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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Expériences de la douleur : entre destruction et renaissance

Livre de David Le Breton, édité par Métaillié, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Souffrance, Concept, Corps, Sens, Traumatisme, Émotion, Sévice corporel, Résistance, Décision, Image du corps, Sport, Tatouage, Rite, Accouchement, Masochisme, Jouissance, Automutilation

La douleur est de tous les jours dans le corps de l'homme et nous ne savons d'elle que peu de choses, écrivait un chirurgien. David Le Breton, dont on connaît les travaux sur le corps, revient aujourd'hui sur l'indicible de la souffrance. À partir de cet événement le plus souvent privé qu'est la douleur, dont on ne sait pas toujours si elle vient du corps ou de l'âme, qui nous met face à cette "condition corporelle" qui fait, comme le notait Descartes, que l'homme est avant tout "fondu en son corps", David Le Breton montre que certes la douleur est une sensation réelle, mais aussi une émotion, voire une perception, autrement dit une activité de déchiffrement sur soi et non le seul décalque d'une altération somatique, autrement dit elle n'est pas seulement une histoire de système nerveux. Bien sûr il y a la torture, violence absolue où la douleur est produite pour ne pas être endiguée, la maladie aussi avec ses embrasements intolérables. Mais l'auteur rappelle que l'individu souffrant connaît une expérience du dépouillement de l'essentiel où la frontière entre l'intérieur et l'extérieur se dissout au point de supprimer les limites qui amènent d'habitude à se sentir soi. S'appuyant sur des textes littéraires, philosophiques, historiques et anthropologiques, David Le Breton nous fait entrer dans ce qu'il y a de plus complexe et de plus ambivalent en nous pour nous faire réfléchir sur les méandres les plus étranges et secrets de l'histoire de nos vies.
David Le Breton est professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg, membre de l'Institut universitaire de France et du laboratoire URA-CNRS "Cultures et sociétés en Europe". II est l'auteur, entre autres, de Anthropologie de la douleur, Du silence, Eloge de la marche, La Saveur du monde et Mort sur la route (roman noir).

Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.

Grammaires des conduites à projet

Livre de Jean Pierre Boutinet, édité par Presses Universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Projet, Concept, Typologie, Gestion, Méthodologie, Règle, Temps, Culture, Objectif, Évaluation

En dehors de quelques réalisations spectaculaires, les cultures à projet mises progressivement en place au cours des trois ou quatre dernières décennies apparaissent bien décevantes dans leurs résultats, inconsistantes dans leur devenir, peu fiables dans ce qu'elles produisent au regard de ce qu'elles annonçaient. Pour comprendre ce dévoiement fréquent de l'intention initiale au regard des réalisations ultérieures, il nous faut revenir aux fondements des conduites à projet, tels que ceux-ci peuvent être saisis dans les récits des monographies de projet et identifier ce même petit nombre de règles à prendre en compte et à respecter pour mener à bonne fin tout projet ; délaisser ces règles, c'est pour l'auteur d'un projet se risquer à une quelconque dérive : il se fait avaler ou rejeter par le projet qu'il a tenté de mettre en place. Ce sont ces règles constitutives de toute conduite à projet qui font l'objet du présent ouvrage.
Professeur émérite à l'Université catholique de l'Ouest (Institut de psychologie et sociologie appliquées), professeur associé à l'Université de Sherbrooke (Canada) et chercheur associé à l'Université Paris X, Jean-Pierre Boutinet est notamment l'auteur d'Anthropologie du projet (PUF, 1990, dernière éd. 2004), Psychologie des conduites à projet (PUF, 1993, 4e éd. 2004), Psychologie de la vie adulte (PUF, 1995, 4e éd. 2005), et Penser l'accompagnement adulte (dir, PUF, 2007). Ses travaux portent sur les conduites et cultures à projet, le statut de l'adulte dans nos espaces culturels de modernité tardive et sur l'actuelle mutation des temporalités.

L'enquête sociologique

Livre de Serge Paugam, Cyril Lemieux, Jean Marie Firdon, Serge Paugam, et al., édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Enquête, Méthode, Recherche en sciences sociales, Problématique, Questionnaire, Entretien, Observation, Réseau, Raisonnement, Statistiques, Espace, Typologie, Temps, Interprétation, Écriture, Média, Politique, Concept

Quelle posture un sociologue doit-il adopter et comment constitue-t-il son objet ? Quelles sont les techniques d’enquête à sa disposition ? Comment analyse-t-il les données recueillies ? Comment rend-il compte de ses résultats et les communique-t-il ? C’est autour de ces quatre questions que ce manuel se propose, en vingt leçons thématiques, de présenter les méthodes et enjeux de l’enquête de terrain, qui est devenue une composante essentielle du métier de sociologue.
Ses auteurs ont choisi, d’une part, de rendre compte de l’enquête sociologique à partir de la dynamique qui lui est propre, c’est-à-dire à partir des expériences concrètes et des innovations introduites par les chercheurs, et, d’autre part, d’aborder non pas seulement les réussites remarquables des enquêtes, mais aussi les doutes et les tâtonnements inévitables qui accompagnent toute recherche. Ce livre constitue à la fois un guide pratique pour tous les sociologues et une somme de réflexions épistémologiques et critiques sur les méthodes qui définissent cette discipline.
Serge Paugam est sociologue, directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS. Auteur de plusieurs ouvrages, désormais classiques, qui ont fortement éclairé le débat sur la pauvreté et la précarité, il dirige, depuis 1997, la collection « Le Lien social » et, depuis 2010, la revue Sociologie aux Puf.

Dépasser la violence des adolescents difficiles : le pari de l'éducation

Livre de Yves Jeanne, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Violence, Agressivité, Prise en charge, Éducation, Accompagnement, Enseignement, Éducateur spécialisé, Relation travailleur social-usager, Internat, Crise, Rejet, Pulsion de mort, Automutilation, Psychanalyse, Concept, Courant de pensée, Théorie, HISTOIRE, Pratique professionnelle, Travail social, Action éducative, Travail éducatif, Pratique éducative, Expérience, Perception, Éthique, Morale, Valeur sociale, Souffrance psychique, Freud (Sigmund), Klein (Mélanie), Winnicott (Donald Woods), Aichorn (August), Sutherland Neill (Alexander), Korczak (Janusz), Makarenko (Anton), Deligny (Fernand)

Notre société a fait le choix solennel, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de considérer que les problèmes de la jeunesse relevaient prioritairement d'une démarche d'éducation. La pérennité de ce consensus toujours fragile dépendra pour une large part de la capacité des professionnels à les résoudre. Dès lors, quelles épreuves et quels écueils jalonnent l'accompagnement de ces jeunes ? Quelles approches sont mises en oeuvre pour contenir, déjouer ou dévier leur violence ? Quelles sont les conditions de la réussite éducative ? En prenant appui sur l'oeuvre de pionniers qui ont su contenir la violence et, malgré elle, faire éducation, l'auteur donne à voir les " arts de faire " des praticiens qui interviennent au quotidien auprès d'adolescents difficiles. Il montre que, au-delà des contingences sociales et historiques, des univers intellectuels et des divergences idéologiques, ces conceptions éducatives ont en commun des éléments structurels qui leur donnent force et cohérence. Il met en lumière que la confrontation à la violence des jeunes mobilise la totalité de la conception éducative du professionnel - valeurs, arts de faire et construction du réel -, et qu'elle atteint son identité profonde que seul le travail collectif est en mesure de restaurer.
D'abord éducateur spécialisé, puis chargé de la direction d'un foyer de l'enfance, Yves Jeanne a travaillé plus de vingt ans auprès d'enfants et d'adolescents placés en internat éducatif. Aujourd'hui maître de conférences en sciences de l'éducation à l'université Lumière Lyon 2, il est membre de l'équipe de recherche " Situations de handicap, éducation, société " au sein de l'unité mixte de recherche " Education et politiques " et du collectif Reliance.

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La médiatrice et le conflit dans la famille

Livre de Claire Denis, Irène Théry, René Guitton, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Enfance-Famille, Conflit, Concept, Famille, Médiation, Médiateur, Demande, Enfant, Séparation, Couple, Divorce, Parole, Communication verbale, Communication non-verbale, Entretien d'aide, Écoute, Relation d'aide, Responsabilité, Changement, Innovation

Sans prétendre excéder jamais ce que peut le médiateur, sans confondre jamais son travail avec celui du psychologue ou du psychanalyste, a fortiori de l'avocat ou du juge, Claire Denis nous livre ici bien plus que le témoignage d'une longue expérience. Elle invente aussi une manière toute nouvelle de la faire partager, ne redoutant d'exposer ni les erreurs, ni les incertitudes, ni les réussites qui ont jalonné son parcours.
Plaçant ainsi ceux qui la liront dans la situation d'apprendre par eux-mêmes, mais en leur donnant pour ce faire ses secrets, ses ‘tours de main', invitant à lire ses auteurs de prédilection comme à réfléchir sur les cas qui l'ont marquée, résumant de façon très claire chacune des étapes de la démarche, elle leur fait don d'un livre qu'elle a voulu avant tout utile. Il est destiné d'abord aux médiateurs ou aux futurs médiateurs et médiatrices.
Mais il apportera à tous les professionnels de la famille qui ont à connaître des conflits privés, et se soucient de contribuer à leur résolution sans autoritarisme ni paternalisme, une moisson de réflexions et de suggestions. Pour nous tous, ce travail de retour sur soi, ou plutôt sur une pratique, par l'une des premières initiatrices de la médiation en France, est aussi une belle leçon d'énergie, de sensibilité et de générosité. Irène Théry dans sa préface.

Vocabulaire de psychopédagogie et de psychiatrie de l'enfant

Livre de Robert Lafon, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Enfance-Famille, Pédagogie, Concept, Psychologie, Psychopédagogie, Vocabulaire

Cette nouvelle édition de ce vocabulaire témoigne de la pertinence, depuis sa première publication en 1963, de cet instrument de travail, outil indispensable aux "professionnels" de l'enfance permettant de préciser un langage commun interdisciplinaire. Remis à jour et enrichi au fur et à mesure des réimpressions, ce vocabulaire veut être aussi le moyen d'accéder à une certaine éthique et déontologie dans l'usage que l'on fait des mots et des concepts.

Du social business à l'économie solidaire : critique de l'innovation sociale

Livre de Jean Louis Laville, Maïté Juan, Joan Subirats, Denis Bourque, et al., édité par Erès.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Innovation sociale, Concept, Libéralisme, Économie sociale et solidaire, Société, Participation, Théorie, Politique sociale, Association, Résistance, Militantisme, Émancipation, Expérimentation, Accompagnement, Développement durable, Territoire, Savoir, Citoyenneté, Empowerment

L'innovation sociale est partout considérée comme vertueuse mais cet éloge unanime ne saurait faire illusion. Elle regroupe en fait un ensemble de pratiques très diversifiées, voire divergentes. Deux approches contrastées sont ici dégagées : la première qualifiée de social business se contente d'une amélioration du modèle économique dominant, l'innovation s'inscrivant dans une perspective réparatrice et fonctionnelle : la seconde.
du côté de l'économie solidaire. a pour horizon une démocratisation de la société. Cet ouvrage propose un bilan inédit du social business (Amérique, Asie, Europe) qui a pris l'ascendant dans différents continents alors que les effets de ses réalisations restent difficiles à cerner. S'éloignant du discours dominant, il met aussi en lumière les multiples innovations citoyennes qui s'attaquent à des problèmes structurels affectant le quotidien des populations.
Dans ces dynamiques de politisation ordinaire, les habitants retrouvent un pouvoir d'agir. Certaines collectivités locales commencent à les soutenir, à l'instar de la mairie de Barcelone dont l'expérience primaire de municipalisme valorise les communs autant que les alliances entre acteurs. chercheurs et responsables politiques. Ces formes alternatives d'innovation sociale s'opposent ainsi à l'uniformisation managériale et viennent alimenter de manière originale le débat sur la transition écologique et solidaire qui agite les acteurs engagés, les travailleurs sociaux autant que les scientifiques et les élus.