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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1581 à 1590 sur un total de 2007

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L'emprise de la gestion : la société au risque des violences gestionnaires

Livre de Marie Benedetto Meyer, Salvatore Maugeri, Jean Luc Metzger, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Management, Travail, Gestion, Gestion administrative, Ressources humaines, Gestion financière, Concept, Sociologie, Organisation, Association, Travail social, Travailleur social, Entreprise, Interaction, Conditions de travail, Organisation du travail, Violence institutionnelle, Évaluation, Qualité, Individualisation, Résistance, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Commerce, Éthique, France, Egypte, Brésil

Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des travaux étudiant l'emprise du phénomène gestionnaire sur les organisations et, plus généralement, sur les sociétés. Il fournit un ensemble de regards sociologiques sur les articulations complexes entre "violences" et "acteurs, pratiques et dispositifs de gestion". Un large spectre de situations empiriques est examiné, tant en France qu'en Egypte et au Brésil, aussi bien dans les sphères marchandes que non marchandes (groupes industriels, secteur associatif, santé). Au-delà de la variété des configurations et des dispositifs de gestion étudiés, ces huit chapitres montrent que les violences liées au fait gestionnaire se manifestent sur trois niveaux articulés.A un premier niveau, la violence résulte des transformations macro-politiques qui, cumulées sur une longue période, modifient les cadres d'action et rendent incontournables l'introduction et le renouvellement des dispositifs de gestion. A un deuxième niveau, l'on trouve des acteurs intermédiaires qui jouent un rôle important pour rendre opérationnelles ces décisions et, plus ou moins directement, sont à l'origine de l'exercice de la violence managériale.Enfin, à un troisième niveau, les analyses de cet ouvrage montrent l'existence d'une violence symbolique qui s'ajoute ou plus exactement sous-tend les pratiques des différentes catégories d'acteur. L'ouvrage se conclut par un ensemble de propositions pour poursuivre l'analyse sociologique du phénomène gestionnaire, notamment en termes de rapport à l'éthique.

La dangerosité saisie par le droit pénal

Livre de Geneviève Giudicelli Delage, Christine Lazerges, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Danger, Droit pénal, État dangereux, Évaluation, Psychiatrie, Expertise psychiatrique, Risque, Criminalité, Contrainte, Handicap psychique, Psychopathologie, Peur, Individu, Société, Représentation sociale, Stigmatisation, Inadaptation sociale, Marginalité, Répression, Sanction pénale, Sécurité, Droit européen, Droits de l'homme, Délit sexuel, Présomption d'innocence, Hospitalisation d'office, LOI 2008-174 DU 25 FéVRIER 2008, France, Belgique, Allemagne, Italie, Angleterre, Etats Unis, Canada

En un temps où trop souvent l'exploitation de faits divers dramatiques tient lieu de moteur pour la politique pénale au nom d'un principe de précaution perverti et de l'utopie du risque zéro, la dangerosité est saisie par le droit pénal. Cet ouvrage est consacré au mouvement d'affranchissement néo-positiviste d'avec le droit pénal classique, non sans réserves, non sans freins. Le paradoxe de ce début de XXIe siècle réside dans une invocation et des garanties croissantes des droits fondamentaux et des droits de l'homme sans scrupule pour les exceptions comme la rétention de sûreté. Ce sont les fondements du droit pénal classique qui sont ébranlés voire bafoués : le principe de légalité, le principe de nécessité, le principe de proportionnalité, la présomption d'innocence. Geneviève Giudicelli-Delage et Christine Lazerges sont professeurs à l'École de droit de la Sorbonne Université Paris 1 et directrice pour l'une du Master II de droit pénal et politique criminelle en Europe et pour l'autre de l'École doctorale de droit comparé.

Devenir acteur du changement : Clés pour une grammaire relationnelle

Livre de Béatrice Quasnik, Sylvie Dangelser, édité par Chronique sociale, publié en 2011.

Mots clés : Entreprise, Management, Femme, Jeune, Rôle, Innovation, Relation, Sens, Valeur, Émotion, Art

Cet ouvrage nous offre une galerie de portraits de personnes dans différentes organisations. Il montre leur démarche pour faire prendre en compte les convictions, les fondements et les valeurs auxquels ils se référent.
Il donne des pistes pour un travail collectif permettant une (ré)intégration du facteur humain dans les décisions stratégiques à prendre.

La vulnérabilité : une nouvelle catégorie morale ?

Livre de Nathalie Maillard, édité par Labor et Fides, publié en 2011.

Mots clés : Philosophie, Éthique, Autonomie, Concept, Individualisme, Relation, Interaction, Justice, Soin

Depuis la modernité, l'autonomie a joué un rôle central dans notre manière de concevoir l'être humain. Son respect a figuré au centre des conceptions morales dominantes - kantienne et libérale. La notion de vulnérabilité occupe depuis quelques décennies une place de plus en plus franche dans la réflexion éthique. Elle apparaît comme un instrument critique visant à interroger une anthropologie articulée autour des capacités rationnelles de l'homme et à contester la focalisation des théories morales sur la figure du sujet autonome. Chez Levinas, en bioéthique, dans les éthiques du care ou encore les réflexions chez Nussbaum à propos de la théorie rawlsienne de la justice, la prise en considération de la vulnérabilité complète et complique l'image de l'individu autonome en le replaçant dans ses modalités temporelles, relationnelles et corporelles - soulignant à la fois sa dépendance et la fragilité essentielle de ses capacités. Elle propose ainsi une perspective morale fondée sur cette conception à la fois plus complexe, plus riche et plus réaliste de ce qu'est la personne, en pensant à côté du respect de l'autonomie et ensemble avec lui, la sollicitude ou la responsabilité

Expériences de vie et formation

Livre de Marie Christine Josso, édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Formation, Formation professionnelle continue, Expérience, Changement, Identité, Récit de vie

De quoi l'expérience est-elle formatrice ? Comment la formation de l'être humain est-elle marquée par les espaces socioculturels qu'il a traversés, qu'il habite encore ou dont il reste habité ? Quelles sont les ressources que chacun peut mobiliser pour cheminer dans les aléas de son existence ? La recherche sur ce qui constitue notre singularité plurielle présente des réponses à ces questions.

Avatars et desarrois de l'enfant-roi

Livre de Laurence Gavarini, Jean Pierre Lebrun, Françoise Petitot, édité par Fabert, publié en 2011.

Mots clés : Enfant, Éducation familiale, Autorité

Les auteurs tentent d´éclairer les conditions dans lesquelles la maltraitance est appréhendée de nos jours et les écueils de perception qui s’y rattachent: les difficultés des intervenants à agir dans l’espace familial, la notion idéalisée de l’enfant.

En effet, l’idée devenue courante que l’enfant est une espèce en danger amène à aborder différemment les familles et les adultes en charge de l’enfant et conduit à considérer l’enfant comme un adulte ou comme un roi...

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Les observatoires territoriaux : sens et enjeux

Livre de Emmanuel Roux, Grégoire Feyt, édité par La Documentation française, publié en 2011.

Mots clés : Territoire, Observatoire, Typologie, Organisation, Décentralisation, Région, État, Information, Outil, Informatique, Gestion, Communication, Décision, Économie, Société, Évolution, Transversalité, Légitimation, Médiation

Que sait-on véritablement des observatoires territoriaux ? Ce type de dispositif recouvre de fait un grand nombre d'organismes aux formes juridiques, champs d'activités et périmètres géographiques les plus divers. Sur le territoire national, on en recense plus de cinq cents. L'observation par et pour les territoires s'avère en effet porteuse d'enjeux stratégiques : pour la mise en ouvre des politiques publiques, pour la diffusion d'une culture de la coopération entre partenaires territoriaux ou encore, pour mieux impliquer les acteurs et citoyens dans la vie des territoires. À partir d'une enquête réalisée sur un échantillon de 185 dispositifs d'observation et de 40 structures, cet ouvrage propose un état des lieux et des pistes de réflexion inédites en la matière.

Les mobilisations sociales à l'heure du précariat

Livre de Didier Chabanet, Pascale Dufour, Frédéric Royall, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2011.

Mots clés : Action collective, Pauvreté, Rue, SDF, Emploi précaire, Syndicalisme, Précarité, Résistance, Conflit, Travail, Mouvement social, Grève, Chômage, Chômeur, Militantisme, Implication personnelle, Exclusion sociale, Réseau, Solidarité, ONG, RMI, Identité sociale, Autonomie, Relation travailleur social-usager, Motivation, France, Québec, HaÏti, Mexique

Un des défis majeurs auquel sont confrontées les sociétés post-industrielles en ce début de XXIe siècle est la montée du précariat et ses conséquences sur les formes contemporaines de mobilisation. Les auteurs revisitent et bousculent les approches canoniques de l'analyse des mouvements sociaux en montrant comment des groupes à faibles ressources cherchent à agir collectivement en dépit de leur exclusion sociale et politique. Les jeux d'alliances qui se nouent avec d'autres organisations, en premier lieu les syndicats et certaines ONG, sont également interrogés, brossant au final un tableau très fin et nuancé de leurs possibilités d'action. La fécondité des contributions proposées tient notamment au décloisonnement qui est opéré, entre disciplines de sciences sociales d'abord, mais aussi et surtout entre aires géographiques, puisque l'analyse porte sur des situations françaises, québécoises, haïtienne et mexicaine.Didier Chabanet est chercheur à l'Ecole normale supérieure de Lyon et Marie-Curie Fellow à l'Institut universitaire européen de Florence.Pascale Dufour est professeure au département de science politique de l'Université de Montréal et directrice du Centre de recherche sur les politiques et le développement social.Frédéric Royall est senior lecturer et membre du Centre d'études européennes à l'Université de Limerick (Irlande).

Séparée : vivre l'expérience de la rupture

Livre de François de Singly, édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Séparation, Divorce, Couple, Sociologie, Enquête, Passage à l'acte, Décision, Motivation, Biographie, Émancipation, Changement, Enfermement, Conflit, Identité, Maturation, Épanouissement, Femme

Les trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes. Un sociologue s'empare de ce fait de société, en analysant le récit des femmes qui ont rompu. Il découvre que la séparation n'est pas seulement une expérience de désenchantement et d'épreuves à franchir. Aussi douloureuse soit-elle, elle apparaît aussi comme une étape par laquelle la femme moderne s'affranchit. Cette émancipation revêt plusieurs formes. Certaines femmes se détachent pour survivre (mieux vaut divorcer que périr dans le couple), d'autres veulent passer à autre chose dans une logique de progression individuelle. Et puis il y a celles qui ne veulent plus porter le couple, jugeant que leur conjoint ne l'a pas assez investi.À chacune sa formule de séparation pourrait-on penser. Mais par un habile jeu de miroir, François de Singly nous présente l'expérience de la rupture comme le reflet de la vie conjugale : on se sépare comme on a vécu ensemble. Et on se sépare, aussi, pour vivre différemment, pour se trouver et s'accomplir.François de Singly est sociologue, professeur à l'université Paris Descartes. Il a écrit de nombreux livres sur le couple et la famille.François de Singly est professeur de sociologie à l'Université Paris-Descartes, directeur du CERLIS, CNRS-Université Paris-Descartes.

L'éducation buissonnière : quand les adolescents se forment par eux-mêmes

Livre de Anne Barrère, édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Adolescent, Éducation, Enquête, Entretien, Jeune, Mode de vie, Réseau d'information et de communication, Auto-apprentissage, Savoir, Apprentissage, Maturation, Échange, Communication, Réseau, Technologie de l'information et de la communication, Téléphone, Groupe, Culture, Loisir, Autonomie, Jeu, Vidéo, Goût, Différence, Identification, Internet, Projet, Socialisation, Identité, Jeu vidéo

Blogs, net, chat, musiques, sports et fêtes en tous genres, risques nouveaux, démesures, addictions : ces pratiques, souvent sous le signe de la défiance, parfois de la dénonciation, sont systématiquement présentées comme un obstacle à l'éducation. Ces activités plurielles sont-elles vraiment dépourvues de toute dimension éducative ? Cette enquête, au travers d'une longue plongée dans le monde de collégiens et de lycéens de tous milieux sociaux, invite à changer de regard. Elle nous montre comment, aujourd'hui, les adolescents s'éduquent eux-mêmes en dehors de tout projet institutionnel, au-delà de l'école et des familles, dans une sphère d'activités choisies, qui connaît depuis le tournant numérique une nouvelle extension. Comment une telle vision est-elle concevable ? Anne Barrère est professeur de sciences de l'éducation, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Laboratoire CERLIS-CNRS. Elle est notamment l'auteur de Travailler à l'école (2003), Sociologie des chefs d'établissement (2006) et Le roman comme laboratoire (avec D. Martuccelli, 2009).