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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Sociologie des organisations : la pratique du raisonnement

Livre de Michel Foudriat, édité par Pearson, publié en 2011.

Mots clés : Organisation, Concept, Institution, Sociologie, Théorie, Modèle, Comportement, Observation, Ressources humaines, Absentéisme professionnel, Implication personnelle, Relation professionnelle, Fonction, Projet, Travail, Entreprise, Relation, Approche systémique, Interaction, Pouvoir, Stratégie, Étude de cas, CHRS, AEMO, Crozier (Michel)

Cet ouvrage offre une initiation claire et efficace à la réflexion sociologique pour aborder les phénomènes organisationnels (antagonisme ou coopération, zèle ou absentéisme...).
Au-delà des approches psychologiques ou pragmatiques, il permet d'acquérir une grille d'analyse des comportements qui les restitue comme le résultat d'un jeu stratégique, développé par des acteurs poursuivant leur intérêt au sein de systèmes complexes.
Construit en huit chapitres progressifs, l'ouvrage présente les principaux courants théoriques (organisation scientifique du travail, école des relations humaines, analyse stratégique et systémique) ainsi que les modes de raisonnement propres à la discipline, en s'attardant plus particulièrement sur la théorie développée par Michel Crozier et sur ses applications.
Soigneusement révisée, cette troisième édition intègre en particulier un développement sur les nouvelles théories en sociologie des organisations, ainsi qu'un nouveau chapitre sur la problématique du changement organisationnel et de la co-construction.
Elle s'enrichit de nouveaux exemples et exercices.
Michel Foudriat est à la fois sociologue et enseignant. Il soutient la présentation des modèles d'analyse et des concepts par une riche sélection d'exemples, tirés de situations réelles et d'observations dans des contextes d'action très différents (champs industriels, éducatifs, sociaux ou encore développement territorial). Il propose ainsi, entre autres, une analyse de l'explosion de la navette Challenger ou des problèmes de coopération entre chercheurs et marins pêcheurs.
En prolongement de chaque chapitre, les exercices, fondés eux aussi sur des cas réels, et accompagnés de guides de réponse largement développés, permettent au lecteur d'apprendre à élaborer des hypothèses et d'acquérir pas à pas les étapes du raisonnement sociologique.

Donner et prendre : la coopération en entreprise

Livre de Norbert Alter, édité par la Découverte, publié en 2010.

Mots clés : Relation professionnelle, Don, Lien social, Management, Organisation, Échange, Émotion, Entreprise

"Ce livre aborde la principale énigme du monde du travail : la coopération.Elle est nécessaire au bon fonctionnement des entreprises, mais ne repose que sur la « bonne volonté » des opérateurs. La coopération ne s'explique en effet ni par l'intérêt économique, ni par la contrainte des procédures, ni par les normes de métier. Elle repose largement, au bout du compte, sur la seule volonté de donner : on donne aux autres parce que donner permet d'échanger et donc d'exister en entreprise.Coopérer suppose en effet de créer des liens sociaux, par l'intermédiaire desquels circulent des biens, des informations, des services, des symboles, des rites ou des émotions, comme circulaient les dons dans les sociétés « primitives ». Mais, hier comme aujourd'hui, ces échanges ne peuvent être réduits à une série de comportements altruistes et pacifiques : donner représente également le moyen d'obliger, d'obtenir, de trahir ou de prendre.Et ce « commerce » se réalise au nom d'un tiers, qu'il se nomme métier, mission, projet, réseau ou entreprise. Celle-ci tire donc parti de cette ingéniosité collective qui se donne à elle, permettant le changement et le mouvement. Pour autant, loin de reconnaître ces générosités, elle dénie l'existence du don et privilégie les modes de gestion « modernes », qui préfèrent que salariés et employeurs soient quittes, plutôt que mutuellement endettés.Norbert Alter aboutit ainsi à la mise en évidence d'un phénomène paradoxal, qui prend à rebours les discours du management ordinaire : le problème des organisations ne consiste pas à « mobiliser les salariés », mais à tirer parti de leur volonté de donner." (4° de couv.)

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