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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 19 sur un total de 19

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La gouvernance de l'insécurité : La pénalisation du social dans une société sécuritaire

Livre de Gilbert Clavel, édité par l'Harmattan, publié en 2014.

Mots clés : Société, Sécurité, Pouvoir, Insécurité, Individu, Lien social, Justice, Illégalité, Criminologie, Politique sociale, Travail social, État, Foucault (Michel)

Dès les années 1970, Michel Foucault observe la fin de la "société disciplinaire" et l'émergence d'une "société sécuritaire". D'où l'interrogation qui traverse cet ouvrage : pourquoi la question sécuritaire envahit-elle les sociétés modernes, alors que celles-ci ont jugulé nombre d'insécurités et n'ont jamais offert autant de protections ? La sécurité est devenue un enjeu de pouvoir : elle envahit les champs politique, juridique, social, économique.Ce processus est le produit d'interactions entre différents lieux de pouvoir : Etat, marché, opinion. Comment comprendre ce phénomène ? La demande de sécurité serait corrélative au mouvement d'émancipation des individus, qui favorise la judiciarisation des relations nourries des peurs de l'autre. La "précarisation économique et sociale" renforce le sentiment d'insécurité. Ainsi, la question sécuritaire serait devenue un axe structurant de compréhension et d'action de la société.En ce sens, l'auteur tente d'éclairer le processus de pénalisation du social, l'enrôlement de tous les acteurs dans ce mouvement, l'impact sur l'intervention sociale. Il s'interroge à quelles conditions une société solidaire pourrait se substituer à la société sécuritaire.

Sociologie de la délinquance

Livre de Laurent Mucchielli, édité par A. Colin, publié en 2014.

Mots clés : Délinquance, Sociologie, Droit pénal, Norme, Délinquance juvénile, Transgression, Politique, Société, Police, Justice, Sécurité, Prévention de la délinquance

Redonnant tout son sens au programme de recherche tracé par Edwin Sutherland dès les années 1920, ce livre explore les trois aspects fondamentaux de la délinquance. D'abord, la production des normes, qui ne cesse de redéfinir les contours d'une notion propre à une société donnée, à un moment donné de son histoire. Ensuite, les mécanismes de transgression, qui sont à la fois complexes et variés. Loin de se limiter aux phénomènes les plus visibles, tels que les délinquances juvéniles ou les violences physiques et sexuelles, la sociologie nous entraîne aussi dans les méandres de la délinquance des élites économiques et politiques, ainsi que dans les multiples formes de violence politiques et de crime organisé.Enfin, les réactions sociales qui vont de l'indifférence aux poursuites policières et judiciaires, au terme de profondes inégalités sociales.

Capabilités : comment créer les conditions d'un monde plus juste ?

Livre de Martha C. Nussbaum, édité par Flammarion, publié en 2012.

Mots clés : Compétence sociale, Individu, Théorie, Qualité de la vie, Liberté, Inégalité, Société, Justice, Philosophie, Vie politique, Environnement social, Environnement socioprofessionnel, Dignité, Projet de vie, Santé, Développement sensoriel, Imaginaire, Pensée, Émotion, Groupe d'appartenance, Jeu, Identité sexuelle, Personne âgée, Handicap, Citoyenneté

Nos indicateurs économiques échouent à saisir la réalité des vies individuelles. Nos théories du développement ignorent les plus élémentaires besoins de dignité. Mais il existe une alternative : l'approche des capabilités, sans doute la plus novatrice et la plus prometteuse des contributions de la philosophie politique à la question de la justice sociale. Que sont les capabilités ? Ce sont les réponses à la question : « Qu'est-ce que cette personne est capable de faire et d'être ? »... Martha Nussbaum est professeur à l'université de Chicago. Trois de ses ouvrages sont traduits en français : Femmes et développement humain, L'approche des capabilités (Éditions Des Femmes, 2008) ; La Connaissance de l'amour : essais sur la philosophie et la littérature (Cerf, 2010), et Les Émotions démocratiques (Climats, 2011). Elle est, avec Amartya Sen, présidente fondatrice de la Human Development and Capability Association."

Les théories de la reconnaissance

Livre de Haud Gueguen, Guillaume Malochet, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Concept, Théorie, Philosophie, Image de soi, Identité, Courant de pensée, Travail, Déni, Idéologie, Vie politique, Société, Éthique, Justice, Différence, Dignité, Minorité culturelle, Immigration, Ethnie, Don, Anthropologie, Aristote, Hegel (Georg Wilhem Friedrich), Rousseau (Jean Jacques), Hobbes (Thomas), Machiavel (Nicolas), Ecole de Francfort, Honneth (Axel)

Tous reconnus ! Tel paraît être le mot d'ordre contemporain, qui traverse l'espace intime comme les luttes politiques. Chacun considère aujourd'hui qu'il possède des droits inaliénables, parmi lesquels celui de faire « reconnaître » son identité et sa différence - sexuelle, ethnique, religieuse, politique. Les singularités ne sont plus cachées, mais revendiquées. Cela ne veut certes pas dire qu'elles sont toutes effectivement reconnues. Au contraire, cette revendication semble motivée par l'expérience du « déni de reconnaissance » qui prend des formes diverses : mépris social, absence de respect, souffrance au travail. Ce livre se propose de retracer la généalogie philosophique de cette revendication de reconnaissance et d'en présenter les principales réactualisations dans le champ du travail, de la justice sociale et des politiques multiculturelles. Il expose également les limites du paradigme de la reconnaissance, en présentant les principales critiques qui lui ont été adressées.

L'identification biométrique : champs - acteurs - enjeux et controverses

Livre de Ayse Ceyhan, Pierre Piazza, Vincent Denis, et al., édité par Maison des Sciences de l'homme, publié en 2011.

Mots clés : Contrôle, Société, Identité, Méthode, HISTOIRE, Évolution, Corps, Classification, Justice, Génétique, Identification, Contrôle d'identité, Banque de données, Économie, Technologie, Technologie de l'information et de la communication, Norme, Outil, Entreprise, École, Police, Immigration, Intimité, Clandestinité, Information, Consentement, Résistance, Droits de l'homme

Depuis quelques années, tant au niveau national que transnational, la biométrie s'impose comme une technologie privilégiée d'identification des personnes.En effet, elle fait l'objet d'un essor considérable dans la sphère domestique, dans les établissements scolaires, dans les entreprises, dans le champ de la sécurité, etc. Ce phénomène soulève une profusion de nouveaux enjeux. De quelle manière appréhender la biométrie au regard de l'histoire longue des procédures visant à déterminer et fixer la singularité de chacun ? Comment les dispositifs biométriques fonctionnent-ils ? Quelles populations prennent-ils prioritairement pour cible ? Comment la biométrie affecte-t-elle la notion d'identité individuelle et le statut conféré au corps humain ? Constitue-t-elle une menace pour la vie privée et les droits fondamentaux ? A quels enjeux économiques renvoie-t-elle ? Dans quelle mesure son utilisation transforme-t-elle les logiques à l'oeuvre dans l'univers policier ? Pourquoi certains l'accepte-t-ils sans rechigner tandis que d'autres s'y opposent avec virulence en pointant les graves dangers dont elle serait porteuse ? Ce sont quelques-unes des questions passionnantes auxquels s'intéressent les nombreuses contributions ici rassemblées.Croisant les regards de chercheurs issus de pays et de disciplines différentes (histoire, droit, science politique, anthropologie, philosophie, etc.) et ceux d'acteurs en prise directe avec certains aspects de la biométrie du fait des fonctions qu'ils exercent, cet ouvrage collectif s'impose comme incontournable pour tous ceux qui sont désireux de mieux comprendre la complexité d'un sujet au cour de l'actualité n'ayant pourtant jusqu'alors été que très peu étudié.

La société des égaux

Livre de Pierre Rosanvallon, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Société, HISTOIRE, Économie, Économie politique, Égalité, Philosophie, Justice, Solidarité, Valeur sociale, Individu, Communauté, Citoyenneté, Différence, Idéologie, Libéralisme, Classe sociale, Politique sociale, Racisme, Ouvrier, Stigmatisation, Morale, Égalité des chances, Individualisme, Compétition

"Nous vivons aujourd'hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n'ont en effet cessé d'accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l'idée d'égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l'impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d'inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d'impuissance. Il n'y a donc rien de plus urgent que de refonder l'idée d'égalité pour sortir des impasses du temps présent. Pierre Rosanvallon est professeur au Collège de France et le fondateur de La République des Idées. Après La Contre-démocratie (Seuil, 2006; Points, 2008) et La Légitimité démocratique (Seuil, 2008; Points, 2010), le présent ouvrage constitue le troisième volet de son enquête sur les mutations contemporaines de la démocratie. "

Les français face aux inégalités et à la justice sociale

Livre de Michel Forsé, Olivier Galland, Yannick Lemel, et al., édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Justice, Enquête, Statistiques, Population, Opinion, Valeur, Société, Salaire, Revenu, Égalité professionnelle, Classe sociale, Mobilité sociale, Pauvreté, Discrimination, Ethnie, État, Rôle, Régulation sociale, Ordre social, Santé, Risque, Vie politique, Politique sociale, Chômage, Logement, Économie, Hiérarchie, Rémunération

Il ne manque pas de Cassandres pour l'annoncer, le « vivre ensemble » ne saurait plus résister bien longtemps à la rancoeur provoquée par la croissance des privilèges d'un tout petit nombre, le déclassement des couches moyennes, la montée de la grande pauvreté. Il ne manque pas non plus de moralistes pour déplorer l'égoïsme généralisé, l'individualisme roi, les corporatismes, les logiques de castes, l'oubli des idéaux républicains ou la perte de civisme. Il peut y avoir du vrai dans tout cela, mais la vérité de notre société n'est pas là et les Français n'ont pas basculé d'un bloc dans le désespoir social ou le cynisme désabusé. Leurs appréciations restent étonnamment fines et équilibrées, ouvertes à des solutions raisonnables plutôt que démagogiques. C'est ce qui ressort manifestement de cette grande enquête, récemment réalisée, sur la perception qu'ont les Français des différents types d'inégalités et sur leurs sentiments à l'égard de la justice sociale. Que rejettent-ils absolument, que tolèrent-ils, vers quels aménagements ou compromis tendent-ils ? Ce livre dresse le portrait moral d'un peuple pour lequel la triade républicaine - liberté, égalité, fraternité - garde toute sa valeur, pourvu qu'on sache la décliner avec les nuances et la sagesse qui conviennent. Membre de l'Observatoire sociologique du changement (Fondation nationale des sciences politiques et CNRS), il est spécialiste des questions de la jeunesse.

A quoi sert vraiment un sociologue ?

Livre de François Dubet, édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Sociologue, Sociologie, Théorie, Rôle, Témoignage, Société, Individu, Expérience, Justice, Média, Politique, Parcours professionnel, Objet de recherche, Recherche sociale, Enseignement supérieur

À quoi sert vraiment un sociologue ? Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe d’utilité ? Est-il contestataire, idéologue, expert… ? Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue s’est-il lui-même posé la question ? Observateur aguerri des grandes questions sociales (école, mouvements sociaux, banlieue, justice), François Dubet nous invite à partager son regard de sociologue. Sans héroïsme ni forfanterie, le sociologue contemporain peut apparaître sous les traits modestes d’un acteur de terrain, se confrontant à la prose du monde, proposant à la société ses services, enquêtant, vérifiant, conseillant souvent, critiquant parfois. Mais lorsque les mythes religieux et les contrats sociaux ne suffi sent plus à expliquer comment tiennent, se forment et se transforment les sociétés, le sociologue peut aussi répondre au besoin des sociétés modernes de se connaître et d’agir sur elles-mêmes. Ni apologiste, ni pessimiste, François Dubet lève le voile sur la suspicion dont on voudrait frapper la sociologie et nous livre un témoignage de l’intérieur, au-delà des sentiers battus.

De la convivialité : dialogues sur la société conviviale à venir

Livre de Marc Humbert, Patrick Viveret, Serge Latouche, Alain Caillé, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Bien-être, Société, Solidarité, Qualité de la vie, Indicateur, Évaluation, Communauté, PIB, Don, Justice, Inégalité, Association, Vie politique, Économie politique, Valeur, Croissance économique, Illich (Ivan)

Tout le monde sent bien, sait bien que nos sociétés ne pourront pas continuer longtemps sur leur lancée actuelle, en ravageant toujours plus la nature, en laissant exploser les inégalités, en lâchant la bride à une finance folle qui dévaste et corrompt tout. Mais quelle alternative imaginer ? Les idéologies politiques héritées ne semblent plus être à la hauteur des défis de l'époque. C'est dans ce contexte qu'il convient d'examiner ce qui est susceptible de réunir certains des courants de pensée les plus novateurs de ces dernières années (...) Confrontant ici leurs points de vue, en cherchant davantage ce qu'ils ont en commun que ce qui les oppose, certains des animateurs les plus connus de ces courants constatent que l'essentiel, dans le sillage de certaines analyses d'Ivan Illich, est de jeter les bases d'une société conviviale : une société où l'on puisse vivre ensemble et " s'opposer sans se massacrer " (Marcel Mauss), même avec une croissance économique faible, nulle ou négative. Alain Caillé est professeur de sociologie à l'université Paris-Ouest La Défense, fondateur et directeur de La Revue du MAUSS. Marc Humbert, collaborateur de La Revue du MAUSS est l'un des animateurs de Pékéa, ONG consultative auprès des Nations unies. Serge Latouche, un des animateurs de La Revue du MAUSS, économiste et philosophe, professeur émérite à l'université de Paris-XI (Sceaux) est objecteur de croissance. Patrick Viveret, philosophe et politologue, est un ancien conseiller à la Cour des comptes.