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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Psychologie de la délinquance

Livre de Michel Born, édité par De Boeck, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Psychologie, Concept, Étiologie, Lien social, Famille, Biologie, Agressivité, Violence, Trouble du comportement, Attachement, Contrôle, Socialisation, Apprentissage social, Identification, Norme, Trouble de la personnalité, Passage à l'acte, Déviance, Groupe

"Un point de vue complet et actualisé sur la délinquance en psychologie Conçue pour l'apprentissage et l'autoévaluation des étudiants. Pour chaque chapitre : un plan ; de nombreux tableaux de synthèse et illustrations ; des exemples et cas cliniques ; un résumé du chapitre ; des questions pour se tester ; des lectures pour aller plus loin. En fin d'ouvrage : toutes les définitions ; une bibliographie exhaustive ; un index pour mieux se repérer.
Ce manuel examine les mécanismes sociaux et psychologiques conduisant certains individus au passage à l'acte délictueux, voire à l'installation d'une carrière criminelle, mais aussi à la sortie de cette trajectoire. Il porte une attention particulière aux thématiques les plus contemporaines, telles que la délinquance sexuelle, la délinquance au féminin ou encore la radicalisation. Illustré de cas cliniques et d'exemples issus de la pratique des auteurs, il apporte de véritables pistes de réflexion et d'action en matière de prévention et d'intervention.
Il intéressera donc autant les étudiants que les praticiens et intervenants du domaine de la délinquance et de la criminologie." (4è. couv.)

Faire sa peine : à l'Etablissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur

Livre de Laurent Solini, édité par Champ social, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Délinquance juvénile, Enfermement, PJJ, Vie institutionnelle, Image de soi, Représentation sociale, Fille, Détenu, Interaction, Epm (Etablissement pénitentaire pour mineurs), Lavaur, Tarn

Comment enferme-t-on la jeunesse délinquante aujourd'hui, en France ? Quels sont les ressorts de ce quotidien enfermé et vécu par des filles et des garçons, âgés de 13 à 18 ans ? Entre 2008 et 2010, Laurent Solini accède à l'Etablissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur, première des six structures de ce type à ouvrir ses portes. Il étudie alors les débuts de cette prison dite "d'un genre nouveau" qui pense réussir là où tous les dispositifs de prise en charge précédents ont échoué, qui pense parvenir à conjuguer enfermement, éducation et réinsertion.
Positionné au coeur des groupes formés par les jeunes détenus durant près de deux ans et demi, le sociologue appréhende les trajectoires, les conduites, les postures et les relations intra-muros. Il montre que cette incarcération en train de se faire, loin d'apparaître éducative, constitue l'embase d'une mise en scène de la vie enfermée. Les façades du "bonhomme", du "bon détenu", du "trafiquant" et de la "victime" se mêlent au sein des échanges, devenant le cadre premier des interactions en détention.

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Mauvaise graine : deux siècles d’histoire de la justice des enfants

Livre de Véronique Blanchard, Mathias Gardet, Madeleine Mathieu, Jean Jacques Yvorel, édité par Textuel, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Garçon, Justice des mineurs, Approche historique, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Adolescent, Jeune en difficulté, Enfance en danger, Établissement d'éducation surveillée, Stigmatisation, Précarité, Pauvreté, Classe sociale, Ouvrier, Éducation spécialisée, Sanction pénale, Criminalité, Colonie agricole, Colonie pénitentiaire, Epm (Etablissement pénitentaire pour mineurs), 19ème siècle-20ème siècle

De mauvaise graine à racaille?: les mots changent, la stigmatisation perdure. Mauvaises graines, apaches, voyous, blousons noirs, racailles?: les mots changent, la stigmatisation perdure pour qualifier les mêmes rejetons des classes laborieuses. Depuis deux siècles, les mentalités oscillent entre punir et éduquer. L’invention des lieux de punition réservés aux enfants débute en 1836 avec la Petite Roquette à Paris, première et unique prison pour enfants. Suivie en 1850 des maisons de correction et colonies pénitentiaires dénoncées près d’un siècle plus tard par Jacques Prévert comme des bagnes d’enfants.
Au tournant du siècle, un discours scientifique et médical défend l’idée d’une hérédité du crime et appelle à durcir les modalités d’enfermement. Ce n’est qu’à la Libération que naît dans l’opinion un consensus en faveur de la priorité de l’éducatif sur le répressif. Si les Trente Glorieuses saluent la montée des baby-boomers, une autre jeunesse fait peur, caricaturée par les médias?: les bandes de Blousons noirs. Au lendemain de Mai 68, ce sont les travailleurs sociaux eux-mêmes qui dénoncent les foyers éducatifs comme étant avant tout des lieux de répression et de discipline.

Déviances et contrôle social

Livre de Benjamin Chevalier, Igor Martinache, édité par Bréal, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Déviance, Contrôle social, Norme sociale, Stigmatisation, Conformisme, Banlieue, Jeune, École, Société, Identité, Religion, Délinquance juvénile, Violence, Becker (howard), Goffman (erving)

Des communes du littoral méditerranéen ont réglementé le port du maillot de bain féminin dans l'entre-deux-guerres, interdit les seins nus sur certaines plages dans les années 1960 pour, finalement, interdire le port du burkini, ce maillot de bain intégral, et obliger des femmes à se déshabiller dans les années 2010. Qu'est-ce qu'un déviant ? Et, en l'occurrence, une déviante ? Il y a, à l'évidence, la permanence d'un système normatif, d'un contrôle social et d'une déviance, mais ce n'est pas l'acte en lui-même qui est déviant, comme le montre cet exemple et l'explique le sociologue Howard Becker auquel cet ouvrage accorde une place importante.
L'analyse de la délinquance juvénile en France en ce début du xxr siècle montre que les thèses développées dès les années 1960 par Becker et Goffman restent fécondes pour comprendre notre société et ses évolutions. Tout comme la norme et la déviance, le contrôle social est en constante évolution. La mise en spectacle du châtiment jusqu'au XVIIIe siècle, le dressage des corps et des esprits à partir du XIXe siècle et la mise en compétition des individus dans une société où les techniques de surveillance se sont affinées sont trois étapes clés sur lesquelles insistent les auteurs de cet ouvrage.

Brigade des mineurs : Immersion au coeur de la Brigade de protection des mineurs

Livre de Raynal Pellicier, Titwane, édité par la Martinière, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Brigade de protection des mineurs, Prostitution, Mineur, Immigré, Maltraitance, Proxénétisme, Inceste, Abus sexuel, Bébé secoué, Trafic d'être humain, Adolescent, Internet, Pédophilie, Pornographie, Technologie de l'information et de la communication, Immigration, Clandestinité, Cybercriminalité, Réseau social, Nigeria

Raynal Pellicer est réalisateur pour la télévision de documentaires, magazines, programmes courts et courts-métrages. Il est également l'auteur de plusieurs livres aux éditions de La Martinière : Brigade criminelle. Immersion au cœur du 36, quai des Orfèvres (2015), Enquêtes générales, immersion au cœur de la Brigade de répression du banditisme (2013), Version originale, la photographie de presse retouchée (2013) un livre photo qui fit l'objet d'une grande exposition aux Rencontres d'Arles ; Photomatons (2011) et Présumés coupables (2008).
Titwane est illustrateur, notamment, pour la presse et l'édition. Coauteur de Brigade criminelle. Immersion au cœur du 36, quai des Orfèvres (Editions de La Martinière, 2015) et d'Enquêtes générales, immersion au cœur de la Brigade de répression du banditisme (Editions de La Martinière, 2013), il collabore à la Revue dessinée et a illustré plusieurs ouvrages aux Editions Plume de carotte ainsi que des séries de romans pour Bayard ou Albin Michel jeunesse.

70 ans de justice pénale des mineurs : entre spécialisation et déspécialisation

Livre de Nadia Beddiar, Philippe Bonfils, édité par l'Harmattan, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Droits de l'enfant, Droit pénal, PJJ, Justice des mineurs, Approche historique, AEMO, Juge des enfants, Droit international, Ordonnance du 2 fevrier 1945, Europe, Angleterre

L'année 2015 marque la célébration des 70 ans de l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante. Par ce texte, la France a institué, après bien d'autres pays, une justice et un traitement pénal des mineurs véritablement spécifiques. Cet anniversaire offre l'occasion de revenir sur le passé, d'aborder le présent et de se projeter dans l'avenir de cette justice qui se veut singulière.
S'il y a eu une évolution significative du droit pénal, la prise en charge effective des mineurs a connu également des transformations considérables. Quels liens peut-on faire entre les évolutions législatives, judiciaires et éducatives ? Ces modifications ont-elles renforcé la spécificité de la justice des mineurs ou, au contraire, l'ont-elles rapprochée du droit pénal des majeurs ? Nombreuses sont les questions qui ont été posées lors des 16e journées de valorisation de la recherche organisées par l'Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse en 2015.
En partenariat avec le Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, le Centre d'études et de recherches administratives, politiques et sociales ainsi que le Centre d'histoire judiciaire de l'Université de Lille 2, les organisateurs ont souhaité réunir universitaires et acteurs de la justice des mineurs pour nourrir la réflexion. Cet ouvrage permettra au lecteur d'apprécier la richesse des débats et les enjeux fondamentaux de ce sujet pour notre société.

Punir - une passion contemporaine

Livre de Didier Fassin, édité par Ed. du Seuil, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Répression, Justice, Droit pénal, Crime, Détention, Sécurité, Prison

Au cours des dernières décennies, la plupart des sociétés se sont faites plus répressives, leurs lois plus sévères, leurs juges plus inflexibles, et ceci sans lien direct avec l'évolution de la délinquance et de la criminalité. Dans ce livre, qui met en oeuvre une approche à la fois généalogique et ethnographique, Didier Fassin s'efforce de saisir les enjeux de c'e moment punitif' en repartant des fondements mêmes du châtiment.
Qu'est-ce que punir ? Pourquoi punit-on ? Qui punit-on ? A travers ces trois questions, il engage un dialogue critique avec la philosophie morale et la théorie juridique. Puisant ses illustrations dans clés contextes historiques et nationaux variés, il montre notamment que la réponse au crime n'a pas toujours été associée à l'infliction d'une souffrance, que le châtiment ne procède pas seulement des logiques rationnelles servant à le légitimer et que l'alourdissement des peines a souvent pour résultat clé les différencier socialement, et donc d'accroître les inégalités.
A rebours du populisme pénal triomphant, cette enquête propose une salutaire révision des présupposés qui nourrissent la passion de punir et invite à repenser la place du châtiment clans le monde contemporain.

Incasables : parents et praticiens racontent et analysent leurs vies avec leurs enfants dit "incasables"

Livre de Martine Fourre, Catherine Vanier, Alain Vanier, édité par l'Harmattan, publié en 2016.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Justice-Délinquance, État limite, Délinquance juvénile, Handicap mental, Famille, Souffrance psychique, Témoignage, Psychanalyse, Exclusion sociale, Établissement social et médicosocial, Jeune en difficulté, Incasable

Cet ouvrage raconte des histoires d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes, qui ont affaire avec la maladie mentale et la délinquance. Leurs familles doivent affronter à la fois leur douleur et l'incompréhension des institutions. Ces témoignages de mères et de praticiens, soutenus par des analyses sociologiques, anthropologiques, cliniques, invitent donc à considérer l'importance de la psychanalyse et des psychanalystes dans la société.

Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles

Livre de Véronique Blanchard, David Niget, Michelle Perrot, Coline Cardi, édité par Textuel, publié en 2016.

Mots clés : Justice-Délinquance, Fille, Justice des mineurs, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Approche historique, Culture, Tradition, Éducation, Jeune en difficulté, Prostitution, Errance, Handicap psychique, Parentalité précoce, Pauvreté, Fugue, Vol, Homosexualité, Bande, Drogue, IVG, Sexualité, Corps, Anorexie, Boulimie, Adolescent, Maison de correction, 19ème siècle-20ème siècle

Emprisonnées, infantilisées, médicalisées pour les faire se tenir tranquilles. Voici 20 portraits de jeunes filles qui sortent du cadre. Si les «?mauvais garçons?» ont leurs héros, de Gavroche à Joey Starr en passant par James Dean, les «?mauvaises filles?» sont les invisibles de l’histoire. Dans cet ouvrage, Véronique Blanchard et David Niget dévoilent ces ombres fugaces qui surgissent au détour d’archives médicales ou judiciaires?: «?vagabonde?», «?hystérique?», «?fille-mère?», «?prostituée?», «?fugueuse?», «?cheffe de bande?», «?punk?», «?crapuleuse?»… Par le biais d’une vingtaine de portraits incarnés de «?mauvaises filles?» jugées immorales, de 1840 aux années 2000, ils rendent un visage et une histoire à ces destins orageux. Ils cartographient les lieux qu’elles traversent ou qui les enferment – lieux de perdition (fête foraine, guinguette, bal), de coercition (internat, couvent, prison, asile), de soumission (maison close, foyer familial).
Étouffées et contraintes depuis des décennies par le poids des normes juridiques, religieuses, médicales, familiales, ces mineures «?incorrigibles et rebelles?» ont néanmoins fini, par leurs résistances, par devenir des actrices du changement social, culturel et politique. Alors, déviantes ou dissidentes??

Métamorphose d'un crabe

Livre de Sylvie Dazy, édité par Le Dilettante, publié en 2016.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Vie quotidienne, Éducateur spécialisé, Ethnologie, Souffrance, Délinquance, Justice, Enfermement, Violence

Autant prévenir, avec Métamorphose d’un crabe pas de vue sur la mer, de bar terrasse et d’ensoleillement record : on y vit gris, ça gagne petit, à la rude, sans trop d’air et avec nul sourire. Ce que nous dévoile, au fil de ce monologue fiévreux, de cette confession rêche, Sylvie Dazy, c’est la prison au quotidien, la vie et rien d’autre d’un fonctionnaire de la pénitentiaire. Les plaisirs et les jours d’un maton lambda, mais qui médite l’écriture d’un « grand livre sur la prison ». Notre homme s’appelle Christo, un gars du Nord, nanti d’une absurde licence d’anglais, poussé à l’ombre de la prison de Bapaume et qui, loin du café familial, « lève l’ancre pour une exotique nature » à savoir le monde de la tôle. Car là, sans doute avec son goût de l’écoute et de son œil d’ethnologue, il pense assouvir son goût d’un ailleurs périlleux, d’une aventure en temps réel : « Du danger parfois, du risque, des armes. De la solidarité entre hommes aussi, et de la joie, les surveillants aimaient rire fort. Le matin serait une aventure. » Mais si l’aventure est là, elle prend surtout l’allure d’une ronde sans fin, rythmée par le choc des talons et le cliquetis des clés, le grondement des roulantes et les alertes soudaines : suicide, feu, émeute, une vie de déambulations dans un sempiternel corridor ponctué de remontrances, de promotions et de mutations. Ensuite viennent les hommes, surveillants et surveillés, balances et demi-chefs, faux potes et vrais dingues. « La prison est une drôle d’école, on y travaille autant à la louche qu’au pinceau délicat,c’est ce que personne ne veut comprendre.