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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 101 à 103 sur un total de 103

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A qui appartiennent les enfants ?

Livre de Martine Segalen, édité par Tallandier, publié en 2010.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Parents, Enfant, Groupe d'appartenance, HISTOIRE, Société, Évolution, État, Relation enfant-parents, Relation familiale, Couple, Contraception, Désir d'enfant, Famille recomposée, Droits de l'enfant, Enfance en danger, Maltraitance

A qui un enfant appartient-il ? Cette interrogation fut longtemps sans fondement, tant que l'on considérait simplement l'enfant comme le fruit de l'union d'un père et d'une mère au sein d'un mariage. Mais depuis un siècle et demi, et plus encore depuis les cinquante dernières années, la question devient légitime, car les rapports de l'entant avec la famille et la société ont été bouleversés : emprise croissante de l'Etat, progrès médicaux, chamboulements familiaux. Il est devenu l'objet de désirs puissants et d'anxiétés nouvelles. Nos enfants ont bien changé, tout comme notre regard sur eux et leur identité. C'est l'histoire de cette révolution, au coeur de l'intimité familiale, qu'analyse Martine Segalen. Dans une perspective historique, son enquête traverse les multiples chemins de l'enfance. Elle bouscule les idées reçues, ouvre une réflexion pertinente sur le devenir des enfants et nous éclaire sur l'avenir de notre société.

La société du malaise

Livre de Alain Ehrenberg, édité par O. Jacob, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Société, Sociologie, Psychanalyse, Individualisme, Évolution, Autonomie, Valeur, Norme sociale, Personnalité, Changement, Névrose, Moi, Idéal du moi, Lien social, Autorité, Travail, Souffrance psychique, Inégalité, Santé mentale, Politique, Riesman (David), Cavell (Stanley), Tocqueville (Alexis de), Freud (Sigmund), Green (André), Lacan (Jacques), France, Etats Unis

L'émancipation des moeurs, les transformations de l'entreprise et celles du capitalisme semblent affaiblir les liens sociaux ; l'individu doit de plus en plus compter sur sa" personnalité". Il s'ensuit de nouvelles souffrances psychiques qui seraient liées à la difficulté à atteindre les idéaux qui nous sont fixés. Cette vision commune possède un défaut majeur : elle est franco-française. Comment rendre compte de la singularité française ? Et que signifie l'idée récente que la société crée des souffrances psychiques ? Croisant l'histoire de la psychanalyse et celle de l'individualisme, Alain Ehrenberg compare la façon dont les États-Unis et la France conçoivent les relations entre malheur personnel et mal commun, offrant ainsi une image plus claire et plus nuancée des inquiétudes logées dans le malaise français. Alain Ehrenberg est l'auteur de trois livres sur l'individualisme, Le Culte de la performance, en 1991, L'Individu incertain, en 1995 et La Fatigue d'être soi, en 1998. Sociologue, directeur de recherche au CNRS, après avoir créé, en 1994, un groupement de recherches sur les drogues et les médicaments psychotropes, il a fondé, en 2001, le Cesames (Centre de recherches psychotropes, santé mentale, société), CNRS, Inserm, université Paris-Descartes.

Du social business à l'économie solidaire : critique de l'innovation sociale

Livre de Jean Louis Laville, Maïté Juan, Joan Subirats, Denis Bourque, et al., édité par Erès.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Innovation sociale, Concept, Libéralisme, Économie sociale et solidaire, Société, Participation, Théorie, Politique sociale, Association, Résistance, Militantisme, Émancipation, Expérimentation, Accompagnement, Développement durable, Territoire, Savoir, Citoyenneté, Empowerment

L'innovation sociale est partout considérée comme vertueuse mais cet éloge unanime ne saurait faire illusion. Elle regroupe en fait un ensemble de pratiques très diversifiées, voire divergentes. Deux approches contrastées sont ici dégagées : la première qualifiée de social business se contente d'une amélioration du modèle économique dominant, l'innovation s'inscrivant dans une perspective réparatrice et fonctionnelle : la seconde.
du côté de l'économie solidaire. a pour horizon une démocratisation de la société. Cet ouvrage propose un bilan inédit du social business (Amérique, Asie, Europe) qui a pris l'ascendant dans différents continents alors que les effets de ses réalisations restent difficiles à cerner. S'éloignant du discours dominant, il met aussi en lumière les multiples innovations citoyennes qui s'attaquent à des problèmes structurels affectant le quotidien des populations.
Dans ces dynamiques de politisation ordinaire, les habitants retrouvent un pouvoir d'agir. Certaines collectivités locales commencent à les soutenir, à l'instar de la mairie de Barcelone dont l'expérience primaire de municipalisme valorise les communs autant que les alliances entre acteurs. chercheurs et responsables politiques. Ces formes alternatives d'innovation sociale s'opposent ainsi à l'uniformisation managériale et viennent alimenter de manière originale le débat sur la transition écologique et solidaire qui agite les acteurs engagés, les travailleurs sociaux autant que les scientifiques et les élus.