l'associationnisme, leur histoire et leur actualité. A partir de cette mise en perspective internationale qui met en évidence l'imbrication entre histoire des idées et pratiques sociales, il devient possible de mieux comprendre le débat contemporain entre différentes approches : économie solidaire, économie sociale, tiers secteur. Ce livre apporte une réflexion originale sur la démocratie et l'économie. Pour cette raison, il est amené à devenir une référence indispensable pour les responsables associatifs et politiques. Il l'est aussi plus largement pour celles et ceux qui s'estiment concernés par les évolutions de l'action publique et citoyenne. Jean-Louis Laville est professeur du Conservatoire national des arts et métiers et chercheur au Lise (CNRS-Cnam). Coordinateur européen du Karl Polanyi Institute of Political Economy, impliqué dans de nombreux réseaux de recherche internationaux, il a récemment publié : Dictionnaire de l'autre économie (Gallimard), L'Economie solidaire (Hachette-Littératures), La Gouvernante des associations (Erès), Le Travail, une nouvelle question politique (Desclée de Brouwer).

Comprendre Durkheim

Livre de Jacques Coenen Huther, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Sociologie, Philosophie, Courant de pensée, Biographie, Théorie, Concept, Socialisation, Lien social, Suicide, Socialisme, Anomie, Groupe, Profession, Identité professionnelle, Méthode, Recherche en sciences sociales, Observation, Morale, Individu, Individualisme, Religion, Autorité, Éducation, Société, Solidarité, Durkheim (Emile)

Philosophe, sociologue et moraliste, Emile Durkheim (1858-1917) est entré dans l'histoire comme le fondateur de l'Ecole française de sociologie. Il s'employa à faire prévaloir une conception scientifique de la sociologie. La crise du lien social appelait à ses yeux une réorganisation des rapports sociaux et une moralisation de la vie économique. Il souhaitait clarifier les choix politiques par une connaissance de la société acquise selon des normes rigoureuses de scientificité. Se méfiant de l'introspection, il recommandait d'adopter à l'égard des faits sociaux une attitude mentale comparable à celle qu'exige l'étude des phénomènes naturels. Cet ouvrage, offrant un bilan critique de l’œuvre de Durkheim, s'adresse aux étudiants en sociologie et en sciences politiques, aux élèves des grandes écoles, aux enseignants en sciences humaines et sociales ainsi qu'aux chercheurs en sociologie, toujours aux prises avec les dilemmes de méthode auxquels furent confrontés Durkheim et les durkheimiens. Jacques Coenen-Huther est docteur en sciences sociales de l'Université Libre de Bruxelles et titulaire d'une habilitation à diriger des recherches en sociologie de l'Université de Toulouse II. Après avoir enseigné la sociologie à l'Université de Genève, il poursuit des travaux en théorie sociologique générale, en histoire de la sociologie et en méthodologie de la recherche sociologique qualitative.

Anthropologie de l'espace : habiter - fonder - distribuer - transformer

Livre de Marion Segaud, Henri Raymond, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Espace, Logement, Anthropologie, Architecture, Habitat, Modèle, Culture, Individu, Société, Symbolique, Différenciation sexuelle, Parenté, Statut social, Logement social, Intimité, Mode de vie, Territoire, Pouvoir, Vie quotidienne, Règle, Norme sociale, Représentation sociale

Dans nos sociétés de la mobilité et de la mondialisation, comment rendre compte de la dimension culturelle des territoires et de la complexité des espaces ? Les déterminants anthropologiques sont souvent oubliés, mais ils n'ont pas disparu : nos espaces quotidiens restent empreints de règles, obéissent à des conventions et répondent à des valeurs, le plus souvent implicites. D'où l'intérêt de cette synthèse et réflexion sur les formes et les usages de l'espace. Si toutes les sociétés ont en commun de fonder, habiter, classer, distribuer, transformer et reformuler, elles le font toutefois de diverses manières. Selon quelles logiques et avec quels enjeux ? Cette 2e édition, enrichie de nouvelles illustrations, développe plus largement la question de la représentation de l'espace. (...) Marion Segaud, sociologue, est professeure émérite à l'Université du Littoral-Côte d'Opale.

Les représentations sociales

Livre de Jean Marie Seca, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Représentation sociale, Concept, Théorie, Recherche en sciences sociales, Psychosociologie, Savoir, Communication, Cognition, Information, Attitude, Opinion, Individu, Groupe, Société, Image, Idéologie, Norme sociale, Croyance, Image mentale, Influence sociale

Il y a plus d'un siècle, Emile Durkheim proposait de rendre compte, de manière scientifique, des représentations, de leur genèse et de leurs transformations dans l'espace social. En 1961, Serge Moscovici reformulait les bases théoriques et méthodologiques de leur appréhension. Cet ouvrage se donne pour but de brosser un portrait le plus complet possible de leurs modalités d'étude et de leur impact sur les comportements quotidiens, sans oublier - dans une perspective pluridisciplinaire - les aspects conceptuels ou socio-historiques ainsi que les grilles de lecture les plus récentes. Cette analyse, illustrée par de nombreux exemples liés notamment à la culture et aux valeurs, aux préjugés et aux stéréotypes, à la déviance et aux modes de régulation, permet au lecteur d'avoir accès, de façon claire et synthétique à ce champ de recherche et de plonger ainsi au cœur de certains débats sur son origine, ses caractéristiques et sa nature. Jean-Marie Seca, docteur en psychologie sociale, est maître de conférences à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines où il est directeur du service d'information et d'orientation. Il est chercheur associé au LEPS (Msh-Paris), au LPS (Ehess-Paris) et au Laresco-Icotem (Université de Poitiers). Il a publié Les Vocations rock (Klincksieck, 1988), Les Musiciens underground (Puf, 2001) et divers écrits sur les minorités, la pauvreté et la toxicomanie, en collaboration avec d'autres auteurs.