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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 16 sur un total de 16

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Petites douceurs acidulées

Livre de Frédéric Dhuême, édité par Edilivre, publié en 2011.

Mots clés : SDF, Exclusion sociale, Société, Inégalité, Souffrance psychique, Témoignage, Expérience, Analyse critique, Récit de vie, Rue

Petites douceurs acidulées, est le résultat d'une analyse personnelle concernant les dérives sociétaires dont l'auteur, Frédéric Dhuême, a été victime. Les mettant en exergue, il souhaite ainsi débattre sur le fond maussade d'une société qui part en vrille et faire partager avec ses lecteurs son point de vue concernant les puissants. Ancien pupille de l'État, j'ai côtoyé la rue et ses horreurs, avant de me décider à consigner par écrit les injustices les plus folles qui entourent les plus démunis.

Les mobilisations sociales à l'heure du précariat

Livre de Didier Chabanet, Pascale Dufour, Frédéric Royall, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2011.

Mots clés : Action collective, Pauvreté, Rue, SDF, Emploi précaire, Syndicalisme, Précarité, Résistance, Conflit, Travail, Mouvement social, Grève, Chômage, Chômeur, Militantisme, Implication personnelle, Exclusion sociale, Réseau, Solidarité, ONG, RMI, Identité sociale, Autonomie, Relation travailleur social-usager, Motivation, France, Québec, HaÏti, Mexique

Un des défis majeurs auquel sont confrontées les sociétés post-industrielles en ce début de XXIe siècle est la montée du précariat et ses conséquences sur les formes contemporaines de mobilisation. Les auteurs revisitent et bousculent les approches canoniques de l'analyse des mouvements sociaux en montrant comment des groupes à faibles ressources cherchent à agir collectivement en dépit de leur exclusion sociale et politique. Les jeux d'alliances qui se nouent avec d'autres organisations, en premier lieu les syndicats et certaines ONG, sont également interrogés, brossant au final un tableau très fin et nuancé de leurs possibilités d'action. La fécondité des contributions proposées tient notamment au décloisonnement qui est opéré, entre disciplines de sciences sociales d'abord, mais aussi et surtout entre aires géographiques, puisque l'analyse porte sur des situations françaises, québécoises, haïtienne et mexicaine.Didier Chabanet est chercheur à l'Ecole normale supérieure de Lyon et Marie-Curie Fellow à l'Institut universitaire européen de Florence.Pascale Dufour est professeure au département de science politique de l'Université de Montréal et directrice du Centre de recherche sur les politiques et le développement social.Frédéric Royall est senior lecturer et membre du Centre d'études européennes à l'Université de Limerick (Irlande).

La rue des précaires : soins psychiques et précarités

Livre de Jean Pierre Martin, édité par Erès, publié en 2011.

Mots clés : Précarité, Exclusion sociale, Errance, Rue, SDF, Femme, Souffrance psychique, Soin, Traumatisme, Psychiatrie, Trouble du comportement, Accueil, Établissement social et médicosocial, Action humanitaire, Pratique professionnelle, Législation, HISTOIRE, Contrôle social, Sécurité, Santé mentale, Prévention, Approche clinique, Analyse critique

L'errance dans la rue et ses prolongements (les accueils d'urgence et de stabilisation) sont-ils un nouveau paradigme de l'anormalité ? La souffrance psychique quitte sa dimension humaine pour être l'objet d'une traque biopolitique, qui, mobilisant professionnels de différents champs du social et du sanitaire, entraîne la multiplication des dispositifs médico-administratifs à l'économie gestionnaire.
Cet ouvrage tente de porter un regard positif sur le « prendre soin » collectif, l'écoute de la précarité et l'élaboration de voies de sortie de la rue qui ne sauraient être seulement psychiatriques. Au maintien et à l'extension de rapports de domination généralisés, en particulier les violences faites aux femmes, il oppose des pratiques cliniques qui reconnaissent les sujets humains en situation d'exclusion et de précarité comme créateurs et non uniquement victimes de leur destin.
L'auteur interroge les rapports entre trauma et souffrance psychique, la place du soin psychiatrique dans cette question sociale, les impasses du paravent humanitaire et des politiques de santé mentale et de logement social face aux situations d'exclusion, mais aussi les pratiques juridiques et législatives d'inscription dans la précarité. Il s'agit là d'un enjeu historique, considéré comme « utopie concrète », d'une société véritablement démocratique.

Jean-Pierre Martin est psychiatre de service public, chef de service d'un secteur du centre de Paris. Il a travaillé de nombreuses années dans le nord de la France. Il s'inscrit aujourd'hui, dans les pratiques du mouvement social et dans l'approche des phénomènes de précarité. Il a été membre fondateur de l'association Accueil, il est membre actif du Comité européen : droit, éthique et psychiatrie.

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Vivre dans la rue : sociologie des sans domicile fixe

Livre de Pascale Pichon, édité par Publications de l'Université de Saint-Étienne, publié en 2010.

Mots clés : SDF, Rue, Pauvreté, Exclusion sociale, Enquête, Observation, Vie quotidienne, Identité, Dignité, Récit de vie, Mendicité, Urgence sociale, Politique sociale

Pascale Pichon s'intéresse depuis le début des années 1990 à comprendre l'expérience vécue des personnes " sans domicile fixe ". L'ouvrage s'attache à travers différents portraits à rendre compte d'histoires de vie, avec leurs drames, leurs espoirs, leurs renoncements ou leurs résolutions. Les armes de la sociologie donnent des clefs d'analyse, et font appréhender les dimensions morales et politiques de notre partage de la ville avec les sans domicile fixe. Mais il s'agit aussi de donner des réponses quant aux sorties possibles de ces " carrières de survie ". Un enjeu politique majeur, qu'il est pour la collectivité plus que temps d'assumer. Pascale Pichon, sociologue, est maître de conférence à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne et chercheure dans le laboratoire de recherche MODYS-UMR 5264 CNRS.Elle a publié de nombreux articles sur la question des sans domicile fixe et participé notamment aux ouvrages : Les SDF, proches, visibles et citoyen (PUF, 2005), Travail social et souffrance psychique, Jacques Ion et al. (Dunod, 2005), Oser la comparaison. SDF, sans abri, itinérant, Pascale Pichon (dir.), 2009. Elle a écrit avec Tierry Torche, S'en sortir. Accompagnement sociologique à l'autobiographie d'un ancien sans domicile fixe (Publications de l'Université de Saint-Etienne, 2007, rééd. 2010).

Pourquoi les SDF restent dans la rue

Livre de Pascal Noblet, édité par Ed. de l'Aube, publié en 2010.

Mots clés : SDF, Rue, Errance, Enfant en difficulté, Jeune en difficulté, Adulte en difficulté, Motivation, Pauvreté, Précarité, Exclusion sociale, Logement, Marginalité, Rupture, Insertion sociale, Urgence sociale, CHRS, Espace, Durée, Prise en charge, Accueil, Logement social, Adaptation, Besoin, Insertion professionnelle, Éthique, Responsabilité, Politique sociale, Vie politique, Discours, Contrat d'insertion par l'emploi, Les enfants de Don Quichotte, Médecins du Monde

"Pour l'auteur de cet essai, la raison principale du fait que les SDF restent dans la rue est leur instrumentalisation politique. Plutôt que d'essayer de comprendre leurs trajets et leurs véritables problèmes, les uns offrent des réponses uniquement de court terme au nom d'une politique de l'urgence, et les autres s'illusionnent en se concentrant sur de la politique du logement, qui serait une solution miracle au " sans-abrisme ". Ces approches, soit trop immédiates, soit trop longues, font obstacle à la mise en oeuvre de solutions durables et pragmatiques, spécifiques à cette population. Heureusement, durant l'hiver 2006-2007, un coup de boutoir a changé la donne. La mobilisation nationale des sans-abri, emmenée par les Enfants de Don Quichotte, a ouvert la voie à une politique nouvelle. En cassant les concensus en place, et en analysant cette nouvelle dynamique, cet essai prolonge cette mobilisation et devrait aider à modifier les choix publics. Spécialiste des politiques sociales, Pascal Noblet a publié précédemment L'Amérique des minorités (L'Harmattan, 1993) et Quel travail pour les exclus ? (Dunod, 2005). Son expertise s'appuie sur quinze années d'activité professionnelle au contact des acteurs institutionnels et associatifs intervenant auprès des sans-abri."

Le petit livre noir du logement

Livre, édité par la Découverte, publié en 2010.

Mots clés : Logement, Coût, Besoin, Demande, Analyse critique, Propriétaire, Fiscalité, Propriété, Recherche, Dossier administratif, Habitat collectif, Logement social, Service public, Jeune, Étudiant, SDF, Précarité, Pauvreté, Rue, Rénovation urbaine

Studio, 14 m2, 650 euros par mois. Vous pensez avoir mal lu ? Détrompez-vous, les annonces de ce type ne manquent pas... A partir d'enquêtes de terrain et de données chiffrées, ce livre-manifeste dresse un état des lieux de la crise du logement en France : loyers prohibitifs, scandale des appartements vacants et des bureaux vides, dérives des programmes de rénovation urbaine, inadaptation et marchandisation du parc HLM, fracture immobilière générationnelle, mirage de l'accession à la propriété, résurgence des bidonvilles... Cette expertise militante, plongeant au coeur d'un scandale français, se veut également un réquisitoire contre la démagogie du "Tous propriétaires ! ", slogan remis au goût du jour par le président Sarkozy. Enfin, parce qu'ils font toujours partie des nombreux "galériens du logement" pour qui la situation est intenable, les auteurs proposent des pistes de réflexion et des moyens d'action pour en finir avec le mal-logement. Le collectif Jeudi noir a été créé en 2006 pour dénoncer le mal-logement en général et la flambée des prix des loyers en particulier.