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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'emprise de la gestion : la société au risque des violences gestionnaires

Livre de Marie Benedetto Meyer, Salvatore Maugeri, Jean Luc Metzger, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Management, Travail, Gestion, Gestion administrative, Ressources humaines, Gestion financière, Concept, Sociologie, Organisation, Association, Travail social, Travailleur social, Entreprise, Interaction, Conditions de travail, Organisation du travail, Violence institutionnelle, Évaluation, Qualité, Individualisation, Résistance, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Commerce, Éthique, France, Egypte, Brésil

Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des travaux étudiant l'emprise du phénomène gestionnaire sur les organisations et, plus généralement, sur les sociétés. Il fournit un ensemble de regards sociologiques sur les articulations complexes entre "violences" et "acteurs, pratiques et dispositifs de gestion". Un large spectre de situations empiriques est examiné, tant en France qu'en Egypte et au Brésil, aussi bien dans les sphères marchandes que non marchandes (groupes industriels, secteur associatif, santé). Au-delà de la variété des configurations et des dispositifs de gestion étudiés, ces huit chapitres montrent que les violences liées au fait gestionnaire se manifestent sur trois niveaux articulés.A un premier niveau, la violence résulte des transformations macro-politiques qui, cumulées sur une longue période, modifient les cadres d'action et rendent incontournables l'introduction et le renouvellement des dispositifs de gestion. A un deuxième niveau, l'on trouve des acteurs intermédiaires qui jouent un rôle important pour rendre opérationnelles ces décisions et, plus ou moins directement, sont à l'origine de l'exercice de la violence managériale.Enfin, à un troisième niveau, les analyses de cet ouvrage montrent l'existence d'une violence symbolique qui s'ajoute ou plus exactement sous-tend les pratiques des différentes catégories d'acteur. L'ouvrage se conclut par un ensemble de propositions pour poursuivre l'analyse sociologique du phénomène gestionnaire, notamment en termes de rapport à l'éthique.

La dangerosité saisie par le droit pénal

Livre de Geneviève Giudicelli Delage, Christine Lazerges, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Danger, Droit pénal, État dangereux, Évaluation, Psychiatrie, Expertise psychiatrique, Risque, Criminalité, Contrainte, Handicap psychique, Psychopathologie, Peur, Individu, Société, Représentation sociale, Stigmatisation, Inadaptation sociale, Marginalité, Répression, Sanction pénale, Sécurité, Droit européen, Droits de l'homme, Délit sexuel, Présomption d'innocence, Hospitalisation d'office, LOI 2008-174 DU 25 FéVRIER 2008, France, Belgique, Allemagne, Italie, Angleterre, Etats Unis, Canada

En un temps où trop souvent l'exploitation de faits divers dramatiques tient lieu de moteur pour la politique pénale au nom d'un principe de précaution perverti et de l'utopie du risque zéro, la dangerosité est saisie par le droit pénal. Cet ouvrage est consacré au mouvement d'affranchissement néo-positiviste d'avec le droit pénal classique, non sans réserves, non sans freins. Le paradoxe de ce début de XXIe siècle réside dans une invocation et des garanties croissantes des droits fondamentaux et des droits de l'homme sans scrupule pour les exceptions comme la rétention de sûreté. Ce sont les fondements du droit pénal classique qui sont ébranlés voire bafoués : le principe de légalité, le principe de nécessité, le principe de proportionnalité, la présomption d'innocence. Geneviève Giudicelli-Delage et Christine Lazerges sont professeurs à l'École de droit de la Sorbonne Université Paris 1 et directrice pour l'une du Master II de droit pénal et politique criminelle en Europe et pour l'autre de l'École doctorale de droit comparé.

Expériences de vie et formation

Livre de Marie Christine Josso, édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Formation, Formation professionnelle continue, Expérience, Changement, Identité, Récit de vie

De quoi l'expérience est-elle formatrice ? Comment la formation de l'être humain est-elle marquée par les espaces socioculturels qu'il a traversés, qu'il habite encore ou dont il reste habité ? Quelles sont les ressources que chacun peut mobiliser pour cheminer dans les aléas de son existence ? La recherche sur ce qui constitue notre singularité plurielle présente des réponses à ces questions.

Dictionnaire de la violence

Livre de Michela Marzano, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Concept

S’il y a un thème aujourd’hui qui ne cesse de provoquer des débats, autant en philosophie que dans les autres sciences humaines et sociales, c’est bien la violence. Le but de ce Dictionnaire est de donner tous les outils pour en penser les racines historiques, les manifestations contemporaines, la signification profonde.
Plusieurs questions fondamentales sont au cœur de ce Dictionnaire. Doit-on envisager une spécificité de la violence humaine ? L’idée de nature humaine est-elle pertinente lorsqu’il s’agit de réfléchir à la violence ? Peut-on penser un jour éradiquer la violence, comme l’espérait la philosophie des Lumières, ou doit-on accepter l’idée d’une ambivalence intrinsèque des êtres humains qui, soumis à des pulsions contradictoires, ne sont jamais totalement bons ou totalement mauvais ?
Parler de violence signifie aussi s’interroger sur les frontières qui existent entre soi et les autres et sur l’ambiguïté de sa propre existence ; porter un regard d’ensemble sur des pratiques qui vont de l’apartheid à la torture, de l’automutilation au viol, du colonialisme au terrorisme, mais aussi aborder la sexualité et l’inconscient, le passage à l’acte et l’inceste, le travail et la mort. Ces questions, si diverses, sont ici abordées de façon à constituer une analyse globale et renouvelée de l’objet « violence ».
200 auteurs (philosophes, sociologues, juristes, psychanalystes, historiens, théologiens, anthropologues) ont participé à ce Dictionnaire, unique et original, dont les 300 entrées dessinent une solide cartographie des notions et concepts clés, des penseurs et artistes, des références et travaux portant sur la violence, sujet au cœur de la nature humaine et de la modernité.

Honte et culpabilité dans la clinique du handicap

Livre de Sylvain Missonnier, Albert Ciccone, Simone Korff Sausse, et al., édité par Erès, publié en 2011.

Mots clés : Handicap, Personne handicapée, Émotion, Honte, Pudeur, Culpabilité, Étude de cas, Approche clinique, Supervision

Le handicap produit des effets de culpabilité et de honte, il est banal de le dire. Pour autant, au-delà de ce cliché, mille et une questions restent en suspens que cet ouvrage explore.

Peut-on différencier culpabilité et honte ? Quels rapports ces affects entretiennent-ils ? Peut-on parler d'un « travail » de la honte et de la culpabilité ? Quel travail psychique ces affects imposent-ils ? Quels sont leurs sources et leurs devenirs chez le sujet handicapé, dans sa famille et dans les équipes soignantes ? Comment désorganisent-ils la parentalité ? Quelles contraintes lui imposent-ils ? Peut-on parler de transmission psychique ? Comment le lien à l'autre s'en trouve-il affecté ? Et en particulier, quelle est la fonction du regard social ? Et les soignants, comment affrontent-ils ces expériences ? Comment honte et culpabilité infiltrent-elles les dispositifs soignants ? Quels sont leurs destins dans le lien et dans le processus thérapeutiques ?
À partir de leurs recherches et de leur expérience clinique, les auteurs tentent ici de comprendre les enjeux cliniques, éthiques et sociétaux du handicap à tous les âges de la vie à travers ce triptyque indissociable « handicap, honte et culpabilité ».

Avatars et desarrois de l'enfant-roi

Livre de Laurence Gavarini, Jean Pierre Lebrun, Françoise Petitot, édité par Fabert, publié en 2011.

Mots clés : Enfant, Éducation familiale, Autorité

Les auteurs tentent d´éclairer les conditions dans lesquelles la maltraitance est appréhendée de nos jours et les écueils de perception qui s’y rattachent: les difficultés des intervenants à agir dans l’espace familial, la notion idéalisée de l’enfant.

En effet, l’idée devenue courante que l’enfant est une espèce en danger amène à aborder différemment les familles et les adultes en charge de l’enfant et conduit à considérer l’enfant comme un adulte ou comme un roi...

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Les observatoires territoriaux : sens et enjeux

Livre de Emmanuel Roux, Grégoire Feyt, édité par La Documentation française, publié en 2011.

Mots clés : Territoire, Observatoire, Typologie, Organisation, Décentralisation, Région, État, Information, Outil, Informatique, Gestion, Communication, Décision, Économie, Société, Évolution, Transversalité, Légitimation, Médiation

Que sait-on véritablement des observatoires territoriaux ? Ce type de dispositif recouvre de fait un grand nombre d'organismes aux formes juridiques, champs d'activités et périmètres géographiques les plus divers. Sur le territoire national, on en recense plus de cinq cents. L'observation par et pour les territoires s'avère en effet porteuse d'enjeux stratégiques : pour la mise en ouvre des politiques publiques, pour la diffusion d'une culture de la coopération entre partenaires territoriaux ou encore, pour mieux impliquer les acteurs et citoyens dans la vie des territoires. À partir d'une enquête réalisée sur un échantillon de 185 dispositifs d'observation et de 40 structures, cet ouvrage propose un état des lieux et des pistes de réflexion inédites en la matière.

Les mobilisations sociales à l'heure du précariat

Livre de Didier Chabanet, Pascale Dufour, Frédéric Royall, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2011.

Mots clés : Action collective, Pauvreté, Rue, SDF, Emploi précaire, Syndicalisme, Précarité, Résistance, Conflit, Travail, Mouvement social, Grève, Chômage, Chômeur, Militantisme, Implication personnelle, Exclusion sociale, Réseau, Solidarité, ONG, RMI, Identité sociale, Autonomie, Relation travailleur social-usager, Motivation, France, Québec, HaÏti, Mexique

Un des défis majeurs auquel sont confrontées les sociétés post-industrielles en ce début de XXIe siècle est la montée du précariat et ses conséquences sur les formes contemporaines de mobilisation. Les auteurs revisitent et bousculent les approches canoniques de l'analyse des mouvements sociaux en montrant comment des groupes à faibles ressources cherchent à agir collectivement en dépit de leur exclusion sociale et politique. Les jeux d'alliances qui se nouent avec d'autres organisations, en premier lieu les syndicats et certaines ONG, sont également interrogés, brossant au final un tableau très fin et nuancé de leurs possibilités d'action. La fécondité des contributions proposées tient notamment au décloisonnement qui est opéré, entre disciplines de sciences sociales d'abord, mais aussi et surtout entre aires géographiques, puisque l'analyse porte sur des situations françaises, québécoises, haïtienne et mexicaine.Didier Chabanet est chercheur à l'Ecole normale supérieure de Lyon et Marie-Curie Fellow à l'Institut universitaire européen de Florence.Pascale Dufour est professeure au département de science politique de l'Université de Montréal et directrice du Centre de recherche sur les politiques et le développement social.Frédéric Royall est senior lecturer et membre du Centre d'études européennes à l'Université de Limerick (Irlande).

Les décennies aveugles : emploi et croissance (1970-2010)

Livre de Philippe Askenazy, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Économie, Industrie, Productivité, Politique, Chef d'État, Vie politique, Jeune, Emploi, Travail, Durée du travail, Libéralisme, RMI, Politique de l'emploi, Création d'emploi, Capitalisme, Crise, Retraite, Réforme, Chômage

Il y aura bientôt quarante ans, la France faisait connaissance avec le chômage de masse et un régime de croissance erratique. Elle n’en est plus sortie depuis. La faute aux Français et à leurs institutions, explique une doxa d’experts catégorique : les premiers seraient incurablement hostiles au changement, et les secondes inadaptées à la mondialisation. La réalité est très différente.
C’est ce que révèle l’histoire comparée des politiques conduites dans ce pays et dans d’autres depuis quatre décennies : le marasme hexagonal est d’abord la conséquence d’erreurs d’analyse et d’aveuglements politiques. Ceux-ci ont empêché l’économie française de prendre pleinement le train de la nouvelle révolution industrielle qui se déployait à travers le monde et transformait le capitalisme. Si l’on veut sortir de cette ornière, rien ne sert d’imiter des modèles dont les leçons prétendues reconduisent en général aux mêmes erreurs. Il faut au contraire changer de paradigme et s’interroger sur les besoins du futur. C’est ce que propose Philippe Askenazy pour la décennie qui s’ouvre.
Philippe Askenazy est directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École d’économie de Paris et chroniqueur au journal Le Monde. Il a publié plusieurs ouvrages, dont Les Désordres du travail (La République des Idées/Seuil, 2004) qui a reçu le Prix des lecteurs du livre d’économie.

Usagers ou citoyens ? De l'usage des catégories en action sociale et médico-sociale

Livre de Marcel Jaeger, Claude Wacjman, François Chapireau, et al., édité par Dunod, publié en 2011.

Mots clés : Usager, Statut, Statut social, Identité, Droits des usagers, Citoyenneté, Handicap, Inadaptation sociale, Besoin, Évaluation, Classification, Droit international, Intelligence, Quotient intellectuel, HISTOIRE, Perception, Politique sociale, Aide sociale, Consentement, Action collective, Intervention sociale, Autonomie, Dépendance, Pratique professionnelle, Travail social, Travail social de communauté, CIF, CLASSIFICATION INTERNATIONALE DU HANDICAP, Europe

Les publics des établissements et services sociaux et médicosociaux sont de plus en plus hétérogènes. Face à cela, qu'en est-il des catégories utilisées dans le champ du travail social et de l'intervention sociale ? Comment les personnes concernées par les orientations, et stigmatisations qui en résultent, réagissent-elles ? Il importe de cerner la possibilité même d'une catégorisation au vu de la complexité des problématiques individuelles et des situations particulières. Une autre dimension essentielle de la question est la logique administrative des barèmes utilisés pour l'attribution de droits. Enfin, la construction des catégories passe par la référence à des classifications produites par des experts. En même temps, il existe de multiples formes de résistance par lesquelles les personnes entendent échapper au ciblage : le non recours aux droits et aux aides, de nouvelles formes d'organisation et d'action collective, que l'on recouvre souvent par le terme empowerment. Dans tous les cas, se jouent de nouveaux rapports à l'assistance, ce qui impose de sortir de la focalisation sur la thématique de « l'usager » pour mieux penser la question de la citoyenneté des personnes vulnérables.