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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les français face aux inégalités et à la justice sociale

Livre de Michel Forsé, Olivier Galland, Yannick Lemel, et al., édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Justice, Enquête, Statistiques, Population, Opinion, Valeur, Société, Salaire, Revenu, Égalité professionnelle, Classe sociale, Mobilité sociale, Pauvreté, Discrimination, Ethnie, État, Rôle, Régulation sociale, Ordre social, Santé, Risque, Vie politique, Politique sociale, Chômage, Logement, Économie, Hiérarchie, Rémunération

Il ne manque pas de Cassandres pour l'annoncer, le « vivre ensemble » ne saurait plus résister bien longtemps à la rancoeur provoquée par la croissance des privilèges d'un tout petit nombre, le déclassement des couches moyennes, la montée de la grande pauvreté. Il ne manque pas non plus de moralistes pour déplorer l'égoïsme généralisé, l'individualisme roi, les corporatismes, les logiques de castes, l'oubli des idéaux républicains ou la perte de civisme. Il peut y avoir du vrai dans tout cela, mais la vérité de notre société n'est pas là et les Français n'ont pas basculé d'un bloc dans le désespoir social ou le cynisme désabusé. Leurs appréciations restent étonnamment fines et équilibrées, ouvertes à des solutions raisonnables plutôt que démagogiques. C'est ce qui ressort manifestement de cette grande enquête, récemment réalisée, sur la perception qu'ont les Français des différents types d'inégalités et sur leurs sentiments à l'égard de la justice sociale. Que rejettent-ils absolument, que tolèrent-ils, vers quels aménagements ou compromis tendent-ils ? Ce livre dresse le portrait moral d'un peuple pour lequel la triade républicaine - liberté, égalité, fraternité - garde toute sa valeur, pourvu qu'on sache la décliner avec les nuances et la sagesse qui conviennent. Membre de l'Observatoire sociologique du changement (Fondation nationale des sciences politiques et CNRS), il est spécialiste des questions de la jeunesse.

On bosse ici on reste ici ! La grève des sans-papiers : une aventure inédite

Livre de Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin, et al., édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Travailleur immigré, Clandestinité, Immigration, Illégalité, Titre de séjour, Patronat, Entreprise, Secteur privé, Secteur public, Syndicat, Économie, Contestation, Grève, Sélection, Action collective, Conditions de travail, Mouvement social, Négociation, Vie politique, Législation, Média, Enquête, Observation, Entretien

Le 15 avril 2008, trois cents travailleurs sans papiers se mettent en grève et occupent leurs entreprises, en région parisienne. Ils seront bientôt des milliers. Ce mouvement est inédit : il lie un mode d'action traditionnel du mouvement ouvrier, une grève avec occupation des lieux de travail, à la revendication centrale de la lutte des sans-papiers, la régularisation. S'ouvrent alors deux années de lutte, tantôt souterraine, tantôt médiatisée, dont ce livre retrace l'histoire. Ces grèves révèlent que des pans entiers de l'économie (construction, nettoyage, restauration, confection, aide à la personne...), des petites aux grandes entreprises, du traiteur du coin aux familiers du pouvoir, de l'intérim aux ministères, reposent sur le recours à une main-d'oeuvre qui, privée de titre de séjour, devient la proie et l'instrument du dumping social. En contestant cette situation, des milliers de grévistes sans papiers ont pointé les contradictions de la politique de l'" immigration choisie " promue par Nicolas Sarkozy. Fruit d'une enquête collective, réalisé à partir d'observations directes (sur des piquets de grève, lors de manifestations, réunions, assemblées générales de grévistes...), de la collecte d'archives (tracts, dossiers de grévistes, protocoles de fin de conflit, circulaires ou notes des ministères), mais aussi d'une centaine d'entretiens avec des grévistes, des syndicalistes ou associatifs soutenant ou encadrant le mouvement, des employeurs, des agents de l'Etat à un niveau local et national, ce livre raconte au plus près les péripéties de ce mouvement, et en analyse les enjeux politiques, syndicaux et économiques.

Où est passé le bien commun ?

Livre de François Flahaut, édité par Mille et une nuits, publié en 2011.

Mots clés : Individu, Société, HISTOIRE, Modèle, Morale, Droit social, Économie, Libéralisme, Politique sociale, Dignité, Inégalité, Média, Vie politique, Droits de l'homme, Philosophie, Anthropologie, Déclaration universelle des droits de l'homme

Dans un monde où le politique est dominé par les puissances économiques et financières, et où le toujours plus de la croissance s'impose comme une fin en soi, la seule référence non économique qui subsiste est celle des droits individuels. La référence au bien commun a été évacuée. Des millions de citoyens, pourtant, continuent de s'en soucier. Encore faudrait-il qu'émerge une conception renouvelée du bien commun. Et que celui-ci reprenne sa place dans les préoccupations des politiques. François Flahault interroge le fondement des droits de l'homme. Il montre comment le progrès des connaissances anthropologiques apporte ce qui leur manque pour penser le bien commun. La vie sociale apparaît ainsi comme le lieu d'être de chacun d'entre nous, l'indispensable poumon de la vie individuelle. La fragile coexistence des humains repose largement sur les biens communs ou biens collectifs (au pluriel) dans lesquels se concrétise le bien commun (au singulier). Cependant, leur importance, ainsi que leur diversité naturelle et culturelle, matérielle et immatérielle, reste sous-évaluée au regard des biens marchands. Comment la lutte politique peut-elle faire évoluer les rapports de force dans un sens favorable au bien commun? L'auteur montre qu'il est possible de s'inspirer d'un autre modèle que ceux dont, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, nous sommes encore tributaires.

La voie pour l'avenir de l'humanité

Livre de Edgar Morin, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Société, Vie politique, Économie, Mondialisation, Développement, Crise, Changement, Réforme, Pensée, Éducation, Qualité de la vie

Le président des riches : enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy

Livre de Michel Pinçon, Monique Pinçon Charlot, édité par La Découvertes, publié en 2010.

Mots clés : Vie politique, Capitalisme, Argent, Chef d'État, Gouvernement, Administration, Entreprise, Secteur privé, Inégalité, Système, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Fiscalité, Média, Télévision, Pouvoir, Réseau, Logement, Banque, Corruption, Classe sociale, Résistance, Citoyenneté, Influence sociale, Droit, Loi, Constitution, Droits de l'homme, Information, Documentation, Recherche, Enquête, Groupe de pression, Sarkozy (Nicolas)

(...) Connivences souterraines qui unissent pouvoir politique et puissances de l'argent. Dans ce livre-enquête, les sociologues spécialistes de la bourgeoisie française, donnent à voir, au-delà des scandales, la logique d'un système. Pour faire vivre un monde où l'entre-soi permet l'affirmation des réseaux, ils rapportent des histoires révélatrices, glanées dans les coulisses du règne de Nicolas Sarkosy. En brossant la chronique des premières mesures prises, ils dévoilent les ressorts d'une politique systématique en faveur des nantis (...) Aux discours du Sarkozy qui prétendait vouloir refonder le capitalisme s'oppose la réalité des actes: paradis fiscaux, fonds spéculatifs, bonus des traders, stock-options et cadeaux aux banques se portent bien et ont permis au capital financier de retrouver de sa superbe. Derrière la façade d'un pouvoir démocratique se dessine ainsi le tableau inquiétant d'un tout autre régime: une oligarchie, un gouvernement des riches pour les riches. Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, sociologues, anciens directeurs de recherche au CNRS, ont notamment publié Grandes Fortunes. Dynasties familiales et formes de richesse en France (Payot, 1996), Sociologie de la bourgeoisie (La Découverte, "Repères" 2000), Les Ghettos du Gotha (Seuil, 2007).

Leurs crises nos solutions

Livre de Susan George, édité par A. Michel, publié en 2010.

Mots clés : Économie, Mondialisation, Analyse critique, Société, Crise économique, Argent, Banque, Finances publiques, État, Projet, Libéralisme, Politique sociale, Capitalisme, Pauvreté, Inégalité, Eau, Énergie, Alimentation, Guerre, Conflit, Environnement, Pollution, Citoyenneté, Vie politique, Participation, Fiscalité, Union européenne, Transport, Commerce, Innovation sociale, ATTAC

Crise ? Vous avez dit crise ? Tenez : vous avez l'embarras du choix. Effondrement de l'économie-casino et des finances mondiales, pauvreté et inégalités croissantes depuis trente ans, combat quotidien de millions de gens pour accéder à l'eau et à la nourriture, réchauffement climatique aux conséquences humaines désastreuses. Toutes ces crises procèdent des mêmes politiques néo-libérales mises en oeuvre dans le monde par les mêmes acteurs ; elles s'aggravent mutuellement et pourtant aucune n'est une fatalité. Nous pourrions jouir d'un monde propre, vert, riche et juste, où chacun vivrait dignement. A leur logique, opposons la nôtre. Susan George, présidente d'honneur d'Attac, présidente du Conseil du Transnational Institute (TNI), auteur de plusieurs best-sellers dont Comment meurt l'autre moitié du monde, Un autre monde est possible si..., ou Le Rapport Lugano, propose d'expliquer dans ce livre passionnant comment et pourquoi nous sommes tombés dans le chaos actuel, et comment nous pouvons en sortir, au bénéfice de la planète et de tous ses habitants.

Politique de l'association

Livre de Jean Louis Laville, édité par Ed. du Seuil, publié en 2010.

Mots clés : Association, Vie politique, Société, Modèle, Démocratie, Économie, Économie sociale et solidaire, Liberté, Libéralisme, Crise, Capitalisme, Solidarité, Idéologie, État, Politique sociale, Autonomie, Autogestion, Coopérative, Entreprise, Innovation sociale, Aide à domicile, Vie quotidienne, Crédit, Échange, Système d'échange local, Citoyenneté

Depuis longtemps, les débats politiques se sont centrés sur les places respectives du marché et de l'Etat. C'est encore le cas aujourd'hui. Pourtant ce débat s'avère incomplet. L'ampleur des défis sociaux et écologiques appelle désormais la prise en compte de la société civile au-delà des clichés qui l'ont réduite à une affirmation privée ou à un désengagement public.Tel est l'objectif de cet ouvrage qui propose une économie politique de l'association. Pour ce faire, il présente la première synthèse d'ensemble des expériences américaine et européenne de l'associationnisme, leur histoire et leur actualité. A partir de cette mise en perspective internationale qui met en évidence l'imbrication entre histoire des idées et pratiques sociales, il devient possible de mieux comprendre le débat contemporain entre différentes approches : économie solidaire, économie sociale, tiers secteur. Ce livre apporte une réflexion originale sur la démocratie et l'économie. Pour cette raison, il est amené à devenir une référence indispensable pour les responsables associatifs et politiques. Il l'est aussi plus largement pour celles et ceux qui s'estiment concernés par les évolutions de l'action publique et citoyenne. Jean-Louis Laville est professeur du Conservatoire national des arts et métiers et chercheur au Lise (CNRS-Cnam). Coordinateur européen du Karl Polanyi Institute of Political Economy, impliqué dans de nombreux réseaux de recherche internationaux, il a récemment publié : Dictionnaire de l'autre économie (Gallimard), L'Economie solidaire (Hachette-Littératures), La Gouvernante des associations (Erès), Le Travail, une nouvelle question politique (Desclée de Brouwer).

Accélération : une critique sociale du temps

Livre de Hartmut Rosa, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Urgence, Société, Théorie, Concept, Espace, Changement social, Rythme, Économie, Argent, Culture, Pouvoir, Guerre, Armée, Mondialisation, Soi, Identité, HISTOIRE, Vie politique, Bien-être, Philosophie, Sociologie, Mode de vie

L'expérience majeure de la modernité est celle de l'accélération. Nous le savons et l'éprouvons chaque jour : dans la société moderne, " tout devient toujours plus rapide ". Or le temps a longtemps été négligé dans les analyses de la modernité au profit des processus de rationalisation ou d'individualisation. C'est pourtant le temps et son accélération qui, aux yeux de Hartmut Rosa, permettent de comprendre la dynamique de la modernité. Pour ce faire, il livre dans cet ouvrage une théorie de l'accélération sociale susceptible de penser ensemble l'accélération technique (celle des transports, de la communication, etc.), l'accélération du changement social (des styles de vie, des structures familiales, des affiliations politiques et religieuses) et l'accélération du rythme de vie, qui se manifeste par une expérience de stress et de manque de temps. Né en 1965, Hartmut Rosa est un sociologue et philosophe, professeur à l'université Friedrich-Schiller de Iéna en Allemagne.Il fait partie d'une nouvelle génération d'intellectuels travaillant dans le sillage de la Théorie critique.