PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Sid Abdellaoui, Jérôme Bassan, Jean Michel Besette, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2010.
Mots clés : Délinquance juvénile, Jeune majeur, Mineur, Prévention spécialisée, Prison, Détention, PJJ, Éducateur spécialisé, Action éducative, Surveillant de prison, Abus sexuel, Violence, Loi, Symbolique, Législation, Analyse critique
" Etre jeune et délinquant aujourd'hui ", qu'est-ce que c'est ? Peut-on parler d'évolution du rapport à la loi et de transformation des images de la délinquance juvénile ? Ces questions ont fait partie d'une série de problématiques discutées lors du XXXVe congrès de l'Association Française de Criminologie (AFC) qui s'est tenu du 14 au 16 novembre 2007 et d'où découle cet ouvrage. Organisé par l'AFC et l'Université de Poitiers, ce forum a réuni des chercheurs, des praticiens de France et de l'étranger ainsi que des citoyens avides de connaissances. Si des voix s'élèvent pour modifier l'ordonnance de 1945, nul doute que la multiplicité des profils de délinquants et la diversification des transgressions préoccupent une partie importante de la population. Ces particularités, tout comme les nouvelles pratiques, sont à envisager sous le prisme de la société tout entière et selon une démarche pluridisciplinaire, dont témoigne cette sélection des principales contributions du congrès. La diversité des approches et la rigueur des analyses proposées, souvent étayées par des cas concrets, font de cet ouvrage un outil indispensable pour une fine compréhension des sujets traités.
Chaque année, des milliers de femmes fuient leur domicile en pleine nuit, courent en larmes chez une amie, sont sauvées in extremis par les voisins ou atterrissent aux urgences, victimes de coups, de brûlures, de viol conjugal... Pour quitter un homme violent, il faut du courage. Du courage, mais aussi des volontaires prêts à tendre la main. Qui ne pensent pas que " si elle reste, c'est qu'elle aime ça ". Car, dans tous les milieux, si elle reste, c'est qu'elle ne sait ni comment partir ni où aller. Surtout si elle a des enfants. Partir c'est échapper aux coups et se libérer des reproches incessants, des mots qui blessent, d'une emprise psychologique qui enferme dans une cage parfois dorée. Pendant plusieurs mois, Natacha Henry s'est immergée dans un foyer d'accueil pour femmes battues. Frapper n'est pas aimer fait ainsi entendre Fatou, Djamila, Christine et les autres, avec leurs soucis, leurs peurs et leurs éclats de rire. Bien loin d'une descente dans un quotidien misérabiliste, ce livre donne de l'espoir. Il nous fait rencontrer des policiers formés à l'écoute des victimes, des assistantes sociales qui conseillent les plus vulnérables, des médecins qui refusent de croire au " je me suis cognée contre la porte " et des magistrats qui ne sont pas dupes devant la comédie des agresseurs. Partant du constat que le silence encourage les violences, Natacha Henry a choisi de donner la parole aux acteurs et aux actrices de terrain. Pour que les victimes sachent qu'elles ne sont pas seules.
Livre de Karen Sadlier, édité par Dunod, publié en 2010.
Mots clés : Enfant, Enfance en danger, Violence, Couple, Violence conjugale, Relation familiale, Interaction, Psychologie du développement, Morbidité, Mortalité, Parentalité, Protection de l'enfance, Besoin, Accompagnement, Prise en charge, Grossesse, Addiction, Psychologie
La violence dans le couple a longtemps été considérée comme une affaire ne concernant que les seuls adultes.Des études internationales ont cependant prouvé qu'elle avait également de graves conséquences sur le développement physique et psychologique de l'enfant témoin. Les agressions physiques, sexuelles, verbales, psychologiques et économiques, créent un climat de vie marqué au quotidien par l'insécurité et l'instabilité. Au coeur d'enjeux familiaux, sociaux et judiciaires, l'enfant se trouve, dès son plus jeune âge, menacé dans son développement.Les implications psychologiques et médicales de la violence conjugale posent la question de la protection de l'enfant : faut-il parler d'une forme de maltraitance ? Quelles sont les réponses en France au plan social, judiciaire, thérapeutique et politique ? Comment le problème est-il abordé par les autres pays européens ? Conçu pour les professionnels de la santé, de la justice, de l'éducation, du secteur social et médico-social, cet ouvrage fait le point sur les connaissances actuelles et définit des axes de réflexion pour améliorer notre réponse aux besoins de ces enfants.
Livre de Marielle Neuville, Robert Micht, édité par Hanko ed., publié en 2010.
Mots clés : Violence, Établissement social et médicosocial, Philosophie, Pulsion, Incivilité, Agressivité, Parole, Communication, Législation, Rôle, Fonction, Contrainte
L'ORSAC (association qui gère une quarantaine de structures sanitaires, médico-sociales et sociales), organise chaque année un Conseil plénier. Au Conseil plénier de l'année 2009 Marielle NEUVILLE, professeur de philosophie et Robert MICHIT, psycho-sociologue ont présenté, au cours d'une conférence, une approche de la violence sous deux regards. Le regard philosophique pour lequel la violence a toujours été présentée comme une question essentielle dans le rapport entre les hommes, et l'approche psychosociale et contemporaine où la violence, particularité évidente et majeure de notre société, se répand au sein d'une importante partie de la population qui n'a pas ou qui ne peut plus intégrer la fonction de la loi comme étant au service de la liberté. Cette double approche, philosophique et psychosociale de la violence, permet d'en comprendre l'origine comme pulsion vitale, nécessaire. Elle nous propose par ailleurs des modes d'actions précis, adéquats aux changements des individus et conséquemment de la société elle même. Il s'agit alors d'envisager comment faire échec à la loi du plus fort dans son immédiateté réactionnelle impropre à constituer une société humaine. A la réaction pulsionnelle doit se substituer une action éclairée par la conjugaison de l'intelligence et du coeur. Robert Michit, docteur en théologie morale et en psychologie sociale, est professeur de management et d'éthique à l'ESC Wesford et Directeur du Laboratoire européen de la décision (Grenoble). Il s'intéresse depuis plus de vingt ans à l'étude des processus décisionnels, individuels et collectifs. Il a entre autre formalisé un modèle permettant d'identifier les fondements de l'identité psychosociale en jeu dans les décisions.Marielle Neuville, est une philosophe, professeur de l'enseignement national.
A partir de quand la transparence devient-elle de l'exhibitionnisme ? A quel moment le plaisir de manger se transforme-t-il en pulsion mortifère ? Quand le goût du risque, d'excitant et agréable qu'il était, devient-il criminel ? Répondre à ces questions, c'est poser la question des limites, c'est-à-dire de l'interdit. Or, cet interdit aujourd'hui n'a pas bonne presse. La transparence est devenue la valeur suprême et le mystère n'a plus la cote. Il faut tout dire et tout montrer. C'est oublier que, sans l'interdit, ni le travail de la pensée ni celui de l'imagination ne seraient possibles. C'est oublier encore que le mépris de l'interdit ne va pas sans dommage collatéral, la violence induite étant inévitable. L'auteur choisit ici d'étudier les interdits pour ce qu'ils nous apportent. En s'appuyant sur les mécanismes à l'oeuvre dans la création artistique ou le développement du jeune enfant, elle montre que les interdits sont la condition de notre épanouissement psychique et les garants de notre liberté de penser. S'il faut condamner ceux qui, pervertis, agissent comme un empêchement à vivre, il nous revient aujourd'hui de transmettre à nos enfants cette capacité à penser les limites, à distinguer le licite de l'illicite... Gabrielle Rubin est psychanalyste membre de la société psychanalytique de Paris et auteur notamment de "Pourquoi on en veut eux gens qui nous font du bien" Payot 2006 et "Il faut sauver les pères" Payot 2006.
Au-delà de l'émotion, Roland Coutanceau tente de répondre aux questions essentielles que chacun de nous se pose. Comment revient-on d'avoir subi une telle violence ? Qui sont ces hommes, parfois ces femmes, capables de tels actes ? Des immatures, des cyniques, des monstres ? Peut-on humaniser, soigner les agresseurs sexuels ? Comment prévenir les récidives ? Enfin, dans un monde envahi par des images érotiques et pornographiques, comment accompagner nos enfants pour les rendre aptes à développer une sexualité et des relations épanouies et harmonieuses ? Partant de l'idée que la sexualité, quand on ne l'apprivoise pas, se venge, Roland Coutanceau nous invite ici à une réflexion de fond sur cette barbarie de l'intimité. Roland Coutanceau est psychiatre des hôpitaux, psychanalyste et expert national. Président de la Ligue française de santé mentale, il est spécialisé en victimologie et en agressologie. Enseignant en faculté de médecine et de psychologie, il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Amour et Violence. Le défi de l'intimité.
La violence qui frappe les femmes handicapées a sans doute le même point de départ que toute violence. Et pourtant, le handicap oblige à franchir un pas de plus, celui d'une vulnérabilité plus grande. La violence, chez la femme handicapée, a une connotation bien particulière. Le handicap est cette blessure inscrite dans le corps qui autorise l'Autre à la domination, à la maltraitance. Le handicap engendre rejet, exclusion et condamnation. Le handicap est une monstruosité qui engendre peur, angoisse et violence.
Livre de Manuel Boucher, édité par Teraèdre, publié en 2010.
Mots clés : Milieu urbain, Banlieue, Risque, Sécurité, Violence, Conflit, Classe sociale, Jeune, Politique de la ville, Contrôle social, Concept, Courant de pensée, Ethnie