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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Femmes de l'immigration dans le travail précaire

Livre de Odile Merckling, édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Immigration, Emploi précaire, Femme, Insertion professionnelle, HISTOIRE, Travailleur immigré, Travail ménager, Commerce, Hôtellerie, Activité de service, Aide à domicile, Assistant maternel, Travail à temps partiel, Travail de nuit, Flexibilité de l'emploi, Professionnalisation, Conditions de travail, Illégalité, Travail, Clandestinité, Syndicalisme, Grève, Conflit, Inégalité, Salaire, Temps, Discrimination, Ethnie

Le présent ouvrage est consacré à l'étude des modalités de travail des migrantes et de leurs descendantes, de leur syndicalisation et du développement de conflits dans plusieurs secteurs d'activité. Depuis une vingtaine d'années, les femmes immigrées sont massivement entrées sur le marché du travail. Dans le contexte de la mondialisation, la transformation des processus de production a entraîné la constitution d'un marché du travail segmenté. Les femmes d'origine étrangère sont désormais la catégorie la plus concernée par des modes de gestion précarisants, liés au développement de la flexibilité dans les entreprises. (... ) Cette stratification n'apparaît pas pour autant inéluctable. Des salarié(e)s immigré(e)s - dont des sans-papiers - ont engagé des luttes, qui ouvrent la possibilité d'une recomposition de l'unité du monde du travail.

On bosse ici on reste ici ! La grève des sans-papiers : une aventure inédite

Livre de Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin, et al., édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Travailleur immigré, Clandestinité, Immigration, Illégalité, Titre de séjour, Patronat, Entreprise, Secteur privé, Secteur public, Syndicat, Économie, Contestation, Grève, Sélection, Action collective, Conditions de travail, Mouvement social, Négociation, Vie politique, Législation, Média, Enquête, Observation, Entretien

Le 15 avril 2008, trois cents travailleurs sans papiers se mettent en grève et occupent leurs entreprises, en région parisienne. Ils seront bientôt des milliers. Ce mouvement est inédit : il lie un mode d'action traditionnel du mouvement ouvrier, une grève avec occupation des lieux de travail, à la revendication centrale de la lutte des sans-papiers, la régularisation. S'ouvrent alors deux années de lutte, tantôt souterraine, tantôt médiatisée, dont ce livre retrace l'histoire. Ces grèves révèlent que des pans entiers de l'économie (construction, nettoyage, restauration, confection, aide à la personne...), des petites aux grandes entreprises, du traiteur du coin aux familiers du pouvoir, de l'intérim aux ministères, reposent sur le recours à une main-d'oeuvre qui, privée de titre de séjour, devient la proie et l'instrument du dumping social. En contestant cette situation, des milliers de grévistes sans papiers ont pointé les contradictions de la politique de l'" immigration choisie " promue par Nicolas Sarkozy. Fruit d'une enquête collective, réalisé à partir d'observations directes (sur des piquets de grève, lors de manifestations, réunions, assemblées générales de grévistes...), de la collecte d'archives (tracts, dossiers de grévistes, protocoles de fin de conflit, circulaires ou notes des ministères), mais aussi d'une centaine d'entretiens avec des grévistes, des syndicalistes ou associatifs soutenant ou encadrant le mouvement, des employeurs, des agents de l'Etat à un niveau local et national, ce livre raconte au plus près les péripéties de ce mouvement, et en analyse les enjeux politiques, syndicaux et économiques.

La relation d'enquête : la sociologie au défi des acteurs faibles

Livre de Jean Paul Payet, Corinne Rostaing, Frédérique Giuliani, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Enquête, Exclusion sociale, Chercheur, Sujet, Sociologue, Statut, Recherche en sciences sociales, Objet de recherche, Implication personnelle, Émotion, Étude de cas, Prison, Immigration, Clandestinité, Femme, Prostitution, Banlieue, Précarité, Réfugié, Droit d'asile, Maladie, Cancer, Souffrance psychique, Travail social, Association, Aide à domicile, Intervention à domicile

Que comprend-on de la souffrance sociale lorsqu'on se tient à distance de ceux qui l'éprouvent? Sociologues, ethnologues, chercheurs en sciences sociales font ici le choix de s'approcher au plus près de l'expérience vécue de personnes que la société rejette dans l'indignité. Mais que se passe-t-il réellement dans la rencontre entre des chercheurs et des individus socialement affaiblis? Qu'est-ce que signifie enquêter auprès de personnes mises à l'écart par le jugement d'autrui? Comment recueillir leurs voix et saisir la pluralité de leurs expériences sans remettre en cause les schémas normatifs et idéologiques qui façonnent le regard ordinaire ou savant? L'enquête sociologique ouvre ici ses boîtes noires. Les chercheurs disent les émotions qui les saisissent, les dilemmes moraux qui les habitent, les malentendus et les conflits qui les déstabilisent lors d'enquêtes auprès d'individus fragilisés, dans des mondes sociaux stigmatisés. Les chercheurs éprouvent l'inconfort et l'incongruité d'une position habituelle de surplomb et expérimentent des alternatives dans leur travail d'enquête mis au défi par les " acteurs faibles ". Cet ouvrage rend compte d'expériences de terrain très diverses - institutions fermées, milieux déviants, expériences de la maladie ou de la dépendance, quartiers urbains relégués, parcours de clandestinité, etc. En explicitant le sens commun du chercheur dans son travail d'enquête et d'interprétation, il invite à renouveler l'activité de connaissance. Il ouvre une perspective inédite sur les conditions théoriques et pratiques de la compréhension sociologique des " acteurs faibles ". Jean-Paul Payet est sociologue, professeur à l'université de Genève, responsable de l'équipe de recherche SATIE. Il a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008). Corinne Rostaing est sociologue, maître de conférences à l'université Lyon 2 et membre de l'équipe de recherche MoDyS-CNRS. Elle a récemment co-publié La violence carcérale en question (PUF, 2008). Frédérique Giuliani est sociologue, maître d'enseignement et de recherche à l'université de Genève et membre de l'équipe de recherche SATIE. Elle a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008).

Les expulsables

Livre de Berth, édité par Hoebeke, publié en 2010.

Mots clés : Immigration, Clandestinité, Illégalité, Expulsion, Police, État, Contrôle d'identité, Titre de séjour, Droit, Loi, Bande dessinée

"Les lois anti-immigration instituées par le gouvernement Sarkozy à travers la création du ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale ont créé un lot de situations, souvent absurdes et indignes : membres d'une même famille séparés, expulsion de sans-papier vers un pays d'origine que parfois ils ne connaissent même pas, arrestations "des aidants", comme le dénonçait le film Welcome. test de nationalité, centres de rétention insalubres. Il y a souvent de quoi s'insurger face à de telles injustices ou violences. Berth a pris le parti d'en rire en publiant toutes les semaines depuis sa création dans le feu Siné Hebdo une série intitulée "Les Expulsables". Voici réunis ici les strips de trois cases mettant en scène dans une comédie aux dialogues pleins de quiproquos des étrangers de toutes couleurs, des policiers et fonctionnaires des services administratifs. Dans ces face-à-face imaginés par Berth, des situations les plus improbables surgissent. Elles sont tour à tour cocasses : faire faire un aller-retour Paris-Bamako à un couple de Maliens pour augmenter les statistiques sur les quotas d'expulsions, exigées par le ministre -paradoxales lorsque la règle de l'égalité des chances croisent celle de l'immigration choisie hypocrites également lorsqu' on offre à une famille un HLM pour qu'elle possède une adresse afin de recevoir un avis d'expulsion. Les plaisanteries de Berth sont du meilleur humour pour ses lecteurs, mais féroces pour ceux qui dictent ou exécutent les lois contre les étrangers et parfois malheureusement sans espoir pour leurs victimes."